Mon cœur se serra. Ma gorge en fit de même. Je me raclais la gorge plus qu'il n'en était nécessaire. Je fermais les yeux et répondis.
- Ouais. Je crois bien.
Philippe lâcha l'éponge et se tourna vers moi.
Je sentis mes joues rosir. Je brossais mes cheveux de la main, sans le regarder pour éviter qu'il ne voit mon trouble.
- Et c'est tout à fait normal parce que vous avez plein de qualités physiques et morales qui plaisent aux femmes. Dis-je en toussotant.
Philippe rit.
- Vous êtes mignonne ! Vous ne pouvez pas dire ce que vous pensez vraiment sans en ajouter une dose !
- Mais je vous en prie moquez-vous de moi autant que vous le souhaitez ! Dis-je en lui faisant un grand sourire hypocrite et quittais la pièce pour ne pas m'humilier davantage.
Pourquoi devait-il tout le temps poser ce genre de questions embarrassantes comme ça quand je n'étais même pas prête pour ça??
Je retournais dans la cuisine pour prendre mes protections périodiques sans lui adresser un regard.
*
* *
Je ne lis pas le livre une fois dans ma chambre. Ça me faisait repenser à la soirée ''festive'' d'hier. Que je préfèrerais ne pas me remémorer. Dire que *ça* avait débuté à cause d'un passage dans le roman.
Je soupirais. Si je fermais les yeux. Des bribes de la soirée d'hier me revenaient. Je ne voulais pas y penser et voilà que mon cerveau faisait défiler les souvenirs dans ma mémoire.
Et mon comportement ! Je m'étais vraiment comportée d'une façon qui ne me ressemblait pas. Comme si j'avais été ''pervertie" en quelque sorte. Dire que les gens qui me voyaient, pensaient que j'étais une fille sérieuse et coincée...
Je pensais aussi que j'étais sérieuse et jamais capable d'agir de cette façon- là.
Je me mordis les lèvres.
Philippe, m'avait fait aussi ressentir des choses que je n'avais éprouvé avec personne d'autre, ce jour-là. Il est vrai que je n'ai pas eu beaucoup d'expérience sexuelle mais Philippe était sensass ! (Même si ça me fait rougir et je me sentais coupable de pebser ça)
Je n'avais jamais ressenti ce genre d'émotions et de sensations de ma vie. Rien que d'y penser, j'avais des papillons dans le ventre.
Je secouais la tête et décidais de lire le livre pour en savoir la suite. Tant pis pour mes souvenirs d'hier...
*
* *
Il fut tard bien vite. J'avais passé toute mon après-midi à lire le livre de Philippe sans m'en détacher une seule seconde. En même temps, l'action était si trépidante: Philipprme avait une belle façon d'écrire les choses.
Si je m'étais arrêtée dans ma lecture c'était parce que je voulais poser des questions à Philippe sur le moment oû Barbara voulait présenter Frédérique à sa famille. Je le trouvais dans l'ancienne chambre d'Annah, il tapait à toute vitesse sur son clavier. Quand j'entrais dans la pièce, il ne leva pas les yeux vers moi. Décidant de ne pas le déranger je retournais dans ma chambre, lire mon livre.
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Olympe
ChickLitElle est le lien qui me garde en vie alors qu'elle ne l'est plus. Olympe a été celle qui m'a permis de le rencontrer lui... Tu resteras à jamais dans mon cœur... Olympe