Chapitre 66 :

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"J'ai peur du temps. J'ai peur qu'il file plus vite que ce qu'il le faut et j'ai peur d'avancer."


Vendredi. 

Du fait que ce soit une journée assez cool, j'essaye de rester cool aussi. Mais c'est compliqué. J'aimerais qu'Océane m'adresse à nouveau la parole, que maman et papa arrêtent de croire que je pars en vrille alors que celle qui part en vrille c'est Océane et enfin, je veux récupérer ma meilleure amie. Depuis que Marine n'est plus au lycée, c'est comme un vide, un énorme putain de vide. Malgré la présence précieuse de mes autres alliés tel que Dom, Gladys et Sylvia, je sens qu'il manque une partie de moi. De plus, avec cette histoire de l'autre soir, j'ai l'impression de l'avoir perdue. En ce moment, j'ai l'impression de tout perdre. J'ai l'impression que plus le temps passe, plus c'est angoissant. Que ce soit du coté travail ou du reste. Ma petite sœur à changé en l'espace de deux jours, Marine m'en veut à mort d'essayer d'être un minimum heureuse, mes parents me font à peine confiance et je n'arrive pas à aligné le travail demander en cours. Sans préciser que je ne suis plus sur de vouloir passer mon concours d'infirmière cette année. C'est le gros bordel dans ma tête et je ne peux en parler à personne car je n'ai pas envie de prendre la tête à Dom avec mes histoires alors que lui de son coté, ça ne va pas non plus. Océane, je ne peux plus aller vers elle et je constate que Marine, c'est mort. Puis maman, je pourrais mais en ce moment, c'est tendu. Mais il y a lui. Heureusement. 

- J'ai parlé avec Marine, hier soir. Dit Dom alors que nous sommes assit au bâtiment C. 

- Et ? 

- Elle m'a dit qu'il lui fallait un peu de temps pour digérer tout ça. 

Je soupire simplement : 

- Je comprend. 

- Tu sais, tu lui manques autant qu'elle te manque mais elle s'est sentit abandonné. 

- Je sais, Dom. Je sais. 

- Mais si tout va bien avec Skender, c'est le principal, non ? 

- Je l'aime à en mourir, mais il ne remplace pas les relations que nous avions avant. Dis-je en sortant mon portable du sac. 

- Et c'est bien normal. Affirme Dom. 

- Tu penses que je devrais envoyé un message à Enzo ? 

- A Enzo ? Demande-t-il surprit. 

- Oui, pourquoi ? 

- Skender ne l'apprécie pas vraiment, si ? 

Je grimace en repensant à l'autre soir et me rappel qu'il serait peut-être une mauvaise idée de lui parler de si tôt mais je ne peux pas abandonner tous mes amis pour Skender. 

- Mais Enzo, je dois lui parler. Il se passe quelque chose de bizarre entre nous et je dois mettre cela au clair. Dis-je. 

- Ah ouais ? Quelque chose de bizarre ?! S'exclame-t-il. 

Je lui raconte rapidement les dernières paroles d'Enzo et Dom me dit : 

- Ça te laisse de la réflexion. 

- Carrément, oui. Soufflais-je. 

Nous continuons un petit peu à parler en essayant d'oublier nos problèmes lorsque la bande d'amis de Skender arrive dans le hall du bâtiment C en gueulant des "wesh", "nique ta mère", "azy", enfin tout le super vocabulaire qu'emploie Skender à longueur de journée. Puis, je le vois enfin arriver. Il rentre par la première porte et lorsqu'il me voit, il vient à notre table, il m'embrasse, salue très rapidement Dom ce qui me fait rire intérieurement et il me dit : 

- On se voit après ? 

J'hoche la tête positivement et il part avec ses amis. Dom me regarde et avec un petit sourire que je ne vois que peu en ce moment il me dit : 

- Je n'arrive pas à m'y faire. Toi et ce garçon. 

Je me mord la lèvre inférieur avant de répondre : 

- Moi-même je me demande encore aujourd'hui comment je peux être folle d'un opposé comme celui-là. 

- On ne choisit malheureusement pas. Dit-il en faisant allusion à Marine. 

Je le regarde, compatissante lorsque je vois arriver une fille en rigolant vers Skender avant de le saluer et de s'asseoir à coté de lui. Jusque là, rien d'anormal, tout est normal mais lorsque je la vois lui toucher les cheveux, lui donner une petite tape sur l'épaule et rigoler comme une pouffe à chaque fois qu'il ouvre la bouche, mon taux d'énervement monte d'un cran. C'est qui cette fille déjà ? 

- Arrête de les fixer comme ça. Me lance Dom. 

- Mais regarde comment elle fait! M'exclamais-je. 

Dom rigole légèrement et dit : 

- Quelle jalousie! 

- Je ne suis pas jalouse, je constate simplement que cette fille est un peu trop proche de Skender. 

- Bref, tu es jalouse. 

Je déteste qu'on me dise ça parce que je ne suis pas d'une nature jalouse. Je pense qu'il est normal d'être un peu énerver lorsqu'une fille colle d'un peu trop près votre copain, non ? 

- Elle se comporte comme si elle essayait d'attirer son attention. Elle m'énerve. 

- Dit-toi qu'il est à toi et pas à elle. Dit Dom. 

Ce garçon à toujours les bons mots pour apaisés mais lorsqu'elle continue de lui toucher les cheveux par moment et qu'elle passe sa main sur la sienne, je me sens comme énerver et je tente de cacher ma colère. 

- Je vais aller lui apprendre à toucher un autre gars. Dis-je. 

- Calme-toi et arrête de regarder. 

- En plus il dit rien lui! 

- Mais Salomé! C'est surement une de ces amies les plus proches, comme toi avec moi ou Enzo! 

- Mais même! C'est elle qui m'énerve, sa façon d'être et de se tenir comme une bouffonne devant lui! M'exclamais-je. 

Dom secoue la tête en rigolant et je tourne à nouveau le regard vers eux quand je vois Skender me sourire malicieusement et m'envoyer un message ; 


"J'avais oublié de te dire à quel point tu es mignonne quand tu es fâché." 



Attirance fatale. Saison 1.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant