Atsuko arrive à Tokyo. Hum. Cette ville à la délicieuse odeur d'humains fraîchement stressés, sortant de leur travail. Atsuko adore les humains. Atsuko se régale de leur chair.
Ça la fait frémir d'impatience, rien que d'y penser.
Mais qui est-elle v...
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Comment ils ont osés ? Ils ont osés ! Prendre..prendre.. Juuzou, je vais venir te chercher. Ça va être vite réglé. Les feux d'artifices explosent encore dans le ciel, comme un mauvaise blague maintenant. Naki est en train de rire, comme jamais.
-Comment tu as osés...osés..OSÉS ME LE PRENDRE ! je hurle hors de moi.
L'écho de mon cri se répercute à plusieurs kilomètres. Contrôle. Contrôle. Je ne dois pas perdre mon contrôle. Naki craque ses doigts, avec un sourire psychotique.
-Je t'avais prévenu Atsuko, n'est-ce pas ? Je te l'avais dit que nous avons toujours ce que nous voulons ! Il fallait venir sans faire tes caprices.
Il tire la langue et ne sort toujours pas ses Kakugan. Il ne me prend pas au sérieux ? Il croit que je vais le laisser s'en sortir une deuxième fois ? Que je vais lui laisser la vie sauve ? Crétin ! Jamais de la vie, je ne vais laisser passer ça.
-Où vous l'avez emmenez ? je questionne dans un calme effroyable.
Naki est tout seul, avec son costume blanc et sa belle gueule ravagée par les blessures du passé.
-Ne t'inquiètes pas, il est vivant. Notre boss n'est pas du genre à massacrer pour rien. Mais pour ça...
-Tais-toi ! TAIS-TOI ! Où est-ce qu'il est ? Je ne veux pas t'entendre pour dire autre chose ! Parle ! Parle..parle..où est-ce que tu l'as emmenez ? Ou alors, je me fais un plaisir de te charcuter.
Le sourire de Naki disparaît pendant un instant avant de reprendre un air assuré.
-Tss-tss-tss. On sait que tu es la Fleur, on sait que tu n'oserais pas mettre à nouveau une ville en cendre, voyons. Tu vas gentiment m'accompagner.
Mais est-ce qu'il va la boucler ? Les feux d'artifices éclatent toujours. Tous se passe très vite. Je m'approche de lui à une telle vitesse, que je suis presque au ralenti au moment où j'atteins son corps. Je vois son visage se déformer, petit à petit, comme une image animée. Je vais le frapper... LÀ ! Je lui attrape le poignet. J'enfonce violemment mon poing dans son bras et celui-ci s'arrache de son corps. Ses os craquent dans un bruissement sinistre. Son sang explose à mon visage et la chair tombe à côté de moi. Son bras vol à l'autre bout et tombe dans la pelouse, beaucoup plus loin. Naki recule en se tenant le bras, en titubant, hurlant à la mort comme un chien abattu.