Chapitre 23

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Les larmes jaillissent de mes yeux. Je me rappelle de tout. Tout. Je suis pris de spasme. Le message sur mon téléphone s'affiche sans que je l'ouvre.

La porte entre les mondes ne se ferme qu'après 24h”.

24h. Je regarde mon téléphone qui affiche 18h. Je ne sais pas quand je suis arrivé dans mon monde alors je regarde quand même dans mon placard, ma main serant mon pendentif à nouveau fermé. Et la je la voie, la lumière bleue. Un sourire se dessine sur mon visage et je me jette à coeur joie dans la lumière, comme cela avais été la première fois. Le ciel bleu s'élève au dessus de ma tête et dans sa contemplation, j'en oublie que la première fois je m'étais fais atrocement mal en tombant. Le sol de Mestrea vient m'accueillir brutalement. Les fesses endoloris je me relève, avant de retomber sur le sol. Ingald se trouve au dessus de moi, ses cheveux plus long que le dernière fois que je l'avais vu.
- Mizumi ! Ça fait une semaine que je te cherche ! Je savais que tu allais revenir !

Trop occupé à regarder le visage en pleure d'Ingald, je m'y approche et l'embrasse. Il arrête de pleurer et vient répondre à mon baiser.
- Moi aussi je t'aime.

Vous savez quoi ? Je me suis quand même pris un savon. Ingald reste Ingald après tout. Ça avait du durer au moins une bonne heure. Et quand il avait dit aux autres que j'étais revenu, tout le monde autour de nous avais fait pareil en apprenant la nouvelle. Si bien que le seul à m'avoir consolé était Bear. Au moment où je vous parle il est en train de se faire engueuler par Ingald qui est devenu jaloux. Nyalen et Ailinn s'était endormis au bout de deux heures en regardant les deux se chamailler. Je pris une photo pour me venger. Elle témoignais que les deux protagonistes se tenait par la main en mêlant leurs doigts, ce qui m'avais fait sourire. Manomo et Bell, eux s'embrassaient en ignorant le grabuge qui de faisait autour deux, se qui me fit rougir. Manomo le remarqua et commença à glisser sa langue dans la bouche de Bell qui devenait tout rouge. La fillette de 8 ans souris lorsqu'elle remarqua que j'avais été trop embarrassé pour en voir plus. Ingald était revenu dans la pièce, essoufflé, suivis de près par l'ours.
- On s'en va Mizumi.
- Grrrrr, repondis pour la première fois l'ours de façon bestiale.

Ingald m'attrape par la main avant de me positionner en princesse contre son torce. Il dit un "on y va" à Manomo et joignant les propos à la parole, il s'extirpa de la maisonnée. Je connaissais la destination. Mais à la différence de la longue aventure, à l'aide d'une espèce de téléportation nous sommes arrivé en un rien de temps.
- Faut que tu me l'apprenne se tour, dit je des étoiles dans les yeux tendis qu'il se dirigeais vers la petite maison dans la clairière que nous avions partagé avant que je connaîsse les autres.
- Pour que tu disparaisses à nouveau ? Et puis quoi encore !, me dit-il en rigolant.

Ingald me redresse de façon à se libérer une main et referme la porte. Il se dirige vers la chambre et m'y dépose.
- Pas bougée, me dit-il en me montrant du doigt.
- Wouaf, fit je pour me moquer de lui, ce qui lui value un petit fou rire.

Ingald avait refermer la porte derrière lui et je m'étais exécuter. Je m'étais ensuite allongée sur le lit avant de venir rouge. On s'était embrasser ! Ouah !!! J'entendis les bruit de pas revenir et je fit mon possible pour enlever le maximum de sang qui s'était niché dans mon visage. Ingald se présentant devant moi le torce nu avec un bouquet de fleur ne fit que m'acheve. Je me mit à rougir, lui aussi. Mais il s'approcha quand même de moi et déposa les fleurs sur le lit avant de prendre ma main et de l'embrasser. Il m'y glissa alors une bague.
- Veux tu rester avec moi pour toujours ?
- Bien sûr !

Ses lèvres viennent se percher sur les miennes dans un ultime baiser.

________ 10 ans plus tard _________

Je m'étais aventuré comme à mon habitude dans la vallée ou à force de grimper le mur, j'avais finis par le monter en un record de temps. En contre bas les dragons jouaient en se battant. Je regarda rapidement derrière moi au cas où Ingald s'y trouvait, ayant finis par comprendre ou nous nous rendions à chaque fois qu'il sortais vendre nos butins et acheter des graines pour le potager flamboyant et de quoi nourrir le bétail. Après m'être assurer qu'il n'y étais pas nous nous sautons dans la vallée.

~ Point de vue d'Ingald ~

Lorsque j'étais revenu du marché, une carte postale avait été déposé pour Mizumi, Lalaith et moi. Lorsque je l'avais ouverte, j'avais découvert Nyalen, Ailinn et un petit enfant, sans doute le leurs, à Endlendard; la ville la plus technologique de Mestrea. En retournant le lettre je vis qu'il s'apprêtait à faire un "voyage magique" pour découvrir le monde avec une de leur création, un "ballon à air chaud" qui consistais à faire chauffer l'air dans le ballon avec de la magie de feu. Je leurs souhaitais qu'ils ne rencontre pas de ptérodactyles. Sur le chemin du retour je m'imaginais qu'à la maison j'étais attendu par Mizumi et notre enfant. Sauf que je me rappella lorsque je poussa la porte que ces dernières avaient une tendances magistrales à ce mettre en danger. 3, 2, 1. Je n'eus même pas le temps de pensez au zéro que je vis apparaître Mizumi et Lalaith, notre fille d'à peine 7 ans, courir entre les arbres en rigolant suivis de près par un monstrueux dragons noirs à pointes. Elles passèrent la barrière que nous avions consolider Mizumi et moi, 10 ans plus tôt, avant de me rejoindre. Le dragon bloqué à la barrière, avait fait demi tour.
- Papa papa tu as vu le méchant dragon il s'est enfuis.
- Ouaiiiiiiiiiis t'as vu Ingald, avait répondis Mizumi en rigolant.

Lalaith se jeta sur moi. Je lui dit que du gâteau l'attendait dans le salon et ne se fit pas prier. Mizumi tenta de s'enfuir a la suite de notre fille. Je l'attrape par la main et lui frotta la tête.
- Combien de fois je vous ai dit d'arrêter de taquiner ses dragons ! Y'en à pas une pour rattraper l'autre !

Elle se mit à rigoler et m'embrassa délicatement les lèvres, avant de s'enfuir en courant et de me faire un grand sourire lorsqu'elle passa la porte, l'air de dire "ces dragons c'est mes autres bébés". Je rigola doucement, seul dans notre jardin. Un bras de chaque côté de la taille je leva les yeux en l'air avant d'aller les rejoindre. C'est fou comment je les aimes.

The end

Le Monde Magique De MestréaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant