ALY

Siempre estaré ahí para ti (Je serais toujours là pour toi)

- Aly! Est-ce que tout va bien? dit Diego derrière la porte.

J'étais dans un état second, écoeurée, choquée mais surtout en alerte. Il fallait que je réagisse vite sinon j'allai me perdre.

- Oui Diego, dis-je d'une voix calme.

- Tu veux manger quelque chose?

- Non, je vais prendre une douche et je descends.

- Tu es sure?

Je me levai pour lui ouvrir la porte. Il me sonda du regard et soupira.

- Aly, ne pense plus à cette nuit. Personne ne t'en veux hermanita.

Je me blottis dans ses bras.

- Diego?

- Aly, dit-il avec un petit rire.

- Je t'aime tu sais?

- Bien sur que je le sais! Je t'aime aussi, tu es ma numéro un.

- Tu devrais épouser Carmen, elle t'aime à en mourir et même si je pensais qu'elle profitait de toi, je me suis trompée.

Il prit mon visage entre ses mains et me regarda.

- Tu le penses vraiment?

- Oui, elle sera une bonne épouse et une bonne mère et toi un merveilleux père. Tu seras heureux avec elle.

- Merci Aly...

Je le pris de nouveau dans mes bras.

- N'oublie jamais que je t'aime, je serai toujours présente.

Il m'embrassa sur le front avec un sourire avant de s'en aller et je pris le nécessaire pour aller dans la salle de bain. Je me fis couler un bain aux Chysis, ces orchidées que maman aimait tant, et plongeai dans l'eau brûlante.

-Aly, ce n'est pas toi s'il te plait, ne fais pas ça...

- De toute façon tu es déjà morte! Je ne supporte plus de voir à quel point tu la mets dans un état de tristesse si écoeurant!

Elle me regardait les yeux emplis de larmes.

- Tout est de ma faute, j'aurai dû écouter le Dr. Patterson, tu as besoin d'aide, et je pensais que ta famille te suffirait mais j'ai eu tort...

- C'est vrai, c'est effectivement ta faute! Une mère digne de ce nom aurait protégé son enfant, mais bon tu n'es pas ma mère alors...

- Aly... je suis ta mère, rien ne changera jamais ça.

- C'est faux! Tu n'es pas ma mère, tu ne l'as jamais été! Tu m'as égoïstement privé de Juan, il est très en colère contre toi tu sais.

Elle me regarda les yeux sortants presque de leurs orbites.

- Tu le vois... Madre mía Aly, tu dois te battre! Prends le dessus Aly, prends le dessus!

Sa voix faiblissait et ses yeux commençaient à se fermer. Je lui avais mis ses fleurs adorées, autant mourir agréablement.

- Oui ta soupe était assez spéciale, je l'ai faire avec mon coeur. Je vais te laisser maintenant, Aly sera sous le choc lorsqu'elle découvrira ton corps sans vie. Sache que la haine que je te voue est immense et que j'ai énormément pris sur moi pour t'offrir une mort digne. Adios mama..., ajoutai-je en sortant un sourire satisfait aux lèvres.