6lancieuse

Chapitre 15: Éclatement

Alex - "Je ne veux pas te faire de mal Manon, mais...je suis ton meilleur ami et...je crois que je me dois de te dire la vérité.

Moi - Mais de quoi tu parles explique toi Alex !

Alex - Quand tu m'as parlé de tes problèmes pendant les vacances, je suis venu ici car ma mère avait un déplacement dans le coin, j'en ai profité, sans te le dire, c'était la rentrée chez toi quand je suis arrivé mais pas encore chez moi. Je suis venu à la sortie de ton lycée, et dans ton dos, ton Julien là, et bah il rigolait avec une fille et il en embrassait une autre, et après elle est même allée chez lui... Désolé Manon de t'annoncer ça comme ça, mais ce n'est pas un mec bien. Il se fou de toi. Il te trompe. Je préfère que tu le sache maintenant, tu mérites bien mieux que ce minable, tu es une fille formidable. Tu sais, si tu veux rencontrer d'autres gens, j'ai mon cousin qui à emménager dans le coin, je lui ai parler de toi, tu devrais le rencontrer, je suis sûr que vous vous entendrez super bien !

Moi - Mais attend tu te fous de moi la ! Je sais très bien qu'il était avec cette fille ! Mais c'était il y a plusieurs mois et c'était contre son grès ! Alors arrête de le rabaisser tu ne le connais pas ! Et c'est quoi ce plan pourri pour me refourguer avec ton cousin !

Alex - Ok, ne t'énerve pas je ne savais pas, mais à ta place, je me méfierais de lui. Et pour mon cousin...Bah en fait il m'a menacé de dire à ma mère que je fume si je ne lui trouvais pas une copine dans moins de deux semaines...donc j'ai pensé à toi..."

A ce moment-là, Julien arrive derrière moi et me prend par le cou.

Julien - "C'est quoi le problème ?" Dit-il en regardant Alex

Moi - Rien t'inquiète chéri. On va arranger ça.

Julien - Ok. Mais s'il y a quoi que ce soit, je suis juste la hein.

Moi - De toute façon, on n'a plus rien à se dire."

A ce moment-là, Lisa revient.
Nous restons ensemble pendant une heure encore.
La porte sonne, c'est le père d'Alex qui viens le chercher. Je le raccompagne.
Au moment de partir, je lui dis discrètement :

Moi - "On continue à être en contact. On essaye de rester ami et d'oublier ça..."

Il acquiesça de la tête.

Nous avons passé la soirée avec Julien et Lisa à rêver de notre futur voyage qui aura lieu dans moins d'un mois.
Ils repartent tous en fin de soirée. Après avoir remercié ma mère pour cette magnifique journée, je suis allée me coucher, puisque je dois aller en cours demain.

Je me réveille.
Il ne reste plus que deux semaines avant les grandes vacances. J'appréhende un peu les réactions d'Inès et de sa bande, mais grâce à mon chéri, je n'ai plus grand chose à craindre.
Une fois arrivée dans la cour, je rejoins Julien, je l'embrasse immédiatement, je me retourne et vois Inès arrivé vers moi, folle de rage.

Inès - "T'as réussi ton coup hein !? D'abord tu le sépare de moi, et ensuite tu te le tape ! Mais t'es vraiment qu'une salope ! Ça ne t'a pas suffi de te faire Théo et de le larguer après faut déjà que tu te trouves une autre proie hein !

Julien - Oh tu vas te calmer ! Déjà si je suis parti, ce n'est pas à cause de Manon, mais à cause de ton attitude de garce, de ta méchanceté gratuite, et au fait que j'en pouvais plus que tu me fasses du chantage en permanence pour qu'on reste ensemble, ensuite tu vas lui parler autrement et respecter les gens pour la première fois de ta vie ok !? Et pour finir arrête de voir que tout le monde couche avec tout le monde parce que ici, qui c'est qui as voulu venir chez moi en espérant qu'on le fasse et qui s'est fait jeter comme une merde par un mec qui as compris que tu pensais qu'à ça !? Et bah c'est toi. Alors maintenant tu vas gentiment aller dans ton coin et nous foutre la paix d'accord ?"

Un blanc s'installe, puis Inès rétorque :

Inès - "VOUS ALLEZ ME LE PAYER !!! JE VOUS JURE QUE VOUS ALLER ME LE PAYER !"

Julien - Mais oui bien sûr. C'est ce qu'on verra."

A ce moment-là, le surveillant arrive.

Surveillant - "Quel est problème ici ? Calmez-vous mademoiselle.

Inès - C'EST DE LEUR FAUTE ! ILS ME FONT VIVRE L'ENFER !!!

Surveillant - Écoutez, je crois qu'il y a déjà eu des problèmes entre vous trois, vous allez retourner chez le directeur.

En montant à son bureau, je repensais à la phrase d'Inès, "Ils me font vivre l'enfer". Si vous saviez comme je ris intérieurement. Elle ose dire ça après tout ce qu'elle m'a fait vivre durant l'année...
Nous arrivons dans le bureau du directeur.

Directeur - "Encore vous. Quel est le problème cette fois ci ?

Julien - Elle est jalouse que je sorte avec Manon et non plus avec elle. Inès pense que je l'ai quitté pour elle, mais si je suis parti, c'est parce qu'elle me faisait du chantage pour qu'on soit ensem...

Inès - C'EST N'IMPORTE QUOI ! ON S'AIMAIT JULIEN ! ARRÊTE DE NIER QUE C'EST CETTE TRAÎNÉE QUI T'AS ENLEVÉ A MOI !

Directeur - SA SUFFIT ! Je vous ai déjà dit que j'avais autre chose à faire que de suivre vos amourettes à tous ! Je me fiche de qui sors avec qui. Alors calmer vous Inès ou je vais devoir appeler vos parents. Et merci de surveiller votre langage et respecter vos camarades !

Inès - MAIS J'Y SUIS POUR RIEN MOI !!!

Directeur - Visiblement, il n'y a aucune issue de discussion possible. Vu que ce n'est pas la première fois que j'ai affaire à vous, je vais donc vous faire nettoyer tout le lycée ce soir Julien et Manon, quand a vous Inès, puisque vous êtes dans un état inacceptable et que je vous ai déjà reçu diverses fois pour beaucoup de raisons que je n'évoquerais pas en ces lieux, je vous renvoie chez vous et ne revenez pas avant la semaine prochaine."

Une semaine de tranquillité contre un petit nettoyage avec Julien, j'accepte avec plaisir.

Toute la cour était choquée du comportement d'Inès qui continuait à hurler en gesticulant tandis que ses parents la tiraient hors du lycée vers leur voiture.
Nous n'avons pas pu nous empêcher d'éclater de rire avec Julien face à cette scène hilarante. C'était comme une grande vengeance personnelle de voir toute la cour se moquer d'elle. Je sais que je déteste les moqueries, mais au moins, la cible change, et elle, elle l'a vraiment méritée.
Le soir, nous avons donc effectué notre punition sans trop rechigné, prêts à passer une super semaine.