Is It Scary ? [ Michael Jackson ]

quinze

       

-          Alors je suis revenue grâce à vos pouvoirs ?

-          Oui. Un jour, j'ai vu que vous ne bougiez plus, alors je suis sortie pour voir comment vous alliez. Vous ne respiriez plus. J'ai donc fais revenir votre âme au manoir.

Ils étaient tout les deux assis dans les fauteuils, devant le feu de la cheminée. Elle avait l'impression d'être toujours vivante, c'était assez étrange. Juste plus légère. Elle ne ressentait plus la faim, ni les autres choses qui faisait d'elle un être humain normal. Mais maintenant, ça ne la dérangeait pas plus que ça.

-          Je n'ai pas eu la force de vous laisser partir. Ce fut assez égoïste de ma part, je dois l'avouer, continua-t-il en se triturant les doigts

-          Ce n'est pas si mal. C'est vrai que je l'ai mal pris mais... Je suis avec l'homme que j'aime alors ça me va.

Elle vit le Maestro rougir, un petit sourire timide aux lèvres après avoir entendu cette phrase. Mais pas le temps de se réjouir que le Maestro se leva. Il se tourna vers la porte, les sourcils froncés, et l'air particulièrement sérieux. Anna se leva à son tour, surprise.

-          Que ce passe-t-il, Michael ?

-          Vos parents. Et pas que. Le village est là.

Elle ne put poser d'autres questions qu'il fit un geste de la main, ouvrant la grande porte. Elle ne l'avait jamais vu faire, et fut rapidement impressionnée. En plus de son air sérieux, elle le trouvait incroyablement attrayant. Elle secoua la tête à cette pensée. Comment pouvait-elle avoir des idées pareilles ? Ses parents, et les villageois allaient débarquer ici et voilà à quoi elle pensait. Elle jeta malgré tout un dernier coup d'œil au Maestro pour en profiter avant de retenir un sourire et de se tenir derrière lui.

-          Qu'est-ce qui vous fait sourire, ma chère ? demanda Michael en haussant un sourcil, se tournant à demi vers elle.

Zut, il l'avait remarqué. Elle se mit à rougir violemment.

-          Euh... Vous. Enfin, c'est juste que je vous trouve vachement beau comme ça et, voilà quoi, bégaya-t-elle.

Il fut d'abord surpris, puis ses traits s'adoucir pour laisser place à un sourire amusé.

-          Vraiment ? Dans un moment pareil ? Vous êtes incroyable, ricana-t-il avant de se tourner de nouveau vers la grande porte.

Ils étaient là, tous. Ses parents, les quelques personnes qu'elle connaissait, et d'autres personnes de Normal Valley. Sauf qu'ils avaient... Des torches ? Des flambeaux ?

-          Maman, papa ! Qu'est-ce que vous faites là ?!

-          Cette chose t'a mis des idées dans la tête, il te fait croire des fables stupides. Alors nous sommes venus te récupérer, bonté divine ! s'écria sa mère.

La jeune fille roula des yeux tout en secouant la tête. Ils n'ouvriraient donc jamais les yeux ? Elle leur avait pourtant fait une belle démonstration la veille.

-          Je te l'ai dis maman. Ce n'est pas un mensonge : je suis morte.

-          De toute façon, qu'allez-vous bien pouvoir faire ? Je suis mort. Et vous verrez très tôt qu'Anna l'est aussi. Vous ne pouvez pas nous chasser d'ici.

-          Si on ne peut pas vous chasser d'ici, alors nous chasserons cet endroit de Normal Valley.

Sa mère fit un signe de tête aux personnes l'entourant, et ceux-ci sortir des bidons qu'ils vidèrent sur le sol. Une forte odeur d'essence et d'alcool se fit rapidement sentir dans la grande pièce. Anna se rapprocha de Michael, l'air paniqué, mais il resta sur place.

Elle poussa un cri au moment où ils lâchèrent leurs torches sur le sol imbibé, qui prit automatiquement feu. Les rideaux se mirent à bruler, et ils commencèrent à fuir. Eux, ils étaient piégés, il ne pouvait accéder à la grande porte alors que le feu se propageait rapidement.

Enfin, le Maestro entraîna la jeune fille prêt de lui et posa une main sur sa joue.

-          Ne vous inquiétez pas Anna, il ne peut rien nous arriver.

-          Mais... Si cet endroit disparait, nous disparaitrons avec ! Je ne veux pas vous quitter Michael.

Il secoua simplement la tête, souriant avec une profonde douceur. Enfin, il la prit par la main et sortie rapidement de cet endroit en flamme par la porte du jardin. Celui-ci était assez grand pour pouvoir s'éloigner assez du lieu en feu.

Elle regarda ainsi le manoir bruler, petit à petit, sous ses yeux. Et elle ne lâcha pas la main du Maestro pendant tout ce temps.

-          Ne pleurez pas, Anna...

Elle ne l'avait même pas remarqué. C'est en passant ses mains sur ses joues qu'elle sentit l'humidité de celles-ci, elle se tourna vers le Maestro.

-          Je n'arrive pas à croire que mes parents aies fait ça, qu'ils soient capables de me tuer à nouveau... Et puis... C'était un si bel endroit...

-          Le seul endroit où je veux être, c'est à vos côtés. Peu importe où se sera.

-          Mais notre âme... Elle est retenue ici, n'est-ce pas ?

-          Ne vous en faites pas, tout iras bien. Tout se passera bien.

Elle hocha simplement la tête, et il se pencha pour poser tendrement ses lèvres sur les siennes. Elle y répondit sans hésitation, le cœur serré malgré tout.

*

Vous allez probablement pleurer au prochain chapitre. Ou plutôt me tuer ? 😂
Enfin, j'espère que ce chapitre la vous a plu ! 😚❤️

❣️ L.O.V.E. ❣️