Harold

31 1 0
                                    




-Pourquoi tu sors pas avec moi putain?

Je fermais lentement les yeux, puis me remis a laver les tables du café. La ou je travaillais comme serveur. On ne m'avait surement pas engager pour ma compétence, je suis très maladroit et mon aire bête n'aide pas le tout. Pourtant je suis a peu près certain qu'elle ma pris a cause de mon physique qui amènerais plus de client dans notre petit café. J'ai essayé de faire le café, mais il est complètement dégueulasse alors je me suis simplement contenté de servir les gens.

Un client insistant dépose sa main sur mon épaule afin que je puisse l'écouté, je me retourne donc vers lui, une expression dur sur le visage.

-Tu m'écoute? Je sais que t'essaye de faire le type hétéro à cent pour cent, mais ça changera pas, tu es gay. Ça changeras pas ce qu'on a fait Harold.

Un client que je connais parfaitement bien. Avant hier, on m'avait invité a une fête universitaire, par gentillesse j'avais accepté, mais après je me suis retrouvé avec ce mec là. Il était dans le club de musique de notre université. Il jouait de la basse et il chantait, il chantait très très bien. Sa voix était comme quelque chose de doux, mais de rauque à la fois. Sexy, mélancolique, parfait. Il composait des musiques et sérieusement, il était digue d'avoir une scène à lui tout seul.

-Avant hier-

Je fonçais sur quelqu'un et renversais mon verre de punch sur un torse quelconque. Mon t-shirt blanc avait, lui aussi, reçu du punch pas du tout buvable sur lui. Paix à ton âme t-shirt. Je relève les yeux en soupirant pour lui injurer la manière dont il devrait faire attention, même si, on le sait bien, c'est moi qui avait commis la faute. Sauf que je vis deux iris gris bleuté, ceux qui ressemblait que trop bien au type dont tout le monde parle, Alec. Alec puait l'alcool, mais je n'étais pas vraiment certain sur le fait que ça soit vraiment lui qui puait. Ça pouvait très bien être moi. J'ai pris au moins 6 shooter de tequila et un verre de rhum cubain. D'ailleurs je ne sais pas ou il avait bien pu sortir cet alcool, peut-être que l'hôte était un gosse de riche? Ouaip, bien possible vue la grosseur de son appartement et les gens qui y sont.

-Non mais ça va pas bordel de merde! Dit l'homme auquel je viens de renverser un verre de punch dessus.

Il me prend rapidement le colle, mais plus il me regardait, plus son expression s'adoucissait, il devenait plus calme et me laissa tomber. Je le voyais passer sa main dans ses cheveux soyeux et je ne pu m'empêcher de le dévisager. C'était vraiment lui. Alec Joly. Le mec que tout le monde voulait embrasser, baiser. Oui, même les putains de mec même s'ils étaient déjà hétéro. On c'était déjà parlé lui et moi, loin de tout contact visuel des autres afin qu'ils ne se posent pas trop de question. C'était une bonne connaissance , il est vrai, mais tout ça s'arrêtait là.

-Oh... C'est toi. Dit-il en me souriant. Pardon, je peux être pas mal agressif quand je suis un peu soul.

-Moi je suis carrément soul, alors excuse moi.. Mais je dois vraiment allé au toilette.

Je me précipite rapidement vers celle-ci et entra. Je ferma la porte pour m'évité les quelques ricanement et les photos qui risquait de jaillir à tout moment pour prendre en photo ma sal tête de con. Quelqu'un entra dans la salle de bain et la ferma promptement. entre du vomis qui sors de ma bouche et des étouffements, je lui dit que la salle de bain est occuper, mais il ne semble pas vouloir bougé. Je me relève donc en soupirant. Surement un gars qui veut se payer ma tête, mais pourtant je ne l'entend pas rire. Je me rinça comme il faut la bouche et je floche la toilette.

-Mec, ça va vraiment pas.

Il m'assoyait sur le bol pendant que j'essayais de reprendre un peu mes esprits. Ma tête me tournait effroyablement. Je pris mon crâne dans ma main droite en me disant que le tournis allait arrêter. Il prit mon menton de deux doigts, me faisant relever ma tête. Il était proche, vraiment proche, assez pour ressentir une vague de chaleur entrer en moi, assez pour sentir son enivrante odeur de fleur.

MaïeutiqueOù les histoires vivent. Découvrez maintenant