Atsuko arrive à Tokyo. Hum. Cette ville à la délicieuse odeur d'humains fraîchement stressés, sortant de leur travail. Atsuko adore les humains. Atsuko se régale de leur chair.
Ça la fait frémir d'impatience, rien que d'y penser.
Mais qui est-elle v...
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-Non..Non..S'il vous plait..ne faites pas ça ! Cri une voix masculine, au bord de la crise de panique.
-Les steaks supplient dans votre assiette, à vous ? je demande avec un air malicieux.
Mes Kakugan l'observent dans l'obscurité de la ruelle sombre et humide dû aux averses continuelles de la journée. J'ai faim. L'humain devant moi, traîne son beau costume par terre, d'un air effrayé. Il sait qu'il va mourir.
-Ne me tuez pas..ne me tuez pas ! Prenez ma femme elle a plus de chair...pas moi..pas moi..
Je le regarde d'un air dégoûté. Mais quel connard, vraiment. Je l'observe d'un air mauvais, puis je souris. Je souris parce que, je suis heureuse. Je suis heureuse parce que, je mange. Je suis heureuse parce que, j'ai l'impression d'être à nouveau vivante. Grâce à Juuzou. Juuzou. Je tourne sur moi-même, alors que le gars meurt de trouille.
-Est-ce que tu entends ?
Il recule lorsque je fais un mouvement. J'entends son coeur qui traverse presque sa cage thoracique.
-De..de..quoi vous parlez..?
-Chut. Écoute. Tu entends ? Ton affolement et ton désespoir me casse les oreilles ? Tu entends ? Il y a aussi une touche de...-je m'approche, me penche vers lui et tire la langue -.. de lâcheté.
Il recule, plus effrayé que jamais. Ahahah, j'adore. J'adore l'expression de panique qui frôle et aggripe son visage. C'est si..si doux. Mes cellules RC bouillonnent. J'ai faim. Si faim ! Une tentacule suffira. Je sors mon kagune, en éclatant la peau de mes reins, explosion de chair et de sang. L'humain hurle de peur. Un hurlement pitoyable. Je balance ma tentacule, je lui aggripe la jambe et le soulève de terre. La tête en bas, les cheveux ébouriffés, le sang qui lui rougit le crâne. Il se secoue dans tous les sens d'un air suppliant.
-Non s'il vous plaît..pas moi..Je suis un jeune homme ambitieux, je veux vivre ma vie..prenez celle d'un autre..Je vous en supplie.
