Atsuko arrive à Tokyo. Hum. Cette ville à la délicieuse odeur d'humains fraîchement stressés, sortant de leur travail. Atsuko adore les humains. Atsuko se régale de leur chair.
Ça la fait frémir d'impatience, rien que d'y penser.
Mais qui est-elle v...
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Atsuko.. Atsuko.. Atsuko..Atsuko..
-Atsuko ! hurle une voix près de moi.
Je reviens à moi, une lourde douleur à l'abdomen. Ah oui, je me suis transpercée et j'ai rangé mes kagune..pour..pour Juuzou. Je frisonne. Mon coeur se met à battre la chamade, plus violent que jamais, j'ai l'impression qu'il va me briser les côtes et s'éjecter hors de mon corps.
-Atsuko !
Qui m'appelle ? Je me relève sur un coude, une grimace sur mon visage. Putain, ça fait mal. Je papillonne des paupières et je regarde autour de moi. Mon coeur s'arrête, en un dernier battement. Non..c'est..il est.. Une douce odeur, parfum particulier et sucré. Je baisse le regard. Une paire de pantoufles..je remonte petit à petit..des vêtements noirs, des sutures rouges, un beau visage, magnifique, entouré de cheveux sombres. J'ai l'impression de le découvrir à nouveau.
-Juu..je..Juuzou..
Il me regarde et ne dit rien. Je me relève un peu plus, je me plie en deux, sous la douleur. Je me penche, mes cheveux roses contre mes joues et j'observe mon ventre. Il est recouvert. Je regarde le bandage, dégoûtée. Qu'est-ce que c'est que ce truc ? D'où des Humains me soignent ? Les steaks ne guérissent pas, ils nourrissent. Puis de toute manière, j'en ai pas besoin.. Je fais une grimace sous la douleur. Peut-être que si finalement..Je suis pas très forte en régénération, c'est pas mon point fort. Je regarde furtivement autour de moi. Je suis toujours allongée dans le jardin intérieur, aux fleurs blanches maintenant, tachetées de rouge sang. De l'autre côté du mur brisé, une noirceur profonde, des débris de briques, une odeur de mort et une vague lumière psychédélique. Je me retourne vers Juuzou qui reste impassible. Est-ce qu'il est contrarié..?
-Qu'est-ce qui t'a pris ? gronde la voix de l'inspecteur plus du tout enfantine.
Je l'observe, avec de grands yeux, choquée.
-Quoi..?
-Tu sais très bien de quoi je parle, A-tsu-ko..je frissonne, lorsqu'il prononce chacune des syllabes de mon prénom.