Maeva

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Elle était toujours là pour ses amis, pour ses proches tout court. Quand quelqu'un avait besoin de Maeva hé bien elle était là. Elle était là pour leur donner conseil, pour les consoler. Eux, ils ne se sentaient plus vraiment seul et de toute manière, ils s'en foutaient un peu beaucoup de ce qu'elle pouvait bien ressentir. Alors l'une se permettait de dire ''Ouais, je me mutile car j'en ai marre enfait.'' et puis il y avait Maeva. Ça lui faisait tellement mal, parce que pour elle, c'est personne là était tellement importante. ''Nah mais je vais vraiment me tuer'' dit une en riant. Et Maeva sens son cœur se serrer, pourtant, tous, ils continuent de parler ainsi d'une manière cruel, comme si eux, rien n'était bien important de ce qu'il pouvait faire ressentir à Maeva. Pourtant elle essayait de tenir bon. ''Je suis là pour toi si tu as besoin tu sais'', disait-elle constamment. Un vide pourtant inconnu se créa à l'intérieur d'elle. Lentement, elle sentit un long gouffre s'installer. Elle se disait que tout allait bien et de toute manière, si elle avait besoin de ce confier, elle avait ses amis. Un soir, alors qu'elle était seule dans sont lit, elle prit en vitesse son téléphone. Elle savait qu'elle faisait l'une de ses crises typique. Ses crises était constitué de pleure, de tremblement, de coup de poing qu'elle s'infligeait elle-même. Elle se frappait les cuisses et les jambes si fort qu'elle se retrouvait parfois avec des bleus. Elle tirait si fort ses cheveux pour s'empêcher de crier qu'à la fin de chaque crise, elle en avait mal. Mais une idée lui venait. ''et si j'en parlais simplement à quelqu'un? Même si c'est par texto,ça ne fait rien'' et donc c'est ce qu'elle fit. Elle faisait glisser ses pouces sur l'écran et tapa du mieux qu'elle pouvait tendit que sa vue était cacher par des larmes. Dans se message, elle avoua comment elle se sentait. Elle se sentait triste de voir autant de gens bien, magnifique avec autant de problèmes, elle se sentait inutile parce qu'elle ne pouvait pas plus les aider que ça et elle le savait parce que les autres lui disait. Elle entendait toujours ses paroles typique du ''Maeva tu arriveras à rien, c'est gentil d'être la pour moi, mais je me sentirais toujours aussi malheureux''. Comment ne pas se sentir inutile après ça? Tout leur vie dépendait un peu de Maeva parce que sans elle, ils auraient peut-être passer à l'acte. Plus loin que se mutiler, que de se faire vomir ou de ne pas manger pendant plusieurs jours. Ça aurait pu aller plus loin si Maeva ne les avait pas écoutée. Mais tout de même, elle n'arrivait pas à les rendre heureux et elle n'y arriverait sans doute jamais. Peut-être parce qu'elle n'avait pas assez de belle parole pour eux, peut-être parce qu'elle n'est pas assez bien. Quand même, tout ça à de quoi ce questionner. Comment se fait-il qu'après plusieurs ''séance'' de papotage personne ne va rien qu'un peu mieux? Pourquoi sont-ils toujours à la case départ? C'est ce qu'elle demandait dans son message empreint de mélancolie, de déprime et de questionnement. Une heure, deux heures et même trois heures passèrent. Pourtant aucun signe, mais étrangement il y avait le petit signe en bas qu'elle avait effectivement lu le message, mais rien alors finalement... Maeva c'est calmer tout seul, comme toute les autres fois. Seule, seule et seule. Comment est ce que c'était possible? peut-être qu'elle devait retentée. c'est ce qu'elle fit l'autre soir, quand elle eut une autre crise et qu'elle c'était tellement griffé les bras qu'ils restaient rouge. Elle refit le même style de message, une heure plus tard, un seul message c'était fait envoyer de la part de son amie : stop, arrête je ne veux pas entendre ça. Et c'est tout. Elle finit alors par se calmer elle même et s'endormie encore comme les autres jours. Le même cycle de vie se répétait encore et encore sans jamais s'arrêter et personne ne savait ce qu'il se passait. Personne ne savait que lentement, Maeva mourrait petit à petit.

MaïeutiqueOù les histoires vivent. Découvrez maintenant