4, dear diary

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2016.10.02

Cher journal,

ça fait un moment depuis la dernière fois. depuis la dernière fois que je n'ai pas écrit.

7 jours, soit une semaine, si je sais encore compter.

Lundi dernier, après le cours de sport, j'ai attendu que tout le monde sorte des vestiaires pour aller me changer.

Je suis très pudique et puis, on se serait moqué de moi à cause de mon corps de gamin.

Je croyais être seul, alors je suis entré et j'ai posé mon sac sur l'un des bancs.

J'avais tort.

SungJae et deux de ses acolytes s'étaient cachés et me sont tombés dessus.

Ils sont arrivés par derrière et m'ont foutu entièrement habillé sous le jet d'eau glacé d'une douche.

Après quoi, ils m'ont enfermé dans un casier qui sert aux élèves pour ranger leurs affaires.

Je n'avais aucun espoir de forcer la porte.

Je me suis accroupi, et j'ai pleuré. Longtemps.

Cependant, je ne savais pas si je devais me réjouir que ce soit SungJae et non Jimin qui m'ait trouvé, où être dévasté que de plus en plus de monde se mette à me martyriser.

Mon t-shirt à manches longues était devenu transparent à cause de l'eau, et on voyait, même dans la pénombre, les cicatrices immondes de mon auto-mutilation.

J'avais l'impression de manquer d'air.

Je n'avais plus la notion du temps, mais il me semble que c'est 1heure et demie après qu'on m'ait emprisonné dans cet espace restreint, que j'ai entendu des bruits de pas de plus en plus distincts en direction des vestiaires.

Une voix furieuse s'est élevée, et j'en ai eu des frissons d'angoisse.

J'ai coupé ma respiration, tenté de faire le moins de bruit possible.

Il ne manquait plus que lui pour que mon malheur soit à son summum.

Aegi, tu es là ?

Une larme silencieuse a roulé sur ma joue.

Dis-moi où t'es caché, je t'ai cramé. Y'a tes affaires de toute façon.

J'ai fermé les yeux aussi fort que je le pouvais.

J'ai lutté pour retenir un sanglot.

Bon, c'est toi qui décide, petit sucre.

Jimin a commencé à ouvrir les portes de tous les casiers un à un, et sans aucune délicatesse.

Ça devenait de plus en plus laborieux de ne pas respirer.

Il se rapprochait de plus en plus de moi, je le sentais.

Je ne pensais pas que tu aimais jouer à cache-cache, mon ange.

J'ai prié le seigneur pour qu'il abandonne et ne me trouve pas.

Enfin là, c'est plutôt le jeu du chat et de la souris. 》

Je me suis risqué à rouvrir les yeux.

Ma porte s'est ouverte à la volée, dévoilant son visage.

Il m'a offert un resplendissant eyes-smile, qui puait l'hypocrisie et mon coeur a battu plus vite.

J'avais tellement peur que j'en tremblais.

J'aurai dû savoir que dieu n'en avait que faire de mes prières.

HARCÈLEMENT (yoonmin)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant