Maude

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En vrai, pourquoi je suis Moi?

C'est tous une question qu'on c'est posé une fois dans notre vie. Moi je me la pose chaque soir depuis que je sais penser intelligemment. Depuis mes 10 ans. Timide, réservé à cette âge. Je n'avais aucun problème. Sauf un seul, mais je n'y faisais aucunement attention. Sauf que cette petite bête noir augmentait abondamment chaque année de ma vie. Les soirs je commençais à pleuré sans trop savoir pourquoi. J'avais juste.. mal. Je répondais toujours positivement à les "Ça Va?" Mais est ce que c'était réellement vrai? Je me posais deux secondes pour y pensé. Une partie de Moi avait envie de dire oui, mais l'autre partie voulait crier Non. À dur et à mesure, la partie Non prit le dessus. Peut-être que c'était cette sapristi de puberté. C'était complètement possible, les seins qui pousse, les hormones en folie et même quelque poils qui pousse par-ci par-là. C'était du jamais vue, un grand changement. Mais non, Ça allait bien. J'acceptais le fait d'avoir des seins et tout ce qui venait avec. 12 ans. Je me remarque plus dans le miroir. J'identifie toute les conneries que je fais. Je regarde chaque échec qui faisait partie de ma vie. J'étais toujours la dernière. Littéralement. La boule à la gorge chaque jour Et l'esprit dans la lune m'empêchait de me concentré sur ce que je faisais de Bon. J'oubliais qui j'étais avant. J'essayais de trouver qui j'étais vraiment. Hé bien, je n'étais qu'une simple petite fille banale. Mais Pas Comme
J'espérais. quand j'étais petite, je m'avais tellement fait une idée de ce que je voulais devenir que quand j'ai finalement atteint la puberté, cette puberté qui définit presque la totalité de nos traits pendant encore bien longtemps, ce n'était... pas du tout ça. J'avais toujours rêver d'être grande, forte, sur d'elle même, mais j'étais devenue quelque chose d'autre. Quelque chose que je ne voulais pas être. Chaque ans je rappelais à tout le monde que j'étais sûr que je n'avais pas finit de grandir alors que même mon médecin m'avait certifier que ma croissance était finis. Alors chaque trait que j'avait imaginer sur Moi, sur mon corps, ne c'était jamais réalisé. J'étais devenue petite et grosse Comme la forme d'une poire, les cheveux en paille, frisé comme jamais et le top du top, des seins que personne ne voulait. Il était plus bas que les autres filles que je côtoyais et il était étrangement beaucoup séparé. Le fait qu'il était plutôt petit ne me gênait vraiment pas, c'était plutôt leur caractéristique qui posait beaucoup trop de problème.
Oh Non ne vous en faite Pas, je ne suis pas la nu-nuche qui ne se fait que ce fixer sur son physique. Je n'ai pas finis.
Je montrais de l'enthousiasme pour tout le monde, pour les encourager, mais pour moi je n'étais qu'une vulgaire pessimiste. Je ne savais pas trop pourquoi, mais c'était Comme Ça. Peut-être qu'à force d'être la dernière tout le temps on se met en tête qu'on ne réussira jamais. Pour moi c'était le cas. La première place était impossible. Même pour moi, ce n'était jamais assez. Je ne pouvais pas me contenté d'un simple 65/100 Comme note, Non je devais avoir 80/100. Mais c'était impossible. Insurmontable. Quelque fois je me ramassais avec des 20/100 (sachant que pour passer il faut 60). Alors imaginer à quel point cela me pinçait le coeur. Ça faisait mal. Échec sur échec. Une voix dans ma tête c'était alors créé et personne n'était là pour la contredire. Parce qu'elle avait raison. Cette petite voix qui me disait que j'étais laide avait raison. Les "blagues" que les autres faisait aussi était vrai. "Le cheval est aussi laid que... Maude!", ma préférée c'était elle "On dirait Maude quand elle a pas s'est lunette!!" Disait un mec alors qu'il montrait du doigt une image pathétique d'un animal complètement hideux. Toute la classe avait ris et les "c'est vrai!" S'en suivit. Mes lunettes était une genre de cachette. Je ne l'ai enlevais jamais. Si j'avais le malheur de les enlever, on me dévisageais et on me disait que c'était étrangement laid. J'avais perdu toute confiance en moi. Chaque dessin que je faisais, je finissais par les jeté. Je n'osais même pas porté un chapeau en public parce que je croyais que ça me faisait trop mal. Les robes? Oublier Ça. Du gras qui sors par qu'elle que trou, peu pour moi. En plus mes cuisses se frottaient l'une contre l'autres Et à la fin de la journée elles étaient toute rouge et me brûlait. Je rêvais de pouvoir marcher en petite robe à volet sans cette petite conséquence de merde. D'ailleurs, la dernière fois que j'avais porté une robe je l'ai jeté parce que je ne pouvais même pas me voir dans le miroir avec. Enfaite, je ne pouvais plus tout court me regarder dans le miroir. Voir l'expression de dégoût que mon visage exprimait me faisait mal au coeur. J'avais envie de vomir en me voyant. J'avais oubliée ce qui faisait que j'étais Moi. J'avais envie de pleuré chaque minute de ma vie parce que je me détestais et personne ne pouvait y changé quelque chose. Je n'ai pas reçu un seul compliment dans ma vie. Tout ce qu'on me faisait remarqué c'était les choses que je faisais mal. Mais bon, j'étais rendu à un stade où je n'Allais plus croire les compliments qui m'était offert parce que je ne me trouvais pas "belle".
Un soir, quelqu'un m'interrompis alors que j'étais en train de pleuré. Cette personne était ma meilleure amie. Elle m'expliquait qu'elle m'aimait. Je niais bien sûr. C'était impossible que quelqu'un aime une poubelle telle que Moi. La simple Maude. J'étais rendu à 14 ans quand ceci c'était passé. Je n'en revenait pas. Cette fille ne m'avait jamais démontré quelque soit d'amour et d'attention. Puis de toute manière je n'avais rien. Je gaffais sans cesse. Je faisais des choses de merde, je m'énervais moi même tellement je me trouvais chiante. J'étais pathétique. Un mot que j'utilisais souvent pour me décrire.  Je voulais tellement disparaître. L'envie de sentir autre chose que toute la merde que j'avais dans le fond de moi me faisait faire des choses horribles. Je me frappais tellement fort que cela me faisait des bleues. Parce que j'étais en colère contre moi même. La voix.
Cette voix était encastré dans ma tête à jamais. Elle me jugeait, m'insultait chaque minute de ma vie. Me faisait sentir incertaine et me détruisait. Je ne devais que poussière.
Mais personnes ne le savait...

L'un de mes personnages qui se déteste le plus.. Elle ne pourras jamais s'aimer même si elle avait beau essayer Ça n'arrivait pas. En grandissant ce n'était plus les autres son problème, c'était elle même. Parce que les autres se foutait bien de ce qu'elle ressemblait, mais elle Non. Elle voulait juste.. s'aimer, s'accepter, mais ce ne fus jamais le cas.

MaïeutiqueOù les histoires vivent. Découvrez maintenant