Just luv me

13. I'm ready now

Le bonheur. Nous le cherchons tous désespérément. Pour certains le bonheur c'est d'avoir quelqu'un qui nous soutient, d'avoir une descendance, de faire ce que l'on aime. Le but est d'être épanoui.

Ça y est. Enfin. Je suis arrivé à l'aéroport. C'est drôle. La dernière fois que je suis arrivé dans cette endroit, je m'étais plein car le voyage était insupportable. Je me souviens encore du bambin qui n'arrête pas de pleurer et des deux vieilles femmes qui n'arrêtaient pas de parler pour critiquer et se plaindre. Cette fois-ci le vol a été très calme. Trop calme. Il n'y avait rien pour me distraire, les heures passaient à vitesse d'escargot, je n'en voyait plus le bout. Tout était calme, aucun pleurs d'enfants ni de critiques de mamie. J'ai uniquement pensé à ce que je ferais quand je verrais Matt. Et la vérité c'est que je ne sais pas ce que je ferais. Je verrais sur le moment.

Maintenant il faut juste que je trouve un taxi pour aller le retrouver.

Je sors de l'aéroport à la sortie où il est indiqué sur les panneaux qu'il y a des taxis et fait la queue pour en avoir un. Je réussis après plusieurs minutes à entrer dans un des véhicules et lui indique l'adresse de mon...en fait je ne sais même pas si c'est mon copain.

Je me ronge les ongles pendant le trajet tellement que je suis stressé. Je ne sais pas ce qu'il va se passer, comment va-t-il réagir ? Peut être m'en veut-il d'être parti en vitesse. Je verrais bien. Je n'ai même pas le temps de réfléchir qu'en quelques minutes je suis devant son loft. Je me demande même comment je suis arrivé si vite jusqu'à cette porte. Ma conscience à quitté mon corps, je crois bien. Si elle était là, elle m'aurait dit de prendre mes jambes à mon cou et de partir aussi loin que possible de cette porte d'entrée. Seulement le stress qui est présent en ce moment dans mon corps m'empêche de réaliser tout action. Sans que je lui autorise, ma main toque contre la porte d'entrée. J'entends des pas qui s'approchent de ma position et ne m'enfuis toujours pas mais au contraire j'essaie de rester calme.

La porte d'entrée s'ouvre et mon souffle se bloque.

-Salut.

-Sa,salut.

J'ai la vision d'un Matt torse nu, avec pour unique vêtement une serviette nouée autour de sa taille qui laisse bien mettre en valeur ses abdominaux sur sa peau matte.

-Tu vas bien ? Entres.

-Oui et toi ?

-Ça va.

-C'était bien Cleveland ?

-Oui mais est-ce que tu peux juste t'habiller s'il te plaît ?

-Quoi ? La vue ne te plaît pas ? Il demande charmeur.

-Peu importe que la vue me plaise ou non, c'est une question de convivialité.

Je me retourne étant trop troublé pour le regarder ne serait-ce qu'une seconde mais pour aussi le laisser se changer librement. Sauf que quelques instants après, je sens un corps qui se collé à mon dos. Mon dieu, que c'est gênant. Mais aussi perturbant.

-J'adore quand tu es gêné, ne change absolument rien. Tiens ! Gardes ma serviette pendant que je me change.

-Je n'y crois pas, tu n'es pas à poil derrière moi, quand même ?

-Vérifie par toi même.

Je regarde un peu gêné et me retourne encore une fois en voyant une de ses fesses lorsqu'il était dos à moi.

-Dites moi que je rêve !

-Ne t'inquiètes pas, ceci est bien réel et ce soir tu pourras rêver en pensant à ça.