Comme nuit et jour

Chapitre XIV: La fugue à deux

«  -Mais que ce passe-t-il... Oh, ma tête..., dis-je en prenant ma tête dans mes mains en effet j'avais l'impression qu'on me transperçait la tête avec un pieu.

-Elle revient à elle, dit une voix que je distinguais à peine.

Je pris le risque d'ouvrir les yeux pour voir ce qui se passait. La lumière, si forte, m'éblouie subitement ce qui instinctivement me fit refermer les yeux. Plus curieuse que jamais je retentai de voir ce qui se passait, la lumière me sembla moins intense qu'à ma première impression. Je commençai à distinguer des formes qui devenait de plus en plus nette au fur et à mesure que ma vue se réadapter petit à petit. Je sentis une main se poser sur ma nuque.

-Alors la marmotte, il était temps que tu te réveilles !

-Ké... Kévin ?

Je le vis me sourire et je me blottis dans ses bras et il me serra contre lui. Je me reculai pour le voir quand mon visage tomba sur celui de quelqu'un à côté de mon bureau.

-Non, je... je suis sur... sur l'Olympe, dans ma chambre, dis-je horrifié tout en sautant sur mes jambes et en reculant progressivement vers la fenêtre.

-Ilby, si tu veux sortir ce n'est pas la peine de sauter par la fenêtre comme tu as dû le faire la fois d'avant, tu peux passer par la porte. Dit mon père en s'écartant de la porte d'entrée.

-Je ne sortirais pas pour le moment, dis-je en retournant auprès de Kébin.

-Tu as du avoir un sacré coup pour ne plus te souvenir de tout ... dit Kébin

-J'ai peut-être très mal à la tête mais je n'ai pas pour autant perdu la mémoire, je te fais signaler que je n'ai rien oublié ni dans l'Hadès, ni au camp, ni avec Stéphane, Marc, James et Alex. Les immortels n'oublient pas et tu devrais le savoir Kébin.

-D'accord, je dois le reconnaître tu te souviens parfaitement de tout, dit Kébin en me souriant.

-Mais que s'est-il passé ?, demandai-je.

-Tu ne te rappelles de quoi ? A moins que tu ne te rappelles de rien...

-Si, si je me souviens avoir vu quelqu'un, Angelo, il a voulu m'enlever le bracelet mais..., je m'arrêtai perplexe.

-Quoi ? Qu'est ce qui t'inquiètes Ilby ? demanda mon père Zeus.

-Angelo, je n'arrivais pas à l'arrêter, aucuns des sorts que je lui ai envoyé n'a semblé le toucher ou l'affaiblir... Et puis c'est le noir, un noir total, il y avait un tourbillon et des ... et les Âmes... ? Non, j'étais ... morte ?

-Oui, Angelo t'avais enlevé le bracelet. Dit mon père, Zeus.

-Angelo est ton jumeau... Dis-je à Kébin. Et il est ton fils, dis-je cette fois à l'intention d'Arès.

Tous deux hochèrent la tête. Et me regardèrent en attendant des critiques peut-être... ?

-Mais, je suis vivante et j'ai toujours le bracelet. M'exclamais-je en secouant mon poignet où se mit à tinter le bracelet.

-Une fois que tu seras entièrement rétablie tu pourras l'ôter mais saches que désormais il te fournit de l'énergie... Dit mon père, et en même temps il se retourna et sortit.

Je remarquai Kébin sourire légèrement. Les autres ne tardèrent pas à sortir à leur tour, quant à Kébin, il est resté un peu plus longtemps à mes côtés puis il est parti après m'avoir effleuré la joue de ses doigts gelés.

-« Athéna, viens s'il te plait », envoyais-je à ma sœur mentalement 

Athéna n'apparut pas longtemps après l'envoie de ma demande à mes côtés.