Attirance fatale. Saison 1.

Chapitre 67 :

"Oublier le passé, vivre le moment présent et préparer l'avenir ! Il faut beaucoup d'entraînement pour maîtriser le temps... qui passe à pas de géant."

Depuis le début de l'heure, je m'amuse à regarder la pluie s'abattre contre les grandes baies vitrées. Le vent souffle et c'est si sombre. On pourrait presque croire qu'une tempête se passe par ici. Mais ce que je trouve de si fascinant, c'est les feuilles qui volent à tort et à travers et qui s'engouffre par-ci et par-là. Je me laisse distraire par le temps qu'il fait dehors et encore une fois, je n'écoute pas le cours. Je suis épuisé. J'ai tellement de choses à penser, à régler que j'en perd la tête. J'ai réfléchis à l'idée de parler avec Océane sérieusement mais j'ai l'impression d'avoir un petit démon qui crache du feu chaque fois que je m'approche d'elle, comme si elle m'en voulait pour toute sa vie. Je ne peux expliquer à quel point cela me brise. C'est ma petite sœur, depuis toujours, je la surprotège, elle est comme la prunelle de mes yeux et j'ai ressentis une tel haine lorsque j'ai vue ce garçon la pousser par le bras et essayer de lui faire du mal. J'ai bien remarquer qu'elle sait se défendre et sur le coup, je me demande si ce n'est pas le garçon qui devrait porter plainte pour violence contre Océane. Elle n'avait pas besoin de moi pour se défendre. Elle n'a plus besoin de moi et rien que d'y penser, j'ai envie de pleurer. Quant à Marine, je ne sais pas quoi faire. Lui laisser du temps serait normal mais si il y a une chose que je ne peux supporter lorsque je suis en conflit avec quelqu'un, c'est laisser le temps faire les choses et si je ne supporte pas ça c'est parce que de mon coté je n'ai aucune maîtrise du temps et c'est bel et bien mon pire ennemi. Et pour Enzo, j'ai peur. On a toujours eu une relation si différente des autres "amis". Je n'ai jamais réussi à la considérer comme juste mon meilleur ami au collège. J'ai toujours eu du mal à le caractériser comme ça, pourtant, chaque fois que je lui parlait, je me rendais compte de la chance que j'avais d'avoir ce garçon en meilleur ami. Lorsqu'on s'est disputé et plus parlé, j'ai ressentis un énorme vide en moi. J'ai eu l'impression que tout s'est effondré autour de moi. J'ai ressentis exactement la même chose que je ressens maintenant avec Marine. Depuis qu'il est revenu dans ma vie, je me suis sentis si bien. J'ai eu l'impression de retrouver une partie de moi, il a été présent depuis le début de mon histoire avec Skender, il s'est montré attentif et c'est lui qui m'a ramener sur le droit chemin et pourtant, ce soir-là, lorsqu'il m'a dit que le destin voulait de ce soit Skender et pas lui, j'ai eu peur de comprendre la vérité qui se cache sous cette phrase. Je ne veux pas que tout se gâche encore une fois. Je ne veux pas perdre un ami, encore une fois. Pas lui.

La sonnerie retentit fortement dans la salle et avant que le prof nous donne des devoirs que je prend le temps de noté, il nous lâche et Dom m'attends dehors.

- Je dois aller aux toilettes. Dit-il.

- On va au bâtiment C de toute façon, non ?

- Oui.

Nous nous dirigeons donc rapidement au bâtiment C en fuyant ce temps de chien et lorsque nous arrivons dans le hall, Skender se trouve accoudé à une table avec sa bande. Immédiatement, il me voit et il me sourit et je me dirige vers lui. Il me prend par la taille et je salue rapidement ses amis qui me fixe un peu trop à mon goût.

- Tu as une heure de pause là ? Demande-t-il.

- Oui. Et toi ?

- Je n'ai pas cours jusqu'à dix-sept heures. Dit-il.

Je souris en guise de réponse et je lui demande :