Atsuko arrive à Tokyo. Hum. Cette ville à la délicieuse odeur d'humains fraîchement stressés, sortant de leur travail. Atsuko adore les humains. Atsuko se régale de leur chair.
Ça la fait frémir d'impatience, rien que d'y penser.
Mais qui est-elle v...
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Une fraction de seconde. Seulement ça, un bon de l'aiguille sur l'horloge. Une minuscule quantité de temps. Tel un ralenti.
Mon regard se braque sur Juuzou. Mais qu'est ce que je fais !? Je ne sais pas exactement ce qui se passe mais pendant un court instant, je vois encore les bretelles aux motifs oranges de Juuzou..son haut noir..ses épaules..les pointes de ses cheveux sombres..l'ombre de ses clavicule sous le relief du tissu.. Un tiers de son cou.. Un quart de son cou.. Une entière moitié de son cou..
Non ! Non, putain si ça continu, il va me voir ! Il va voir mes yeux ! Il va voir mes Kakugan et tout va s'écrouler ! C'est pas ce que je veux, bon sang ! Mais la seconde d'après pourtant rien ne se produit comme prévu.
La porte s'ouvre violemment. Un humain sest précipité entre moi et Juuzou. Je ne vois maintenant que sa blouse blanche, les seringues et les antidotes dans ses larges poches.
Morbide. Cet humain pu, il pu la mort, la charogne, le cadavre mais avec un mélange de faux-propre, de produits chimiques, de sueurs. Je réprime un frisson, je lance un regard noir au dos de l'humain. Juuzou ne peut plus me voir. Je ne dois pas faire de gaffes et pourtant mon corps tout entier me hurle, me cri de déchiqueter, d'arracher chaque membres de cet homme... Ce scientifique. Ce monstre. Ce docteur. Ce créateur de Quinques. Cet immonde bâtard. Un Voleur Obscur.
-Chef. Salut poliement l'humain à Juuzou en se baissant. Je viens de terminer l'examen général de Nakarai.
Nakarai ? Qui est-ce ? Un autre Voleur Obscur ? Un membre de l'escouade de Juuzou? Celui-ci réponds quelque chose mais je ne l'entends pas. D'ailleurs je n'entends plus rien. J'entends juste l'intérieur de mon corps se battre contre mon esprit. Mes cellules me brûlent la peau des reins et du dos. J'ai l'impression d'exploser. Je sens mes Kakugan briller brutalement sous mes paupières, mes bras tremble de partout. Un grondement se met en marche dans mon crâne comme une migraine multipliée par mille.
《Laisse moi sortir At-Chan... S'il te plaît..》
Je me mords la lèvre pour éviter de hurler comme un porc qu'on égorge. Pourquoi est ce qu'il se réveille maintenant, ce déchet méprisable ? Bordel !
