Chapitre 12

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Ingald me tire les joues.

- MI-ZU-MI !

- Ouais jch chais jche chuis décholé ! (ouais je sais je suis désolé)

- Mizumi ! Non de dieux je t'avais dit de ne PAS UTILISER les pouvoirs obscurs !

- chetait pas attenchionnel ! (ce n'était pas attentionnel)

- Alors fait attention !

- Lâche mes choux ( lâche mes joues)

- Tes choux ? Ah oui euh désolé, me dit il en lâchant mes joues avant de les masser.

Je me les frottai à mon tour. Il avait pincé drôlement fort ! Ingald prend la viande et la met sur son dos. J'enlève mon t-shirt et met tous les fruits à l'intérieur.

Non je nétais pas nue mais cela suffisait à Ailinn car il cria avant de se cacher les yeux.

- Habile toi ! Rhabille toi !, cria Ailinn lorsque nous arrivons à lorée des bois.

- Oui bah tu permets ? Faut que je dépose les fruits.

Je mis les fruits sur le sol avant de remettre mon t-shirt. Tout le monde avait faits assez de provisions pour au moins deux jours ; alors nous ne nous attardions pas. Nous chargeons chacun des ingrédients dans des sacs replis de glaces et mettons le tout sur le dragon de Nyalen (ce dernier avait l'air de se moquer carrément de la charge sur son dos comme s'il n'avait rien du tout). Nous rangeons tout ensemble le campement avant de mettre nos sacs sur nos dos.

- À la une ; à la deux et a la trois !

Nous sortons tous ensemble nos ailes (les miennes recouverts du voile magique au cas où) et nous nous élançons dans le ciel... Contre toute attente, en même pas une heure ou deux, nous apercevons une grande ville. Nous atterrissons devant une grande arche de pierre d'au moins une dizaine de mètres et du double dans la largeur, orné de grandes portes de fer. De grand drapeau flotte au vent ; et devant la majestuosité du bâtiment je n'aurais même pas vu l'écriteau ou se trouvais le nom de la ville écrit en lettre d'or : AL-VOR. D'un commun accord, nous nous dirigeons vers la grande porte imposante où se trouvent de nombreux écrits en lettres anciennes.

Déjà que je comprenais à peine l'écriture moderne vous imaginez l'ancienne ? Pour vous donner une petite idée de mon calvaire imaginer des hiéroglyphes égyptiens avec des kanji japonais ; le tout avec une pointe de russe... j'ai pris avec les exemples que je connaissais mais je suis sur que cette écriture serait encore bien trop simplifiée. Ça ne m'empêchait pas de m'émerveiller devant la beauté de l'écriture. La moderne, elle, avait deux styles d'écritures : une ressemblante à de la gothique textura pour tout ce qui étais écriteau et annonce (donc une écriture universelle qui m'arrangeait bien car proche de la mienne avec cependant quelque fantaisie en plus) ; et... celle ressemblant à du tamoul (merci mon voyage aux Indes du sud qui en fin de compte n'aura pas servi à grand-chose). Ça donnerait ça :

மனிதப் பிறவியினர் சுதந்திரமானவர்கள்; மதிப்பிலும், உரிமைகளிலும் சமமானவர்கள்.

Et encore ça c'est quand le dialecte ne change pas d'un endroit a un autre. Donc j'avais juste abandonné tout espoir de lire cette écriture ; demandant de temps en temps à Ingald qui semblaient beaucoup plus à l'aise qu'Ailinn ou Nyalen.

- Eh oh ! Mestréa a Mizumi ; je répète Mestréa a Mizumi!, s'écria Ingald en rigolant.

Je sursautai ; encore une fois perdu dans mes pensées. Lorsque ma vision se réadapta à la lumière, je découvris le pont-levis en bois blanc où se trouvait un peu plus loin la base d'une grande muraille. Un peu plus haut se dessinaient la ville en hauteur ; une ville blanche avec des toits rouges et de très hauts bâtiments dont je ne connaissais pas la signification. Ingald me prit par la main pour m'entrainer dans la grande de ville avant de lancer à Ailinn et Nyalen un « trouver une auberge pas chère ; on fait pareil de notre cote et on se contacte par brume magique ! ». Nous nous baladons entre les grandes ruelles ou se trouvons de nombreuses maisons, séparé par de plus petites ruelles. Honnêtement, je trouvais cela vraiment pas pratique pour quelqu'un d'étrange à cette ville car c'était un coup à se perdre.

Et devinez quoi . On s'est perdu. Oui oui ; c'est nul.

Enfin ; c'est peut-être grâce à ça que l'on a trouvé la guilde d'aventurier. Ingald pousse la grande porte marron rouge du bâtiment tandis que je regardais derrière nous. Nous Etions assez haut pour voir au-delà des murs. La ville était entourée de forêts et sur un côté se trouvait des montagnes. Ingald me tapota l'épaule. Je me retourne et découvre une grande pièce avec une toiture très en hauteur où volaient des bougies blanches et rouges. Sur les côtés se trouvaient de longues tables avec des bancs ; le tout en bois et rempli. Une ambiance festive, insouciante, décontracté et bonne enfant se mélangeait au rire fort des hommes arrosé d'alcool entre lesquels des serveuses zigzaguais, des plateaux remplis (de bière?) sur chaque main. Ingald s'était dirigé vers l'accueil pendant que je contemplais la salle ; alors je le rejoins.

- pour 4 personnes pas chères., entendis-je lorsque je me rapprochai de lui.

- Vous avez une petite maisonnette pour 300 Blasht dans le centre-ville si vous voulez.

300 Blasht ?! Pensais-je intérieurement.

Ingald me regarde.

- Attendez deux secondes, il faut que je contacte les autres futures habitants.

- Par brume magique ?

- Oui. Vous avez un générateur dans la guilde ?

- Gratuit, au fond de la salle, nous dit-elle en nous montrant un coin un peu obscur.

Ingald me fait signe de l'attendre ici. Et moi qui voulais voir comment sa fonctionnais ! Je me dirige vers la porte pour continuer d'observer le paysage quand une main me saisit au poignet avant de me tirer.

- T'es belle « hic » toi, me dit un adolescent d'à peu près mon âge.

On avait le droit de servir de l'alcool à des mineures ?

- Hum.. hum.. excusez moi, es ce que vous pouvez me lâchez ?

- Viens donc boire avec nous. Lâche ce ringard avec qui tu traine tu t'amuseras beaucoup plus !

OK. si j'avais été calme tout le long la, j'en pouvais plus. Doù es ce qu'il traitais Ingald de minable !??? Je retourne le bras de mon assaillant. Assez pour qu'il me lâche mais pas pour le blesser.

- Tu ne le connais pas alors tu parles pas en mal de lui, OK ?

- Oooh la gonzesse sénerve, s'exclama un homme a la table dà coté

Maintenant que j'y regarde bien, seule les hommes étaient décontracter et en surnombre. Les femmes, elles, étaient sois serveuse, sois assise sur les jambes de quelqu'un. Autant dire qu'elle nétait pas respecté.

- Vous me touchez encore une fois et...

- Mizumi ne ténerve pas, me coupa Ingald en me prenant par la taille.

Je me crispa légèrement au contacte de ses larges mains chaudes.

- ...Celui qui l'as touche encore une fois, c'est moi qui le bute, finis par dévoilé Ingald.

Et lui qui disais que je ne devais pas m'énervé !, pensais je amusée.

Le Monde Magique De MestréaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant