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Une main. Une voix. Des pleures. Des plaintes. Des excuses à répétition. Une main lui caressait les cheveux, et une chaleur inconnue, près d'elle, la réchauffait. Tout doucement, ses yeux s'ouvrirent, et c'est là qu'elle aperçut un jeune homme, au chemisier blanc, aux cheveux noirs et bouclés, et aux yeux sombres. Il parlait, semblant répéter sans cesse des excuses, il ne s'arrêtait plus.

- M... Michael... ?

Il s'arrêta net, tout comme sa main stoppa ses caresses. Ses yeux s'écarquillèrent, il semblait surpris.

- Michael ? Je suis où ?

- Au manoir. Vous êtes au manoir, Anna. Tout va bien.

Elle ne comprit plus rien. Ne l'avait-il pas viré ? Interdit de poser les pieds chez lui ? Elle se redressa en position assise et observa l'environnement autour d'elle. Elle était dans le grand salon du manoir, plus particulièrement sur le canapé. Le Maestro était devenu silencieux, et la fixer juste avec inquiétude.

- Comment suis-je arrivée là ? Je pensais que vous...

- Je vous ai ramené, la coupa-t-il d'un doigt sur ses lèvres. Je... Je ne pouvais pas vous regarder dormir, dehors, dans le froid...

Ses yeux étaient emplis d'une telle tristesse que le cœur de la jeune fille se serra. Elle s'approcha pour l'enlacer avec force, soulagée de savoir qu'il avait changé d'avis au final.

- Ne faite pas cette tête Michael ! Je ne vous en veux pas, je suis vraiment contente que vous m'ayez laissé entrer de nouveau. Sans vous, j'étais tellement triste...

- Je sais, je sais. Pardonnez-moi Anna. Pardonnez-moi, je vous en pris.

Il semblait véritablement s'en vouloir, et il répondit à son étreinte d'une main dans son dos, et l'autre lui caressant la nuque. Mais malgré ses mots, le Maestro semblait inconsolable. Elle se recula afin de sécher les larmes de celui-ci. Il n'osait pas relever la tête pour la regarder, alors elle le fit à sa place.

- Ne pleurez plus Michael... S'il vous plait, supplia Anna d'une petite voix. Je suis là maintenant...

- Oui... Oui, vous êtes là, répéta-t-il en posant ses mains sur les siennes.

Il renifla une dernière fois et revint prendre la jeune fille dans ses bras. Elle se laissa faire sans résistance, l'enlaçant à son tour avec toute la tendresse du monde. Le Maestro finit par se calmer petit à petit, sa respiration se faisant plus lente dans le cou d'Anna. Elle ne put s'empêcher de frissonner, mais d'être à la fois rassurée de voir qu'il allait mieux désormais.

- Pardonnez-moi de vous avoir fait du mal. Je pensais... Je pensais bien faire...

- Arrêtons les excuses, je vous en pris ! Et puis, je suis épuisée, j'aimerais beaucoup me reposer. Dans un lit. Il faut dire que vos escaliers ne sont pas super confortable.

Un faible sourire triste courba les lèvres du brun et il finit par se redresser en lui prenant les mains. Elle se mit enfin debout, et se sentit toute légère pour le coup. Elle n'était peut-être pas si fatiguée que ça. Le Maestro l'accompagna dans la montée des marches et l'emmena directement dans sa chambre.

- Votre chambre ? s'étonna-t-elle tout en entrant à ses côtés.

- Je veux vous savoir près de moi. Je ne veux plus vous lâcher...

Ses paroles firent rougir la jeune fille, et elle s'avança alors vers le lit, retirant ses baskets juste en les secouant avant de s'allonger. Le Maestro était bien plus gracieux lui. Il se posa sur le bord du lit, puis retira ses mocassins et s'allongea enfin. D'abord sur le dos, il finit par s'allonger sur le côté pour être face à Anna, qui le contemplait déjà.

- Vous n'avez pas besoin d'être inquiet Michael. Je ne partirai pas.

- Je sais. Mais... Je ne sais pas. Ça me rassure quelque part de vous savoir là, à mes côtés.

Un petit sourire se dessina sur son visage, et il se rapprocha, jusqu'à se pencher afin de déposer ses lèvres sur son front. Puis il revint sur son oreiller, sans cesser de l'observer. Un silence confortable s'installa entre les deux. Ils se regardaient simplement, jusqu'à ce que le Maestro brise ce calme par un rire.

- Je pensais que vous étiez épuisée, lâcha-t-il sans cesser de sourire.

- C'est pas faux. Mais je n'arrive pas m'arrêter de vous regarder !

Son sourire se dissipa, et des rougeurs firent leurs apparitions sur les pommettes du brun.

- Ne dites pas ça... Je ne suis pas très beau à voir vous savez.

- Arrêtez ça, vous êtes super beau. Et je suis sûr que vous le savez.

Il rougit un peu plus et il se mit à rire plus franchement.

- Cessez de parler et dormez maintenant ! ordonna-t-il sur un ton amusé.

- Oui, oui, bouda la jeune fille.

Mais impossible de fermer les yeux encore une fois. Ils continuaient à se regarder, faisant sourire le Maestro. Le silence revint s'installer, avec juste le bruit de leur respiration. Et bientôt de leur baiser. Le Maestro s'était finalement penché pour poser ses lèvres sur celle de la jeune fille. Depuis le premier échange, il en avait eu envie, se qui réjouissait la jeune fille.

Il la prit finalement dans ses bras, plus près de lui, sans cesser de l'embrasser. Et ses lèvres étaient bien plus chaudes qu'avant, même brulantes. Elle se demandait si c'était le fait qu'il acceptait enfin ses sentiments à son égard. Mais elle ne voulait pas réfléchir en cet instant. Petit à petit, elle finit par s'endormir, bercé par le souffle de l'être aimé.



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J'suis en train de pister la sortie des marchandises de The Weeknd qui est sensé être aujourd'hui, mais y a toujours RIEN MARRE J'PETE UN PLOMB. 😫

❣️ L

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❣️ L.O.V.E. ❣️

Is It Scary ? [ Michael Jackson ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant