Yvi

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Les flocons passe sous mes yeux et je sens mes larmes couler le longs de mes joues. Je ne faisais que pleurer sans vraiment savoir pourquoi. Tout est éphémère je le sais bien, je ne n'arrête pas de me le répéter afin ne rien espéré en retour. Mais cette année j'avais besoin de ressentir qu'on m'aimais, que quelque m'aimais plus que tout. Ceci ne c'était jamais produit, j'en souffrais un peu, mais je me disais aussi qu'ils m'aiment, que je comptaient pour eux sinon ils m'auraient mis hors de leur vie depuis longtemps. Il faisait -34 et je gelais comme jamais. Je ne sentais même plus mes doigts de pied qui était pourtant chausser de botte qui était censé résister a -40 de froid. Mes doigts dénudé était complètement pétrifier par le froid, mais tout ça n'était rien a comparé le vide qui m'habitait, j'essayais de me réconforter, d'être positive, mais j'étais tout seule sur ce trottoir dans le froid et la nuit la plus glacial. Ils m'avaient promis que cette année tout allait bien ce passer. Et finalement rien ne c'était passer Comme nous l'espérions. Je laissa mes gouttelettes salé perlé mon visage rosé tout en regardant le ciel et les étoiles qui brille. J'aimerais pouvoir partir aussi loin que possible, m'échapper de cet enfer de famille, de proche. Ont dirait qu'il ne comprenne pas que, moi aussi je fais des efforts, Mais ils ne voient rien. Je sais que eux aussi essaye dans faire, Mais elles sont tellement minime et les choses qu'ils font de mal sont plus grande. Tout revient à du gâchis.

Pendant toute ma vie je me suis sentis de trop dans cette famille, Mais la, c'était eux qui était de trop. Eux et leur parole coupante.

-Elle avait qu'a pas mariée un sale con comme lui putain! Dit l'un de mes frères.

-Et Toi On en parle?! On dirait une salope! Dit ma Soeur Julie.

Je serra les poings afin de contenir la rage en Moi. Qu'ils fassent ce qu'ils veulent de leur vie Bon sang!

-Je préfère une sale pute qu'à un espèce de crétin qui fou la Merde!

La femme qui était assise a coté de lui, sa femme, c'était crispé et je crois bien qu'elle voulait lui faire ravalé ses couilles. Ces paroles, plus que tranchante, devait avoir brisé le pauvre petit cœur de Misha. Ça ''bien aimer'' qu'il venait presque tout juste de traiter de prostituer. Misha se leva en hurlant après lui. Le bouquant devenait de plus en plus fort, tout le monde se mêlait au dispute des autres, sans parole, moi je restais assise là, sur la même chaise depuis que j'avais 9 ans. Je me taisais et ne disais rien. De toute façon ce n'est pas comme si je pouvais m'incruster dans leur dispute, même si j'en avait envie afin de leur faire tourner leur langue quatre fois avant qu'ils sortent quelque chose une nouvelle fois de leur bouche sale. Ils continuaient pendant une heure sans même reprendre leur souffle. Putain j'en peu plus, je me leva brusquement en criant.

-Arrêter de vous chamaillez juste deux putains de seconde! Ayons un saloperie de réveillons potable et si on est capable, normal!! J'en est marre vous entendre chialez les uns sur les autres alors qu'aucun de vous ne fait rien sauf si c'est en rapport avec son propre bien!!!

Il me dévisagèrent et la pièce était devenu aussi silencieuse qu'avant leur entrée. Julien me fixa avec un sourire carnassier en coin.

-Dit celle qui n'a rien, pas de job, pas de marie, ni de maison. Toute ta vie est un gâchis, une grosse merde ambulante de connerie.

Chaque mot si bien sortie de sa bouche me procura la sensation d'un poignard planté dans mon cœur. Les larmes montait lentement alors qu'il continuaient de m'insulter et que les autres était d'accord. Une énorme boule dans ma gorge se forma, je n'étais même pas capable de me défendre face à toute ces vulgarité. Je comprend que j'ai merder dans ma vie, mais maintenant je suis ici et je suis clean. Je ne prend plus de drogue, je ne bois même plus! Et je me cherche un emplois, mais ils ne voient absolument rien, pour eu je ne suis qu'une personne qui n'aurait pas du naitre. Un peu d'amour aurait été de trop?

Alors me voilà là. En train d'attendre à une gare quelconque, seule et pétrifier. Je pourrais bien mourir gelé ici. Mourir d'hypothermie n'est pas si affreux que ça. Et je leur rendrais service à disparaître. J'avais sur le dos qu'une simple petite veste, j'étais trop presser de sortir pour prendre un manteau.

-Mademoiselle..? Il fait froid, vous devriez porter quelque chose. Me dit une vois masculine qui me tendait un manteau chaud.

Je le repoussa l'offre par politesse.

-Je ne peux pas vous prendre votre manteau..

-Alors rentrons à l'intérieur au moins, quel est votre nom?

J'hésita un moment, puis lui dis:

-Yvi..

Il semblait briller de bonté, comme un ange descendu pour moi, pour m'aider. Je le suivis jusqu'à l'intérieur et il me paya un café. Nous discutons pendant des heures et des heures. Il se montrait polis et son sourire attendrissait mon pauvre cœur meurtri. Plus rien n'avait d'importance. 1 ans, 3 ans et on était toujours ensemble, les meilleurs amis de la vie.

MaïeutiqueOù les histoires vivent. Découvrez maintenant