sept

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-          Maestroooo ! Michael ? Vous êtes où ?

Cela faisait un moment qu'elle le cherchait, mais il semblait introuvable. Encore une fois, elle était partie de chez elle en douce pour ne pas se faire prendre par ses parents. Elle s'en fichait pas mal qu'ils soient contre ces sorties nocturnes. Il n'y avait que dans ces moment là qu'elle pouvait rendre visite au Maestro sans que personne ne la voit.

Elle décida de fouiller l'étage, mais rien. Décidemment, elle commençait à s'inquiéter. Anna finit par redescendre les escaliers, et à peine les marches contournés elle se retrouva face à face avec un monstre effrayant.

-          Bouh !

Elle poussa un cri et tomba à la renverse, se cognant la tête contre le carrelage. Le monstre changea alors de forme pour devenir un Maestro inquiet qui s'accroupit pour lui redresser la tête. Anna posa rapidement ses mains derrière son crâne en grimaçant sous la douleur du choc.

-          Ah, Michael, j'ai trop flippé ! déclara la jeune fille en se redressant en position assise, non sans lâcher un rire.

-          Oh mon Dieu Anna, pardonnez-moi ! Je voulais juste vous faire peur, pas vous blesser !

-          C'est pas grave, je vais avoir une petite bosse je pense.

Celle-ci se massa l'arrière du crâne alors que le bouclé se penchait pour vérifier l'endroit endoloris. Il souffla en voyant qu'il n'y avait rien et y déposa un petit baiser de ses lèvres froides, mais tellement douce aux yeux de la jeune fille. Rassuré, il lui tendit la main pour l'aider à se relever et elle ne pus s'empêcher de rire à nouveau.

-          Je me vengerai, soyez-en sûr ! enchaina-t-elle avec un air de défi.

-          Vraiment ? C'est difficile de me faire peur, vous savez ? susurra-t-il à l'oreille de celle-ci dans un sourire amusé.

Elle ne put s'empêcher de rougir, un petit frisson lui parcourant le dos. Le Maestro pouvait être intimidant, de la meilleure façon qu'il soit. Elle finit par se ressaisir, lui donnant une petite tape sur l'épaule en boudant, le faisant rire.

-          Eh bien moi j'y arriverai vous verrez.

-          Je suis impatient de voir ça ! s'exclama-t-il avec un grand sourire.

-          Bon, il faut que j'y aille, il est tard, annonça la jeune fille en regardant sa montre.

-          Quoi ? Mais... Vous venez seulement d'arriver ! s'étonna-t-il avant d'avoir la mine triste.

-          C'était une blague. Je vous ai fais peur ?

Un grand sourire malicieux se dessina sur les lèvres d'Anna, et le Maestro plissa les yeux, confus, avant de se mettre rire après avoir compris la blague de la jeune fille.

-          Ok, vous m'avez bien eu. Mais j'attends tout de même mieux de votre part !

Elle se mit à rire à son tour en levant le point en l'air. Elle ne cessait de passer de bons moments avec lui. Le seul problème, c'est qu'ensuite son sommeil était totalement décalait. Et c'était sans compter le fait que ses parents le remarque.

Après être rentrée chez elle en vitesse, elle se mettait toujours à dormir à environ cinq heures du matin, et ne se réveillait qu'en début d'après-midi.

-          Anna, lèves-toi, déclara sa mère alors qu'elle était toujours sous les couvertures. Il est bientôt quatorze heures !

-          Hmmm... Non, c'est les vacances alors je reste au lit comme je veux, répondit-elle en mettant la couette au dessus d'elle.

-          Tu ne nous as jamais fais ça avant. C'est n'importe quoi.

Et elle sortit enfin. Un soupire d'agacement s'échappa de ses lèvres, et Anna décida enfin de se lever. Ses parents ne la lâcheraient donc jamais ? Quand pourrait-elle vivre sa vie tranquille ? Seulement le jour où elle trouvera son chez-soit probablement.

Elle s'habilla rapidement et passa simplement sa journée devant la télé, à lire de temps en temps. Elle sentait le regard de sa mère sur elle, mais s'en fichait. Elle ne voulait pas engager la conversation car elle savait parfaitement comment cela allait se terminer.

Le soir, quelque chose la dérangea. Elle n'arrivait pas à ouvrir sa fenêtre. Un élan de panique la prit alors qu'elle tirait de toutes ses forces. Mais rien. Que se passait-il ? Elle s'ouvrait toujours sans problème d'habitude.

La porte de sa chambre s'ouvrit d'un coup alors qu'elle tentait toujours d'ouvrir sa fenêtre, et la jeune fille se tourna pour découvrir sa mère. Elle avait les sourcils froncés, et les mains sur les hanches.

-          J'en étais sûr ! C'est pour ça que tu dors jusqu'à pas d'heures : tu vas là-bas la nuit en douce !

-          Quoi ? Maman, c'est toi qui a bloqué ma fenêtre ?!

-          Oui, et elle ne s'ouvrira pas de si tôt, répondit celle-ci en lui tournant le dos pour sortir de la chambre.

-          Non ! T'as pas le droit de me faire ça, maman !!

Sa mère l'enferma littéralement à clef. Anna avait beau frapper à la porte, rien à faire, elle ne lui répondait plus. Elle n'allait quand même pas lui faire subir ça toutes les nuits ? Voir le Maestro avait été l'un des rares plaisirs dont elle avait pu profiter jusque là. Ses parents devaient toujours absolument tout gâcher.

Elle se mit à sangloter, retournant dans son lit, s'acharnant sur la fenêtre, la porte. Mais rien à faire. Alors elle attrapa le pot de fleur du Maestro et le sera fort contre sa poitrine.

Il était le seul à faire attention à elle, à la rendre heureuse et à lui faire plaisir. Ses parents ne se souciaient pas de son bien-être contrairement à lui. Ils étaient cruels. Trop têtu pour voir la bonne personne qui se trouvait en son ami Michael. Elle avait besoin de lui parler. C'était un rituel qu'elle exerçait tous les soirs, et ils lui avaient prit ça.

Il fallait absolument qu'elle trouve une stratégie pour le retrouver. Ils n'allaient pas gagner cette fois, ils n'allaient pas lui prendre se qui était le plus cher à son cœur.



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🙏

❣️ L.O.V.E. ❣️

Is It Scary ? [ Michael Jackson ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant