Just luv me

1. The beginning

Qu'est-ce que le commencement ? Le début d'une nouvelle chose. Un nouveau monde, une nouvelle vie ? Quand est-ce qu'on sait que c'est le commencement, le début d'un nouveau passage de notre vie ?

Je suis enfin arriver. Ces heures de vol m'ont exténués.

Entre une vieille femme qui n'a fait que de se plaindre du début à la fin du vol, un bébé qui pleurait et que les parents n'essayaient même pas de consoler car ils étaient à bout de leur rôle de parent, et pour finir des passagers qui parlent trop fort comme s'ils étaient seuls au monde et qui ne pensent pas une seconde qu'ils sont en communauté et que des gens n'ont pas forcément envie d'entendre toute leurs vies.

Entre les filles qui parlent de leurs problèmes avec les mecs- s'il ne te rappelle pas c'est qu'il n'en a pas envie pas besoins d'en parler pendant quatre heures de vol et entre les mecs qui comparent leurs plans cul et qu'ils revoient une bonne image de l'homme irrespectueux en montrant des photos dénudés de leurs entre eux, merci mais je pense que je ne vais pas prendre l'avion pendant un bon moment. Je devais être à cinq rangées d'eux et je savais qu'ils se montraient des photos dénudés de leurs conquêtes. Bonjour la galanterie et les gentlemans. Désolé je suis rarement dans cette état d'habitude je suis plutôt calme, posé, timide mais là ces gens remplis de clichés de la société humaine m'ont mis hors de moi. Je suis tellement en colère que je ne me rends même pas compte dans ma tête que je suis arrivé, je suis à la big apple comme on dit. Je suis trop content !

Un panneau de signalisation me fait remarquer que je ne suis pas loin de l'endroit où on est censé récupérer ses bagages, je ne sais pas si cette endroit à un nom alors ne vous moquez pas de moi. J'arrive enfin à l'endroit désiré et attends quelques minutes avant que les bagages se laissent guider jusqu'à nous -les passagers- sur les tapis roulant et prends les miens. Je suis par la suite tout les panneaux de l'aéroport indiquant l'endroit où l'on peut prendre un taxi et arrive à destination au bout de plusieurs centaines de mètres parcourus. La vie de la longueur de la queue pour prendre un de ces taxis jaunes me fait souffler et m'exaspère mais je n'ai pas le choix. Je tire donc mes deux grandes et lourdes valises et commence à attendre. Je sors mon téléphone pour l'allumer et regarder l'heure, j'ai rendez vous avec la propriétaire de mon futur appartement dans pas plus de quarante minutes, j'espère être à l'heure.

C'est enfin à mon tour d'avoir un taxi, ils sont jaunes comme dans les films, cette pensée me met le sourire aux lèvres. Le chauffeur m'aide à mettre mes grosses valises dans le coffre de la voiture et me demande où je vais. Je lui donne l'adresse que la propriétaire m'a indiqué et il commence à me conduire à mon futur nouveau "chez moi".

Je ne connais pas du tout le trajet, tout ce que je sais c'est que c'est dans Manhattan et c'est justement le quartier où je voulais absolument habiter. Il est vivant et représente bien New-York je trouve, Brooklyn est carrément hors de mes moyens et c'est plus le quartier où tu vis quand tu es marié avec des enfants ce qui n'est pas mon cas, j'ai seulement vingt trois ans mais un jour j'espère bien avoir cette futur vie. Moi travaillant, qui retrouve sa femme et ses enfants à la maison le soir. Mais pour l'instant je suis célibataire puisque je viens de quitter ma copine à Cleveland dans l'Ohio pour vivre ici. J'avais besoin de changement, j'ai vécu dans l'Ohio depuis ma plus jeune enfance je suis même allé à l'université de Cleveland faire des études qui ne m'intéressaient pas parce que c'est ce qu'on m'a toujours dit de faire donc je l'ai fait. J'en ai eu marre qu'on me dise de faire des choses donc me voilà ici. Je sais que je suis en train de faire un truc complètement fou, mon ex copine me l'a dit, mon meilleur ami Clark me l'a dit ainsi que mes autres potes et surtout mon père. Il n'a pas compris mon choix vu que lui ça fait quarante ans qu'il vit dans la même ville et il s'y sent très bien, tant mieux pour lui mais je lui ait fait comprendre que ce n'est pas mon cas. Il m'a donc aidé dans les démarches et m'a trouvé un appartement, celui où je suis en train d'aller et il a contacté un ami de l'époque du lycée qui est directeur d'une célèbre boutique de prêt à porter -pas de la franchise juste ce magasin - et il a accepté de me donner un job. Mon merveilleux père m'a aussi prêté de l'argent pour verser l'acompte du loyer et m'en sortir la première semaine jusqu'à ce que j'ai mon premier salaire.