Le Monde Magique De Mestréa

Chapitre 6

Le mandragoras et moi étions retourné à la vallée pour le remettre avec les siens, comme me l'avait demandé Ingald. Lorsqu'on arrive, il me prend la flûte des mains et commence à en jouer. Bon nombre de monstres s'étaient approchés de nous, avec l'attention de jouer avec le mandragoras. Sa mélodie devient de plus en plus douce et jolie, et les loups s'endorment. Le mandragoras ferme les yeux et me tend la flûte. Je le remercie en la prenant et lui caresse la tête. Je range la flûte en bois au niveau de ma jambe et lorsque je relève la tête, le mandragora avait disparu. Alors je retourne à la maison. Dès que j'arrive, Ingald m'interpelle.

- Mizumi ? Tu veux aller en ville avec moi ?

- Ouiii, répondis-je pleine d'entrain.

- Bien. Allons-y alors.

Ingald s'envole; je fais pareil. Les décors magiques se succèdent les uns après les autres. Des montagnes qui viennent gratter le ciel, de grandes forêts, des vallées... Alors que j'observe les paysages, mon ventre se met à grogner et mes ailes disparaissent. Je tombe en chute libre et Ingald sans rend compte que bien après. Je mise le tout pour le tout en espérant que je puisse faire de la magie. Je me concentre, visualise un courant d'air chaud pour m'arrêter dans ma chute; et commence à faire l'invocation. Je vois vaguement des cerceaux transparents avec les mots ce manifesté au bout de ma main. Ingald crie mon nom au loin mais je ne l'entends déjà plus. Le vent se durcit sous mon ventre, ralentissant drastiquement ma chute. Alors que j'arrive à 3 mètres du sol, le vent se sépare et je tombe sur le sol.

- Mizumi ! cours !

Je me retourne et vois un dragon, beaucoup plus gros que ceux que j'avais vus dans la vallée où j'avais rencontré les mandragoras, et surtout, a l'air beaucoup plus méchant . Je me mets à courir mais ma cheville me tire. Bah voilà, il fallait que je me la torde !

- Oh oh...... Aiiiiiiie, m'écria je essoufflais, ma cheville me brulant, et le dragon s'approchant de plus en plus

- Arrête de courir et baisse toi putain, grogna Ingald qui s'était poser un peu plus loin derrière.

Je m'étalai par terre, choquer d'entendre des gros mots sortant de la bouche d'Ingald. Les griffes du dragon me frôlent de très (très) près sans me toucher. Le dragon, lui, continu son chemin, se dévouant sans doute à une autre cible. Ingald s'approche de moi en me criant dessus mille reproches mais il les dit tellement vite que seules des phrases incompréhensibles en sort dans lesquels j'entends vaguement "conne", "bouffe", "magie", "danger"... autant vous dire que je n'avais rien compris. Il se calme avant d'enchainer:

- Allez lever toi, c'est dangereux de voler la nuit, faut qu'on attende la ville.

- À propos de ça...

- Qu'est-ce que tu as encore ?

- Je me suis... tordu la cheville.

Il souffla et m'attrapa par le bras avant de me lever avec tellement de faciliter que je me demandais si je faisais bien 60 kg.

- Tu peux voler ?

- C'est-à-dire que j'ai faim...

- Démerde toi. Oh et si tu veux, il y a des pommes dans l'arbre d'a coté.

Il me dit de me débrouiller mais en fin de compte il m'aide. Faudrait qu'il sache, pensé je en souriant. Je trottine tant bien que mal jusqu'à l'arbre et je me goinfre de pomme.

- Bon, l'estomac sur pâte, tu es prête ?

Je m'étire un peu, avant de faire oui de la tête.

- Ça tombe bien, on vient de perdre 30 min. Va falloir se grouiller.

Ingald partis en trombe sans m'attendre, alors j'essaie de le suivre. Je sors mes ailes hésitante en me convainquant que je vais pouvoir voler. Les ailes deviennent de plus en plus virulentes. Elles battent tellement rapidement qu'elles risquerais sans doute par bruler. Lorsque la ville se dessine, j'ai l'impression que toutes mes forces s'anile. Nous nous posons enfin et je m'écroule au sol.

- Bon, monte sur mon dos, je te porte

- Oh merci !

- Ce n'est pas par gentillesse mais seulement parce que je n'ai pas envie de rester dans la rue.

Ça paraissait étrange.

Il me met sur son dos, les mains sous mes fesses pour me retenir, avant d'aller vers un petite bâtisse.

- Tu ne m'avais pas dit que tu n'avais plus d'argent ?

- Oui je n'en avais plus; mais toi aussi maintenant.

- Nan ! Pas mon argent !

- DOM-MA-GE, me dit-il un sourire jusqu'aux oreilles..

On rentre dans le bâtiment de l'accueil. Une femme a la forte poitrine, nous accueille.

- Bonjour ! Pour deux ?

- Oui s'il vous plaît. Pour une semaine. Serait-t-il possible d'avoir la chambre réserver au nom d'Ingald Elvenstar ?

- Ça vous fera 250 blasts.

- Adieu mes économies..., soufflai-je.

- Tu as dit quelque chose ?, me demanda-t-il.

- Non non.

Nous nous dirigeons vers la maison que nous avais donné l'accueil. Il s'agissait d'un vieux manoir un peu plus reculer dans la forêt. Lorsque nous nous approchons, des voix se font entendent. Ingald pousse la porte, avec moi sur son dos.

- Attention, s'écrit une voix presque directement après que nous ayons pénètre dans la demeure.

Ingald attrape l'objet qui volait vers nous, manquant de me faire tomber.

- Nyalen, tu m'expliques pourquoi il y a un couteau qui vole vers moi a chaque fois que je rentre dans cette maison

- Je me demande, répondit ladite Nyalen d'un ton desinsvolte.

- Bon je prends la même chambre que d'ab' et on fera les présentations demain ok ?, répondit Ingald avant de s'éclipser vers la chambre la plus au fond.

Là, il me jeta sur le lit avant d'éteindre la lumière et de s'installer à cote de moi.

- Désole mais pour cette nuit on dors ensemble et demain, faut qu'on parte avant qu'ils se réveillent.

Je murmurai un "d'accord", avant de m'endormir. Lorsqu'on se réveille le lendemain, il faisait à moitié encore nuit. Nous passons dans une ruelle où j'aperçois un panneau d'affichage avec des missions diverses.

- On peut faire ça ?, demandais-je.

- Tant que ça rapporte de l'argent, me dit-il en levant les épaules.

- Donc tu peux faire autre chose que voleur ?, demandais je étonnée.

- Oui. Violeur.

Je regardai bouche bée Ingald.

- Ne me dis pas que t'y a cru, me dit-il en rigolant.