Atsuko arrive à Tokyo. Hum. Cette ville à la délicieuse odeur d'humains fraîchement stressés, sortant de leur travail. Atsuko adore les humains. Atsuko se régale de leur chair.
Ça la fait frémir d'impatience, rien que d'y penser.
Mais qui est-elle v...
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Partie III : Kakuja
{Suite des souvenirs...}
Uyei reste jours et nuits, depuis ce fameux soir, où mon propre frère m'a exilé. Uta est partit, sûrement rejoindre Kyoto ou Tokyo mais Uyei reste avec moi et tous les jours, à chaque fois que mes yeux cicatrisent, il me réinjecte une dose de produit dans mes pupilles. On échange que de brèves paroles. Au début, je ne cesse de le harceler pour savoir, pourquoi, pourquoi ils m'ont fait ça ? Mais pendant un mois, j'ai perdu la foi d'entendre une réponse qui me satisferait. Je veux juste entendre : "Désolé. Gomen..At-Chan" Mais jamais ses mots ne sont sortis de la bouche de sensei : "C'est pour le bien de tous" Mais et mon bonheur à moi? Ma vision des choses, tout le monde la fou à la poubelle comme un misérable brouillon. Mais j'en ai assez. Une partie de mon cerveau est brûlé, détruit, saccagé, piétiné, comme la ville de Kyoto après mon passage. Un néant de décombres et de restes. Je ne sais plus m'orienter. Je ne reconnais pas l'arbre de gauche ou de droite, le chemin de terre ou de pierre. Je tourne.. Je tourne en rond.. Comme un poisson dans son bocal. Mais j'en ai assez. Au départ, je ne veux pas sortir mes kagune, je ne veux pas sortir la meurtrière qui est en moi parce que...Mon coeur cri et hurle, me tape la cage thoracique. Parceque je l'aime. Je tiens à lui. Je ne veux pas le blesser, l'heurter..voir le tuer. Je ne peux et je ne veux pas. Mais j'en ai assez. Aujourd'hui. Je vais le dévorer. Aujourd'hui, je vais mettre en arrière le passer et commencer un nouveau départ. Aujourd'hui, je vais mettre mon coeur dans une boîte et ne plus jamais faire appelle à lui. Jamais. Jamais. Jamais. Uyei reste toujours sur une souche, assis toute la journée, à regarder les feuilles, à pianoter sur son téléphone et à fumer quelques cigarettes. Des fois, il retire son masque. Mais c'est rare. Mais j'en ai assez. Aujourd'hui, j'ai compris que c'est fini. Qu'il n'est plus rien. Il ne peu plus être quelque chose, quoi qu'il arrive. J'en ai fini avec lui. Je ne veux plus jamais entendre sa voix douce et lente, sentir le parfum de sa peau, caresser ses cheveux, tripoter ses percings et rêvasser en chantonnant à ses côtés. Je ne veux plus partager un seul instant en vie avec lui. Il doit mourir. Ainsi, mon frère payera pour son insolence et mon coeur sera libéré. Voilà comment ça marche. Comme d'habitude, ce jour-là, à cette heure-ci, il est assis sur sa souche. Je m'approche de lui, le visage de marbre, neutre comme la solitude et la dépression. Il m'entends bien sûr, marcher sur les feuilles et l'herbe.
-Qu'est-ce qu'y a, At-Chan..? Tu veux venir dans mes bras..? Pourtant j'étais sûr, que tu étais plus distante ces temps-ci..laisse-t-il tomber de sa voix lente en tournant son visage masqué vers moi.
Je lui lance un regard que jamais j'aurai pu lui lancer. Dégoût, répulsion et..extrême tristesse. Je ne réponds pas. Je baisse la tête et je laisse mes Kakugan apparaîtrent.
-Tu ne comprends pas..
-Je ne vois pas de quoi tu parles, At-Chan..
Mes lèvres se pincent, mes cellules RC chauffent violemment, je sais que je ne vais pas avoir besoin de la Fleur, pour le tuer. Mon kagune à queue, caudale suffira. J'avance d'un pas. Il se lève et fait apparaître ses Kakugan et son magnifique kagune ailé. Mélange de rouge, d'or, d'argent, de chaleur et de froideur.
