Texte 11

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[Texte largement humoristique, écrit à la va-vite, très stupide MAIS BON.

Absolument pas canonique, ça m'a quand même amusé de le faire après trois texte un peu plus lourds et investis émotionnellement. Je le relirai sûrement demain en mode "comment j'ai pu écrire ça ?" mais tant pis, j'assume.

Vlad aura sûrement le droit à un texte plus sérieux et moins stupide d'ici la fin du mois... mais pour le moment, la pauvre devra se contenter de ça.]

Vlad prit une profonde inspiration.

Devant elle, un véritable chaos s'était répandu dans le logement de fortune. Medhi et Amel, des polochons dans les mains, frappaient de toute leur force sur un pauvre Valentin recroquevillé à même le sol. Plus loin, Fen se jetait sur trois adversaires en même temps, frappant de manière stratégique leur tête avec une précision presque mortelle.

Plus loin, Phen observait toute la scène d'un air amusée, tenant entre les mains une vieille tasse de thé blanche où l'on pouvait lire : « C'est moi le patron, ici. »

Une possession fortement prisée de Fen et qui faisait soupirer Vlad à chaque apparition de cette engeance du démon de la porcelaine.

Le sol de l'entrepôt avait été entièrement recouvert de vieux matelas de toutes les couleurs (plus ou moins naturelles, et plus ou moins délavées) et des centaines de plumes voltigeaient dans les airs.

« Comment j'ai fait pour me retrouver dans une telle galère ? »

Une ombre apparut soudainement derrière la Déchue aux cheveux blonds. Furtive, elle se déplaçait gracieusement, à la manière d'une lionne, jusqu'à sa cible. Elle tenait à bout de bras un immense oreiller aux motifs en dentelle et qui sentait d'ailleurs un peu l'urine.

« Alice, tu me touches avec... ce truc... Et je te jure que je transformerai ta vie toute entière en enfer. »

Vlad ne s'était même pas retourné, mais pouvait sentir qu'Alice s'était arrêté immédiatement sur place.

« On avait dit qu'on utilisait pas nos capacités. Surtout que c'est de la triche dans ton cas...

Mais enfin, c'est toi qui n'est pas discrète. Et puis je n'utiliserai pas mes pouvoirs pour quelque chose d'aussi futile, rétorqua Vlad avec un ton peu convaincant.

Alors j'imagine que j'ai rêvé cette fiole de sang avec mon nom marqué dessus. »

Alice haussa les épaules et relâcha l'oreiller qu'elle tenait encore dans la main.

« J'avoue, je n'ai même pas envie de savoir comment tu l'as récupéré...

C'est que tu as le sommeil très prof...

Cause toujours, tu m'intéresses, » soupira immédiatement la Déchu en balançant sa main d'un air agacé.

Vexée d'avoir été coupé dans son explication, Vlad fulmina un bon moment, les poings serrés, avant de finalement tirer la langue.

Ce fut à ce moment-là que sa vision fut envahie de blanc cotonneux, avant de plonger dans les ténèbres.

Au milieu du champ de bataille, une dernière personne se tenait, victorieuse, essoufflée, mais surtout des plumes plein les cheveux.

« Bravo, mon amour, je savais que tu pouvais le faire, » applaudit Phen, ravie.

« Bon, allez, je crois qu'on a quand même des choses plus importantes à faire. Allez, tout le monde, debout.

« ...

« Nan, allez, les gars, vraiment. Déconnez pas. »

[Apocryphe] (Improctobre 2016)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant