"Tôt ou tard, le passé finit toujours par nous rattraper."
Mercredi.
Avec un mal de tête, j'ouvre les yeux et me retrouve plaqué contre le torse de Skender avec son bras m'enroulant la taille. Je souris en repensant à cette nuit et je choppe mon portable qui est sur la table de nuit. Il est midi et j'ai trois nouveaux messages. Un de maman, un de Marine et un troisième de Sylvia. Immédiatement, j'ouvre celui de maman ;
"Ma chérie, on rentrera surement vers dix-huit heures ce soir, nous sommes prit pour toutes la journée, pour une fois que nous avons un jour de repos. Je t'embrasse et occupe-toi bien de la maison, je t'aime, bisous."
Terriblement soulagé de constater qu'ils ne rentrent pas ou qu'ils ne sont pas rentrés ce matin, j'ouvre celui de Marine :
"Dom m'a avouer quelque chose. Je dois absolument t'appeler, Salomé, vraiment..."
Je met ma main devant ma bouche pour éviter de lâcher un juron de surprise et j'ouvre celui de Sylvia qui me redemande pour les cours. Encore une fois, trop préoccupé par les deux autres messages, je l'ignore et réponds immédiatement à Marine :
"Quoi ? Comment ça ? Je ne peux pas t'appeler maintenant, après ?"
J'appuie sur envoyer et j'envoie un message à Dom ;
"Dom! Marine m'a dit que tu lui a avouer, c'est vrai ? Comment ça s'est passé ? Comment tu vas ?"
Après mes messages envoyés, je tente de me dégager très doucement de l'emprise de Skender et une fois mission réussi, je me lève, l'observe dormir un petit instant et souris débilement. Il est adorable comme ça. Ses cheveux lui retombe sur le visage et il à l'air si paisible, chose rare chez Skender. Puis avant de le réveiller, je prend sa veste, l'enfile et descend en bas afin d'aller prendre un doliprane. Je vais prendre en note de ne plus jamais boire. C'était la première fois et je me promet que ce sera la dernière. Je me serre donc un verre d'eau, prend un cachet et l'avale avant de reprendre mon portable et de regarder si ils m'ont répondu. Mais non, rien. Je soupire en pensant aux conséquences que ça pourrait avoir et je me rappel soudainement des paroles d'Enzo, hier soir. Mon cœur se serre et je n'ai pas vraiment envie de penser à lui, en fait. Après tout, j'ai passer une soirée ou plutôt une nuit formidable avec Skender et je ne veux pas gâcher mon bonheur pour Enzo. C'est surement égotiste de ma part mais pour une fois, j'ai envie de penser à moi et j'avoue que ça fait du bien, vraiment. Je m'affale sur une chaise et en posant ma tête sur ma main, je repense à tous ce qu'il s'est passé depuis que je connais Skender. Peu à peu, je repense à la haine que j'ai pur ressentir envers lui et au fait que hier matin, à cette heure-là, je l'avais dénoncer à la direction. Puis me vient à l'esprit la question suivante ; qu'est-ce que les flics lui ont dit ? Et je me remet à penser à ma petite sœur, chose qui me donne envie de pleuré, soudainement. Elle me manque et je n'arrête pas de chercher à comprendre où j'ai fauter. Puis j'en reviens à penser à cette image d'elle et Skender, avec la cigarette. Bordel, je ressens une colère qui n'a pas disparu au fond de moi. Aussi bien envers Skender qu'envers Océane. Mais je me répète qu'il faut que j'arrête de ressassé le passé mais cela me semble irréalisable pour le moment. C'est tellement récent tout ça, ce n'est pas comme si ça faisait un an que ça c'était passer. Puis je repense au fait que ma meilleure ait été viré du lycée définitivement à cause de Skender. C'est frustrant parce que j'ai l'impression qu'à chaque problème auquel je repense, il y est lié. Il est partout, dans n'importe quels problèmes. Mais pourtant, il est lié au seul remède pouvant me refaire vivre. C'est ça, le plus terrible. Je sens mon portable vibré et immédiatement je le saisis, un message de Dom ;
"Catastrophe."
Je me mord la lèvre inférieur en étant mal pour lui.
- Bonjour...
Je sursaute et me retourne et trouve Skender debout, adossé contre le mur de la cuisine, bras croisé et me regardant avec son regard ténébreux accompagné de ce sourire en coin. Immédiatement, mon cœur s'accélère et je souris en répondant :
- Bonjour.
Je me lève du tabouret et m'approche de lui, souriante. Il se décale du mur, s'approche lui aussi de moi et m'embrasse en me collant contre lui.
- Bien dormis ? Demande-t-il.
- Parfaitement et toi ?
- Oui, moi aussi. Dit-il en souriant de toutes ces dents.
Je suis amoureuse de son sourire.
- Tu te sens bien ? Demande-t-il en me regardant.
- J'ai mal à la tête mais à part ça, oui ça va.
Il me fixe et fronce les sourcils.
- Promet-moi de ne plus jamais boire.
- Crois-moi, je ne le ferai plus.
Il me fixe et au même moment la sonnette retentit. Skender me regarde intrigué et je dis :
- Qui ça peut bien être ?
- Tes parents ?
- Non, ils ne rentrent que ce soir et ils ont les clés.
- Ta sœur alors ?
- Ah ouais, peut-être... Dis-je.
Je me sépare donc de lui et lorsque j'arrive dans l'entrée je choppe les clés, ouvre et pousse la porte et je me trouve complètement déstabilisé lorsque je trouve ma meilleure amie, en larme derrière la porte.
- Marine!
VOUS LISEZ
Attirance fatale. Saison 1.
General FictionC'est sa dernière année au lycée pour Salomé. Fille ambitieuse, sérieuse et plutôt timide va faire la rencontre de ce garçon, Skender, lui aussi en dernière année de lycée. Tout le contraire de Salomé, ce garçon va pourtant lui faire de l'effet dès...