Chapitre 15

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Je me réveille en sursaut. Notre voyage avait continué sur le dos des dragons apparuent respectivement par chacun d'entre nous. Bell se trouvais sur celui d'Ingald, car il avait définitivement adopté ce dernier. Je profita du fait que personne n'était réveillé pour regarder l'évolution de ma blessure. Lorsque je relève ma manche, mon dragon s'agite doucement mais je suis obnubilé par la tâche de miasme qui c'était élargis, comme je le pensais. Contre toute attente, l'évolution avait été telle que la grande marque noire était désormais à peine caché par la manche. Je tenta de concentré la magie des ténèbres pour la réduire. Si cela avait fonctionné, c'était à peine visible. Je souffla. Ingald ouvra alors légèrement les yeux sur le dragon qui se trouvais à côté de moi. Je cacha en panique le miasme tandis qu'Ingald se rendort. Je souffle à nouveau, de soulagement cette fois. Il ne l'a pas vu. Je regarde rapidement le décors autour de moi, comme à mon habitude. Il y a des multitudes de chutes d'eau où l'aube du soleil vient se reflété; créant des arc-en-ciel et des lumières brillantes. Les forêts verdoyantes se découpent à l'horizon du ciel bleu, à peine couvert par quelque nuages. Tout autour de nous, il y a des falaises. Les décors se répétaient tout le temps et pourtant ils étaient différents. Quelques heures après, Ingald et les autres se réveillèrent. Nous atterrissons pour prendre le petit déjeuner, à base de quelques fruits, de pain et de lait. Les provisions diminuait assez rapidement car nous étions désormais 5, mais nous ne pouvions pas nous permettre de faire un stock en chemin, les mages de Al-vor et les propriétaires de Bell étant sans doute sur nos traces. Les dragons, consommant énormément d'énergie et le jour étant levé, nous décidons de continuer la route sur des chevaux sauvages, "domestiqué" grâce au pouvoirs de la flûte. Lorsque Bell et moi même avions tenté de nous élever sur nos montures, celles si dédaignaient alors nous prendre. Je continue donc de joué un morceau, beaucoup plus calme et mélodieux, pour apaisé les bêtes et enfin grimper sur leur dos. Je m'étonnerait toujours des pouvoirs de cette flûte. Une fois tout le monde installé, les grands étalons se jettent dans une course effrénée, guidé par la jument blanche de Bell. Le paysage est tout aussi magnifique vu d'en bas. Les reflet de lumière traversent entre les feuilles des quelques arbres présent, des cailloux imposant jouent entre des court d'eau, les animaux sont autours de nous en masse. Si nous étions pas aussi pressé par le temps, j'aurais voulu profiter de l'occasion pour jouer avec eux. Mais nous l'étions. La forêt et les falaises laissèrent place à de grand champs cultivés, entre coupé par des routes de terres, signe que nous nous rapprochons d'une ville. Et en effet, un peu plus loin nous approchons d'un petit port remplis de bateau avec un village où les rues remplis de maison rouge étaient animés. Bell se dirige rapidement vers le port, plus précisément un petit porche de bois où se trouve une gondole. Un vieux monsieur s'approche.

- si c'est pour la gondole les P'tit gas, vas falloir m'payer. Y'en a marre des voleurs.

- Combien ?, demandais je par curiosité.

- 95 Blasht. Pas moins.

Nous aurions pu tout simplement faire apparaître un animal marin. Mais à priori ça ne fonctionnais pas comme ça. Ingald sortis les 95 Blasht de sa poche. Le vieil homme les encaissa et nous aida a monter dans la gondolle qui chavira a chaque fois que quelqu'un montait. Lorsque nous fûmes tous a bord, il nous jeta deux rames et poussa l'embarquation a l'aide de son pied. Munis des deux rames, Ingald et Ailinn commencèrent a ramer, guider par Bell tandis que l'homme agé, resté au quai, rigolais d'un rire malsain. Notre barque et nous même voyageons en direction de Cortis. Cependant, après a peine une vingtaine de minutes et lorsque le village n'etait plus dans notre champs de vision, un air glacial se fit ressentir.

- Oh merde, s'exclamèrent mes compagnions, un cris à peine étouffer par un Bell plus poli.

Je n'eut pas le temps de demander ce qui leur avait fait pousser de telles insultes, lorsque je vis des mouvements dans l'eau. D'un très gros animal. Soudain, une créature qui devait facilement être trente fois plus grande que moi sortis de l'eau, d'abord par curiosité. Elle avais deux yeux jaunes de chaques côtés, trois rangés de dents acérés avec une haleine de chacals, une peau verte et pour le reste du corps, je ne pouvais pas en dire grands choses, si ce n'est qu'il avait une crête de la même couleur que sa peau, car le brouillards c'etait rapidement levés, et il venait de replonger sous l'eau. Je regarda inquiète Ingald dont le visage en decomposition ne me rassura pas le moins du monde. Surtout venant de lui ! Je commenca a trembler comme une feuille. La fièvre commenca à rougir mes joues. Ailinn qui avait croisés mon regards, devient presque translucides. Il allais se lever pour me rattraper mais, déséquilibrée par le chavirement de la barque, je tomba a la reverse du mauvais cote. Ettoufés par l'eau autour de moi, j'entendis le cris d'Ingald retenus par Nyalen qui essayais de le resonner qu'ils ne pourraient pas me sauver, cela serais trop dangereux. De mon cotés, j'essayais de me debattre de toute mes forces mais j'étais prisonière de ces ténebres. Ma marque de miasme s'etait encore étendus, je le savais. Elle semblais désormais réponde a l'univers obscurs qui m'entouraient. Lorsque je tourna la tête, quatre yeux jaunes me fixaient du regards. J'eus seulement la forces de sourire et une pensée se figea dans mon esprit:

"c'était tellement marrant avec eux. Bien plus que dans mon monde. Dommage que je n'ai pas pu rester plus de temps. Mes yeux se fermèrent sur cette pensée."

Je me reveilla en sursaut, crachant le fond d'eau qui se trouvais encore dans mes poumons et qui me brulaient. Instinctivement, je regarda autour de moi. Le décor ne ressemblais pas a mon monde... J'etais donc toujours dans Mestrea ! Un hoquet de satisfaction s'echappa de ma bouche. Lorsque je m'appréta a me relever, je me retrouva dans l'incapacité de bouger. Un garcon d'à peu près mon âge se pencha jusqu'a mon champs de visions.

- Ne bouge pas ! Le miasme rique de s'étendre !

Par reflèxe, je m'éxécuta. Il applica une serviette froide sur mon bras, qui me fit pousser un cris aigus de souffrance.

- Oups.. désolé !

C'est alors que je remarqua quelque chose, entre deux douleurs aigus. Il avait un accent étrange. Un accent très familier. Comment dire... un nouvel élancement de douleurs arreta le fil de mes pensés.

- Je suis vraiment désole si je te fait mal !

- Pas grave, j'en ai vu d'autre, repondis je en serrant les dents.

- N'empêche qui aurait pensés qu'une telle maladie pouvait ce developper dans ce monde, souffla t-il émerveiller.

"Ce" monde. Mais oui ! C'était ça qui me semblais tant familier ! Nous venions du même monde !

Le Monde Magique De MestréaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant