Chapitre 72 :

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"Aimer, c'est donner le pouvoir à l'autre de vous détruire." 


Je prend un seconde bouchées dans mon assiette en essayant de rester détendue. Je crois que je suis plus angoisser que Skender et toutes les personnes réunit ici, en fait. 

- Alors Skender, qu'est-ce que tu comptes faire après ton bac ? Demande maman. 

Il répond aimablement ce qui ne cesse de me choqué : 

- J'aimerais travailler dans l'électricité. 

Maman hoche la tête avec un petit sourire et papa réplique : 

- L'électricité ? Tu as déjà fait des stages ou quelque chose ? 

- Oui. Une seule fois. 

- D'accord. 

Je regarde maman qui tente de me détendre du regard et elle dit : 

- C'est marrant, tu tiens bien une entreprise dans l'électricité toi, non ? 

Papa répond : 

- Oui, c'est exact. 

- D'accord. Répond juste Skender. 

Je regarde papa et pense soudainement à l'idée que Skender travaille dans l'entreprise de papa plus tard. J'explose de rire intérieurement en pensant à cela et je continue de manger tandis que papa et maman font la conversation avec Skender. 

Pour le moment tout se passe assez bien malgré que papa se montre assez froid et distant ce qui m'énerve par dessus tout mais j'essaye d'en faire abstraction et de m'appuyer sur la gentillesse débordante de maman envers lui. Arrive le dessert et je pars dans la cuisine pour chercher les assiettes et demande à Skender de venir avec moi ce qu'il fait tout de suite. 

Lorsque j'arrive dans la cuisine, à l'abris des regards de maman et papa, Skender m'attrappe par la taille et me retourne afin de m'embrasser en me collant contre le mur. Je rigole lorsqu'il m'embrasse et il me dit : 

- Ça me manque de ne pas t'embrasser. 

Je souris et lui dit : 

- Moi aussi, mais tu vois, ça se passe bien, non ? 

Il sourit doucement et me dit :

- Oui. 

Il m'embrasse une nouvelle fois et je cherche les assiettes. Puis, nous retournons à table. Skender troque son coté "bad boy" en coté "good boy". 


                                                                                                                    ***

Il doit être quinze heures lorsque nous finissons de manger. Après avoir discuter encore un petit peu avec maman et papa, Skender et moi sommes montés dans ma chambre. 

- J'en ai marre de ce jeans. Dit-il. 

Je glousse et dit : 

- Je ne m'attendais vraiment pas à ce que tu viennes en jeans. 

- Tu croyais que j'allais venir en jogging ? 

- Oui. Carrément. Dis-je en fermant la fenêtre de ma chambre. 

- Non, j'ai décider de faire un effort. 

- Je vois ça! 

- Mais profites-en, les jeans et moi, ça fait deux. Dit-il. 

Je fais mine de réfléchir et lui dit : 

- Pourtant, je me souviens t'avoir vue une fois en jeans gris en cours. 

- Oui c'est vrai. Mais c'est très rare. Dit-il en prenant une de mes peluches en main. 

- Les choses rares sont les meilleures! Dis-je en venant m'asseoir à coté de lui. 

Il sourit et je ne me lasserais jamais de son sourire. Je suis folle de son sourire. Je donnerais n'importe quoi pour voir ce petit sourire chaque seconde de ma vie. 

Il prend mon petit doudou âne et me le frotte contre le nez en se foutant de moi. 

- C'est le paradis des peluches ici! Dit-il en rigolant. 

Je prend mon doudou de ses mains et lui dit : 

- Pas touche, c'est toute ma vie ce doudou! 

Il me regarde, rigole et dit : 

- Mais maintenant tu as moi. 

Je souris et sers mon doudou contre moi. 

- Je ne sais pas pourquoi mais j'ai cette image de toi pleurant en serrant ton doudou contre toi. 

Je réfléchis aux nombreuses fois où j'ai pleurer en serrant mon doudou contre moi et répond : 

- Ouais. C'est déjà arriver très souvent et même à cause de toi, déjà. 

Son sourire s'efface et je lui donne une petite tape en lui disant : 

- C'est du passé! 

- Je sais. Mais je pense toujours que je ne suis pas quelqu'un de bien. 

- Tais-toi et arrête avec ça, tu veux bien ? 

Il ne dit rien de plus et m'embrasse tendrement. 




Attirance fatale. Saison 1.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant