Ça y est.
On y était.
Annah allait déménager avec son apollon.
J'étais triste de me séparer d'elle. Elle et moi, on avait partagé tellement de choses...
Maintenant on ne pourrait que se les partager à distance et par téléphone.
•Tu pourras te concentrer pleinement à la recherche d'un petit copain comme ça !
•Oh arrête, dis-je en rigolant. Sérieusement: tu vas me manquer.
Je la serrais dans mes bras et la laissais partir.
Je m'assaillais sur mon canapé et allumais la télé, sentant les larmes me venir aux yeux: il devait bien avoir une idiotie qui pourrait me divertir, n'est-ce pas?
*
* *
Je perdis ma bonne humeur, au fil de la semaine parce que je n'avais personne à qui parler parce soit: cette personne s'était installée avec quelqu'un d'autre et que cette autre personne avait un coup de pied dans le tibia de ma part et qu'à cause de cela je m'étais enfuie lâchement sans avoir la force de m'excuser.
En parlant de ça, je n'avais toujours pas eu le loisir de le revoir pour le faire. À nouveau...
Parce qu'en plus de lui avoir donné un coup de pied ce n'était pas la première que je devais lui en présenter.
En gros: tout allait de travers en ce moment.
Je soupirais et sortit du vestiaire en traînant des pieds, après avoir fini de m'habiller. J'allais à ma caisse et attendit l'arrivée de clients.
•Ah, au fait Ella: quelqu'un te demande dans l'autre boutique. M'informa de mon collègue
• Ah bon ? Ça fait depuis longtemps ?
• Nan...
Intriguée je quittais ma caisse et me rendit dans l'autre boutique. Je m'avançais et cherchais du regard la personne qui pouvait bien m'attendre...
Quand je vis l'écrivain se lever puis se diriger vers moi. Doucement, je fis demi-tour et retournais à mon poste.
• Vous n'allez pas vous enfuir ? Me demanda-t-il d'une voix amusée.
Je me retournais toute honteuse, comme prise sur le fait.
• Bonjour... Comment...allez-vous ?
• Vous voulez dire depuis votre coup de pied magistral dans le tibia ?
Je sentis mon visage s'enflammer et acquiesçais du menton.
•J'ai un petit bleu mais ça va...
•Je...suis navrée...! Commençais-je à m'excuser.
• Et si on dînait ensemble ce soir? Me coupa-t-il soudainement.
• Hein ?
Sonnée, j'entrouvris la bouche ne sachant quoi répondre.
•Puisque vous ne répondez pas je suppose que c'est un non ?
• Au contraire ! Répliquais-je. J'accepte avec joie!
L'écrivain sourit. Je le lui rendis à mon tour.
*
* *
Cette fois encore, il m'attendit jusque la fin de mon service. J'avais quelques inquiétudes mais j'essayais de ne pas les montrer et le suivit.
Il me fit monter dans sa voiture et démarra.
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Olympe
Genç Kız EdebiyatıElle est le lien qui me garde en vie alors qu'elle ne l'est plus. Olympe a été celle qui m'a permis de le rencontrer lui... Tu resteras à jamais dans mon cœur... Olympe