Elliot James

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"Confucius nous avait prévenu, celui qui recherche la vengeance devrait commencer par creuser deux tombes"

"Confucius nous avait prévenu, celui qui recherche la vengeance devrait commencer par creuser deux tombes"

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Obligatoirement, c'était une évidence ahahah this is Elliot.

Encore une ;-)

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J'aimais bien Alyssa Valdes, malgré son style de bonne soeur, elle était simple, belle sans le savoir et surtout, elle avait le coeur sur la main. Je la voyais tous les dimanches à la messe avec sa mère, elle semblait tellement à sa place et heureuse, comme si servir la communauté un dimanche matin était ce qui la faisait se sentir vivante.
Ses cheveux noirs qu'elle attachait tout le temps, ses yeux marrons foncés, son nez droit et son sourire sincère qui illuminait son visage. Elle ressemblait en tout point à sa mère, mais elle était beaucoup plus mate de peau, presque métisse. Elle avait l'air d'un ange, oui, de quelqu'un à qui on donnerait le bon Dieu sans confession.

Mais tout n'était que façade. Je m'en étais rendu compte ce jour là au collège et tout s'était éclairci dans mon esprit. Son intelligence dépassait tout ce que je pouvais imaginer à l'époque, son intelligence et sa perversité.

Je la qualifierai même de sociopathe. Tout était dans l'apparence avec elle, mais elle n'avait aucune empathie, aucun remord, aucune peur. Le pire dans tout cela était qu'elle était une excellente comédienne, j'aurai presque pu y croire si elle n'avait pas eu ce sourire sadique avant de tomber dans les escaliers. J'aurai presque pu croire que j'avais tout imaginé, que je rejetais tellement la vérité que mon cerveau avait enregistré une scène différente ce jour là. J'ai encore eu ce doute lorsqu'elle ne m'avait pas reconnu dans le restaurant où elle travaillait ce midi.

Elle m'avait à peine regardé, me demandant rapidement ce que je voulais. J'avais du insister, et répéter mon bonjour pour qu'elle ne daigne lever les yeux. Et là aucune surprise, aucune réaction, comme si le fait de voir la personne dont elle avait gâché la vie ne lui importait pas.

Car oui, elle m'avait gâché la vie cette garce! Mes parents avaient refusé de me croire, et avaient décidé de m'envoyer dans un internat catholique au fin fond du Wyoming. J'avais le droit aux séances de psy bien sur sans oublier celle de catéchisme. Je ne pouvais rentrer que pendant les vacances et même là, on les passaient chez mes grands parents. Je ne devais plus approcher Aly, c'était une bonne chrétienne qui m'avait pardonné mon erreur, mais il fallait que le tout puissant m'accorde son pardon.

ALYOù les histoires vivent. Découvrez maintenant