Atsuko arrive à Tokyo. Hum. Cette ville à la délicieuse odeur d'humains fraîchement stressés, sortant de leur travail. Atsuko adore les humains. Atsuko se régale de leur chair.
Ça la fait frémir d'impatience, rien que d'y penser.
Mais qui est-elle v...
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-Tu le sauras bien assez tôt. Je laisse tomber avec un sourire glacial.
Son visage se déforme dans une grimace de peur et d'appréhension. Je me retourne et me dirige vers la lumière. Je laisse cet imbécile en arrière, sans un regard pour le sang qui s'échappe de ses blessures.
J'entends enfin un soupçon de civilisation, mélange d'automobiles et de doux parfums de steaks humains...Je passe une main dans mes cheveux essayant d'enlever le sang de mes boucles, agacée. J'ai un chapeau mais je suis quand même trempée de sang. A quoi il sert, franchement ? Je remets mes accessoires, mes rubans, mes perles kawaii et je repart dans une rue à nouveau peuplée d'humains. Un couple me regarde et sourit, admiratif, comme après avoir vue une poupée de collection. Je sourie et en les dépassant, j'entends le pouls de la femme et le sang qui coule sous sa peau. Je meurs d'envie de...Baka ! Il faut que je me reprenne. Je dois trouver le Helter Skelter tenu par Itori... Je mangerai plus tard, je peux encore attendre.
Autour de moi, des immeubles et des boutiques s'alignent sous mes yeux. Ce quartier est paisible, ça se sent. Les bordures de fleurs le long de la route et la clientèle des magasins le démontre. Je regarde de tous les côtés, un peu perdue. L'autre m'a dit à droite ? Mais quelles droites ? Peut être que c'était un piège ? Non...il n'aurait pas osé dans un état pareil. Je m'arrête un instant, je vois alors des escaliers désaffectés qui mène dans un sous-sol d'un immeuble blanc. Je traverse, manquant de me faire faucher par une mobylette. Ah les grandes villes !
Je m'avance vers les escaliers et j'aperçois un écriteau aux lumières grésillantes. Dessus des lettre à peine visible. Je hume l'air, ici, ça sent le sang. Le sang délicieux, préparé. Je suis sur que je me dirige dans la bonne direction, j'ai un bon pressentiment. Je descends les escaliers, encore une fois les voitures se figent dans un bruit lointain.J'ai l'impression de m'engouffrer dans un parking souterrain. Génial. Les escaliers se terminent violemment sur une marche brisée que j'ai failli ne pas voir. Rassurant, vraiment. Je vois alors un couloir éclairé aux néons industriels, des murs couvert de plaques d'aluminium blanches et des briques bruts au plafond. Le genre de lieu qui tombe en un seul coup de vent.