Fire Crush - Edité et en vente-

Coincidence

Marjorie. Même Soir. La Recouvrance.

- C'est une question délicate. Je ne connais pas ta relation avec ton frère, me dit Neptune tout en se dirigeant vers la cuisine.

Je le suis et son admirable fessier me donne des envies d'encore...

- Tu veux manger quoi ? me demande-t-il en arrivant dans la pièce et en me faisant signe de m'asseoir.

- Je ne suis pas très compliquée. Ce que tu as, ça m'ira très bien.

- Pommes de terre au four et steak ?

- Hmm... Un homme selon mon cœur, je réponds l'eau déjà à la bouche.

Je m'approche de lui et prends le saladier de pommes de terre des mains.

- Occupe-toi du steak pendant que je pèle ces demoiselles.

Il approuve.

- Ne lésine pas sur la quantité Diane.

- T'inquiète, je crois que je pourrais manger autant que toi tellement j'ai faim.

Il commence à s'activer et à sortir tout un tas de choses des placards.

- Alors, me dit-il, ton frère et toi... Raconte. C'est quoi l'histoire ?

Je commence à peler les pommes quand soudain, il m'arrête :

- Attends ! Tu as oublié un truc.

- Quoi ? fais-je étonnée.

Il ouvre un tiroir, et en sort un minuscule tablier en demi-lune blanc.

Je hausse un sourcil.

- Fantasme ? je demande amusée.

- Non, protection, me répond-il sérieux.

Puis avec un sourire en coin, il m'attire vers lui, me place dos contre son torse, passe le tablier devant moi en effleurant ma cuisse. Sa main repasse ensuite entre mon dos et son ventre et je le sens qui noue le tablier dans le creux de mes reins. Sa bouche souffle dans le creux de mon cou...

Putain, il arrive même à m'exciter avec un simple bout de tissu...

Il me met une claque sur les fesses.

- Tu disais ?

J'inspire et secoue la tête pour retrouver mes esprits.

- Allumeur sournois...

- Je sais.

- Tu me le paieras.

- J'espère bien.

Je me mords la lèvre et détourne les yeux, vexée et ulcérée d'avoir autant de mal à me contrôler en sa présence. Où est donc passé mon contrôle légendaire ? Je pèle ma première patate avec hargne.

- Elle est déjà morte, tu sais ? Inutile de la torturer, éclate-t-il de rire en mettant le steak à cuire.

Je lui balance une épluchure à la figure.

- Bon alors, ton frère et toi ?

Il prépare une marinade et plonge les steaks dedans.

- Non. Tu n'as pas mérité de savoir. Tu n'es qu'un abominable cuistot pervers qui mate son commis...

- Et je ne le nie pas. Allez dis-moi, je te jure, je reste sage.

Je soupire et attaque le pelage de ma sixième pomme de terre.