Haley

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Je courais avec une vingtaine de personnes jusqu'à atteindre un bâtiment que l'ont disait sur, même s'il était délabré. Une fois à l'abris, loin et dans le calme, j'arrêta de courir et repris un rythme cardiaque normal. Tout le monde était épuisés et tentaient de reprendre leur souffle. Quelqu'un, celui qu'ils surnommaient ''le chef, vint à mes cotés et me tendit un couteau fraichement aiguisé. Je le pris avec joie.

-Enfin! Vous allez voire comment je m'y prend avec une arme.

-Si je juge que ta manière de manier les armes n'est pas très efficace alors je ne te rendrait pas tes ''bijoux''. Dit-il.

Avec un grognement, je rangea le couteau dans mon pantalon. Non mais il était pas sérieux lui!? Si j'avais été capable de me maintenir en vie en 4 ans avec des armes -mes bijoux je l'ai surnomme- je ne vois pas pourquoi maintenant j'en serais incapable. Il était idiot de penser que vue que j'étais la nouvelle dans leur petit pitoyable groupe ça faisait de moi la moins experte. Un petit couteau de merde n'allait pas me protégé correctement! Espèce de sans cervelle. 
Quelqu'un cria au loin et un autre, dans notre groupe, sortie un arme. Le chef éleva alors lui aussi la voix:

-Pose cette arme tout de suite Kay! Il est l'un des notre! Les trois autres je vais m'en occuper avec la nouvelle.

Alors le garçon vêtu de vêtement en piteux état nous rattrapa. Je lui pris alors l'épaule et le poussa plus loin, prenant sa place, sauf que j'étais devant trois affreuse bête à l'allure d'humain. C'était alors que je coupa la gorge d'un et enfonça mon couteau dans la tête de l'autre que je sentis le chef en danger. Sérieusement? t'es pas censé être un peu plus utile?
Alors je sortis mon canif que je cachais dans ma veste. Je planta celui-ci dans l'œil du monstre et força jusqu'à ce que la lame sorte de l'autre extrémité de son visage. J'avoue c'était plutôt dégoutant, mais en même temps, je pouvais ressentir la puissance et le pouvoir que ce geste me donnait.
Nous reprîmes notre souffle.

-Ok, pas mal. Vient je vais te les redonner. Dit-il en allant vers l'immeuble.

Je rentra avec tout le monde dans le bâtiment et le chef m'emmena devant une grille qu'il ouvrit. Nous descendîmes les escaliers jusqu'à une porte que j'ouvris avec empressement. Mes bijoux me manquait après tout! Je les vis directement sur la table et me jeta presque dessus si mes narines n'avait pas remarqué une délicate et somptueuse odeur de tarte à la pomme. Je me retourna donc et vis vraiment une tarte au pomme, juste là, comme si elle venait de sortir du four. Un autre garçon était positionner derrière et il trempait son doigts dans le seul dessert encore en vie. Je devrais peut-être expliquer la situation? En vrai, même moi je ne sais pas trop comment tout ceci c'est produit. J'avais vingt temps à l'époque. Tout était jolie, sauf un matin ou je me suis réveiller dans mon appartement en feu. Je ne savais pas ce qui se passait, je paniquais et prenais tout ce que je pouvais. J'étais sortie en hâte, mais c'était presque pire en bas. Du feu, du sang et le chaos. J'avais beau chercher partout, il n'y avait personne. Finalement je mettais caché pendant un ans dans une place où il y avait tout ce dont j'avais besoin, puis ensuite des gens de l'armée mon trouvée et mon expliquée que c'était une sorte d'apocalypse.  Certain d'entre nous avait perdu notre humanité et tuait les autres, suçait leur sang. Tout ceci c'était produit un peu avant 23h, deux recherchistes avait trouvé une nouvelle sorte de virus, celui ci était directement tombé dans la bouche de l'un des scientifiques et il dévora l'autre presque en entier, mais pas assez pour qu'il disparaisse, donc le deuxième scientifique fut lui aussi ''infecté''. Tragique histoire n'est ce pas? Ils étaient un peu idiot surtout, c'est deux là. J'étais rester deux ans dans la base de quarantaine, sauf qu'un jour, l'un des docteurs c'était fait mordu et personne n'avait remarqué alors bien sur, se fut fatal pour notre petite banlieue. J'avais réussis à m'échapper sans aucune égratignure et je vivais du mieux que je pouvais par la suite.
La voix du chef me coupa dans mes pensées:

-Dit moi, quel est ton nom?

-Haley et le tien? il n'est pas question que je t'appel chef !

Il rit un bon coup et tendit sa main vers moi que je pris et secoua.

-Jayson, mon nom est Jayson.

J'hocha de la tête et fixais de nouveau la tarte.

-comment ce fait-il que vous aillez réussi à faire une tarte?

-Nous avons plus d'un tour en main, Haley.

Sur ces mots, je ne chercha pas plus loin et me pris une part, que je dégusta avec joie. C'était la même tarte que mon grand-père me faisait quand j'étais petite. C'était doux sur la langue, gouteux, sucré juste comme il fallait. Je pris au moins une bonne grosse minutes pour avaler ma première boucher. Bordel que c'était bon! Depuis 4 ans je ne me nourrissait que de boite de conserve encore correcte. Ce n'étais pas toujours bon en plus, alors là... Avoir cette merveille rien que pour moi. J'entendis le rire de Jayson et il me sourit.

-Reste avec nous Haley, ici c'est plutôt bien et on s'entraide.

Je lui répondis promptement:

-Avec joie!!!

MaïeutiqueOù les histoires vivent. Découvrez maintenant