XVI

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PDV De Kuroko

Une bonne journée.  Une bonne journée.  Putain ce n'est pas une bonne journée,  alors la mais vraiment pas du tout. Tout simplement parce qu'au lieu de me retrouver avec Sei seuls tous les deux, une journée rien qu'à nous je me retrouve à manger ce que nous avons cuisiner avec ces parents. CES PARENTS! ! ! ! Le pire est la manière dont ils nous ont surpris . Vous ne comprenez pas ? Je vais vous expliquez mais je vous assure vous aussi, vous serez comme moi à cet instant si c'était vous.

Flashback

Sei et moi descendons pour cuisiner, j'étais un peu gêné de me retrouver dans cette grande maison avec tous ces domestiques qui me regardent me troublent un peu.

Kuroko : Dis....pourquoi ils....ils me regardent comme ça ?

Akashi : Parce que tu es la première personne que non seulement dort dans cette maison mais aussi avec qui je ne parle comme dans mon habitude.

Kuroko : Même  Nijimura?

Si c'était le cas, cela veut donc dire que je suis une personne  vraiment importante pour toi, plus que lui.

Akashi : Tu ne l'avais pas encore compris ?

Kuroko : J'ai pensé à voix haute ?

Akashi  : Exact, et oui tu es la première les gens du club ne sont jamais venus ici vu le chahu qu'ils ont fait chez toi.

Nous sommes donc allés en cuisine où  Sei expliqua aux cuisiniers que nous allions nous faire à manger étant donné que ces parents ne sont pas là et qu'ils devront rentrer ce soir. La tête qu'ils ont fait en entendant le "nous" me fit bien rire, mais par respect pour Sei je me suis pincé l'arête du nez. Je regardais ce qu'ils avaient dans la réserve et j'en fus non moins surpris que des ingrédients digne d'un restaurant gastronomique, Sei n'avait pas l'air enchanté de cuisiner sûrement parce qu'il n'avait jamais fait celà.  J'optais donc pour un rôtis avec des pommes de terre sautés et des haricots verts au beurre accompagné d'un bon riz au sésame nous sommes au Japon tout de même et comme dessert je dirai .......j'en ai aucune idée. 

Kuroko : On fait quoi comme dessert?

Akashi : Ce que tu veux

Kuroko : Tu sais si tu ne veux  vraiment pas cuisiner tu n'auras qu'à m'attendre soit au salon ou dans la chambre.

Je m'avançait vers le plan de travail un peu boudeur et vexé, moi qui voulait faire un truc sympa avec lui, j'ai souvent l'impression qu'on  ne passe pas assez de temps tous les deux. J'étais tellement dans mes pensées que je ne sentis pas Sei passait ses bras autour de ma taille et de nicher sa tête dans mon cou, il se colla un peu plus a mon dos.

Akashi : Ne boude pas, je n'ai jamais fait celà et j'aime pas me sentir ignorant dans quelque chose,  et si tu m'apprenais à faire un soufflé au chocolat.

Je haussais les épaules comme réponse,  et si je boudais encore un peu. Voyant que je ne cédait pas il m'embrassa dans le cou tout en carressant mon ventre, je ne résiste pas longtemps avant de me tourner et l'embrasser.  Nous nous sommes donc mis à cuisiner, deux heures plus tard le plat était prêt ne restait plus qu'attendre la cuisson du soufflé. Sei vint me prendre dans ses bras et m'embrassa sauvagement je crois que je l'ai laissé sur sa faim ce matin, j'enroulais mes pieds autour de sa taille et il me posa sur le plan de travail ses mains sur mes fesses j'entrepris de défaire sa ceinture, un raclement de gorge nous fit nous arrêter,  les domestiques avaient été prévenus de ne pas venir nous déranger ordre de Sei alors que ne fut pas ma surprise quand je vis un homme au trait tiré,  visage fermé et le regard sévère avec des cheuveux bruns, mes les yeux de Sei une femme avec un visage doux et une longue chevelure rousse j'en déduis donc que ce sont les parents de Sei, la gêne, la honte, la panique,  la peur m'envahirent  on a jamais parlé de dire à nos parents qu'on était ensemble et aussi comment prendront les miens? Et ceux de Sei ? S'ils me jettent dehors ? Ou font du mal à Sei parce qu'il est gay? Avec tous ces sentiments et ma déconcentration je prédis l'équilibre et tomba sur Sei génial je n'ai pas fini aujourd'hui.  Je me relevais rapidement les yeux rivés sur mes chaussures tandis que Sei me regardait. Le bip pour signaler que le soufflé est prêt brisa ce silence qui s'installait. Je bégayais des excuses et alla le retirer. Le posant à côté du rôtis.

? ? ? : Ça à l'air bon est ce vous qui l'avez fait ?

Surpris je ne sortis pas une réponse cohérente. 

Akashi : Non mère nous l'avons fait tous les deux.

( mère d' Akashi = Riu Akashi. Père d'Akashi  Iton  Akashi)

Riu : Oh alors tu préfères cuisiner avec ce jeune homme, mais lorsque c'est moi tu declines  toujours.

Akashi :Ne va pas être jalouse de mon petit ami.

Eh merde! Il dit ça tout naturellement comme ça, je sens tous les regards rivés sur moi et tout ceci augmentait ma gêne.

Iton : Je vois alors cela ne vous dérangerai pas de manger avec nous

Akashi : Bien sûr allons y de ce pas.

Ok, j'avoue je sors avec un sadique il voit bien comment je suis gêné par la présence de ces parents et il fait comme si de rien était.  Quand ses parents s'éloignèrent il vint m'embrasser doucement en me disant que tout se passera bien. Je m'assis à côté de lui et les domestiques apportèrent ce que nous avons cuisiner. Vais je mourrir aujourd'hui si c'est le cas j'aimerai me chamailler avec ma soeur une dernière fois, dire au revoir à tous les nouveaux amis et surtout serrer Sei une dernière fois.

Flashback fin.

Quand le père de Sei se servit je ressentais comme une boule au ventre. Ai je bien assaisonné le rôtis?  Le beurre a été bien étalé avec les pommes de terre? Le riz l'ai je assez cuit ?

Riu : Puis je savoir votre prénom ?

Kuroko  : J-Je m-m'appelle T-Tetsu-Tetsuya en-enchanté. 

Riu : Vous sentez vous gêné ou mal à l'aise? 

Kuroko : N-non

Un peu oui, déjà ils nous surprennent dans une situation pas très adéquate je suis très très gêné. 

Iton : Seijuro ton....copain est il toujours ainsi ?

Akashi : À sa place je pense qu'il a raison, vous ne devriez pas rentrer ce soir ?

Iton : Ta mère ne voulait pas rester.

Akashi : Je vois elle ne voulait pas écouter  Sun jouer du violon

Riu : Ma soeur est tellement jalouse qu'elle veut que son fils soit comme le mien, mais elle ne voit pas qu'il est nul en basket comme au violon mais excellent à la guitare ainsi qu'en danse.

C'est ainsi qu'ils parlaient tous les trois, je me sentais vraiment exclus dans tout ça, je ne voyais pas ce que je faisais là.  Sei allait sûrement se faire réprimander quand je partirai parce qu'il est gay et sort avec moi. C'est donc le coeur lourd que je demandais à sortir de table et me diriger vers la chambre de Sei, je me laissais glisser le long de la porte pour me retrouver dans une position foetale je me mis à pleurer sans retenu. J'allais perdre Sei.

Regarde moiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant