Atsuko arrive à Tokyo. Hum. Cette ville à la délicieuse odeur d'humains fraîchement stressés, sortant de leur travail. Atsuko adore les humains. Atsuko se régale de leur chair.
Ça la fait frémir d'impatience, rien que d'y penser.
Mais qui est-elle v...
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-U...Uta ? Qu'est-ce que c'est que ce bordel ? demande Itori, qui lâche son verre, abasourdie.
Eh oui ! Tu t'y attendais pas à celle là, hein? Uta ne bouge toujours pas mais il ne se dégage pas de mon étreinte.
-Tu m'as tellement manqué, Onii-Chan ! je répète en le serrant plus fort et en ignorant totalement Itori.
Je sens son odeur, mélange de cuir, de propre et de métal. Je frémis de bonheur.
-At-Chan..? redemande enfin, la voix lente d'Uta. Qu'est-ce que tu fou là ..?
Je le lâche et je regarde ses yeux sombres comme de l'encre.
-Je fais un petit voyage à Tokyo, tu m'as tellement manqué, Onii-Chan !
Qu'est ce que tu crois que je fais la Onii-Chan ? Je suis toujours attirée par ce qui peut bouleverser mon monde.
-Atsuko... Ne me fait pas rire, dit-il impassible, tu es sensée être à Kazushima...sur l'île. Pourquoi tu es là ? J'ouvre la bouche mais c'est la voix d'Itori qui me coupe la parole.
-Attendez une minute, merde quoi ! s'exclame-t-elle en sortant de derrière le bar pour venir à côté de nous visiblement énervée et choquée, qu'est ce que c'est que ce bordel ? Pourquoi tu m'as jamais dis que tu avais une soeur ? Gomen mais Uta... dit quelque chose.
Je fige mes pupilles sur Itori, d'un regard plus froid et plus lourd qu'ordinairement. Qu'elle ailles se faire foutre. Si elle croit pouvoir connaître par coeur Uta elle se fiche le doigt dans l'oeil à nouveau. Uta reste silencieux. Itori est offusquée. Uta fini par soupirer et sa voix onctueuse et lente se fait entendre :
-Itori... Laisse tomber, tu-veux ? Je t'expliquerai plus tard. Ne pose pas de questions et met ses renseignements sur mon compte, je paierais plus tard.
Itori est abasourdie. Tu vois mon Onii-Chan est vraiment gentil avec moi. Je regarde Itori, vainqueur. Maintenant qu'il lui a dit de nous laisser tranquille, il va me dire pleins de choses intéressantes. La barman finie par avoir une mine boudeuse et croise les bras.
-Mais...commence-t-elle.
Mais Uta ne lui laisse pas terminer ; il lui lance un regard glacial, sans appels.
-Itori, fait ce que je te dis, maintenant.
La jeune femme aux cheveux roux vif le regarde pendant un long moment puis abandonne en soupirant, haussant ses épaules.
-Gomen, gomen, j'arrête avec mes questions, rooh...j'écoute en silence. Heureusement que je suis une femme patiente !
Celle-ci retourne derrière le bar sortant un verre et une bouteille. Je passe une main dans mes cheveux framboises, toujours souriante. Je me dirige d'un pas léger vers une table près des banquettes. Je vais enfin savoir des choses intéressantes ! Uta me rejoint et s'assoit en face de moi. Il fait un signe à sa vieille amie, de lui ramener un verre.
