Atsuko arrive à Tokyo. Hum. Cette ville à la délicieuse odeur d'humains fraîchement stressés, sortant de leur travail. Atsuko adore les humains. Atsuko se régale de leur chair.
Ça la fait frémir d'impatience, rien que d'y penser.
Mais qui est-elle v...
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Ce chapitre sera plus long que les autres, j'avais trop de choses à mettre du coup, bah j'ai paniqué 😂, vous verrez bien ! ___________
Mon cerveau n'a pas suivis le reste des événements, je n'ai pas pu voir le visage de Juuzou une seconde de plus, apercevoir le sang sécher sur les pétales blanches, les débris de briques à la sortie du jardin immaculé. Rien. Un néant s'est ouvert à moi, comme un masque souriant. Putain, je suis vraiment nulle en régénération. Vraiment. Voilà que je tombe dans les pommes. Je ne sais pas comment je tombe, ni rien, la douleur de mon abdomen se plantant devant mes yeux, à la vision floue et saturée. Mon corps souffre, mais mon cerveau est aux anges, pour je ne sais quelles raisons. Depuis que Juuzou...quand il m'a dit..Je n'arrive pas à y croire.
"Si tu venais à mourir, je serai triste."
"Jamais plus tu quittes mes côtés."
Je m'en souviens distinctement comme si ça vient d'arriver..alors c'est vraiment le cas ? Vraiment ? Je n'en reviens pas. Mais je ne peux pas..Je ne peux pas faire ça. Cette émotion m'a assez détruite, dans le passé. Je ne peux pas l'éprouver sans craintes, comme si je n'y ai pas laissé de séquelles, auparavant. Impossible. *** Je divague pendant un moment, qui me semble être une éternité, mélange de questions et d'inquiétudes, je ne sais toujours pas comment me positionner.. Juuzou.. Juuzou.
J'ouvre doucement les paupières, la lumière m'aveugle violemment, comme une gifle. J'arrive enfin à distinguer, les contours d'où je me trouve. Une vaste pièce, élégante, dans les tons pâles, avec une décoration simple. Je suis allongée dans un lit, aux draps fleuris. Qu'est-ce que je fou là ? C'est quoi cet endroit ? Je me relève, brusquement. Mon abdomen me stoppe, en une douleur qui me fait grimacer. Je me penche vers mon estomac, le bandage y est toujours, mais je sens qu'en-dessous, je suis déjà cicatrisée, toute neuve. Bon, je sais pas se que je fais ici, mais je vais tout de suite partir. Ça se trouve, je suis dans un piège ? Un endroit pour torturer les Goules ? Les détruisant psychologiquement ? Je panique. Je regarde autour de moi, prise de sueurs froides, mes boucles roses se collent contre mon cou, en sueurs.
-Arrête de paniquer comme ça, tu me fatigues, A-tsu-ko. marmonne une voix familière à côté de moi.
Je frissonne des pieds à la tête, en position assise, sur mon lit bleu. Je sais déjà qui s'est, avant même de le voir. J'entends un bruit de froissement d'emballage plastique, un bruit de mastication. Une douce odeur sucrée, qui pénètre les pores de ma peau tendue. Juuzou. Je pose mon regard sur lui. Il est assis sur une chaise tournante à côté de mon lit...à mon chevet ? Qu'est-ce qui fait là ? Il veille sur moi ? Il me jette un regard adorable en gobant un bonbon rose framboise, qui rappel mes cheveux. Je me penche et vois que je suis en chemise de nuit dénudée. Qu'est-ce que c'est que cette horreur ? Je rougis comme une tomate et je me cache avec la couette en la serrant de toutes mes forces.
