Chapitre 23 :

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"L'amour n'est pas compliqué, les gens le sont."


Cette dissertation me prend particulièrement la tête. Je n'arrive pas à comprendre le sens même de la problématique donner et en vérité, je n'ai pas la tête à ça. 

- Je ne peux pas te parler, Salomé... Avait-il répondu. 

Il faisait froid, j'étais triste, angoissé et pleine d'espoir qu'il me prenne dans ses bras et me réponde : "Merci d'être là, d'être venue." Mais j'ai oublié, nous ne sommes pas dans un conte de fée. Il m'a simplement regarder, assez surpris mais sans émotion spéciale. Je n'ai pas voulu insister. Alors je suis partie en lui disant ces dernières paroles : 

- Ne reviens pas me chercher quand je me serrais vraiment éloigné, Skender.

J'étais en colère et dans l'incompréhension. Pourquoi ne veut-il pas que je le soutienne ? Pourquoi il a si peur de me "blesser", pourquoi ? Je ne peux plus rester dans le doute comme ça. Je veux savoir ce qui le rend aussi mal et ce qui est la cause de mon mal être aussi par la même occasion. C'est fou comme ça me tue. 

Énerver, je lance mon stylo à l'autre bout de ma chambre et déchire la feuille sur laquelle j'essayais d'écrire quelque chose de cohérent. Je la déchire de rage et sans m'en rendre compte, je pleure. Bordel mais pourquoi pour une fois que ça se passe bien il fallait qu'il me jette comme ça ? Pourquoi est-ce qu'il m'a fais ça juste quand je me suis avouer à moi-même que j'étais tombé amoureuse de lui. J'ai mal et la colère qui se trouve en moi se mélange à une tristesse intérieur effroyable. Tout semble dégager sur mon bureau lorsque j'entend la porte de ma chambre s'ouvrir à la volé et Océane apparaît comme paniqué par mon comportement. 

- Salomé! 

Elle s'approche de moi pour m'arrêter mais avant qu'elle ne puisse m'atteindre, je saisis son gilet qui est sur le dossier de mon fauteuil et le lance à l'autre bout de la chambre aussi. 

- Salomé! Crie-t-elle. 

Elle me prend les mains et tente de me calmer mais rien n'y fais je me débat et me déplace jusqu'à la porte avant de taper contre cette dernière et de la claquer violemment de rage. C'est maintenant que tout sors. Toute cette souffrance et humiliation que j'ai ressentis au début de notre histoire lorsqu'il a embrassé cette fille sors. Je pleure sans m'arrêter mais je peux assurer que je me suis retenue et qu'il fallait que j'explose. Toute cette colère m'envahissant au plus profond de moi explose. Océane me laisse me calmer. Elle reste debout, sans bougé à côté de mon bureau en me regardant avec peine tandis qu'épuisé de toute cette colère et tristesse je me laisse tomber contre ma porte et me cache le visage en pleurant, encore. Mais j'en ai besoin. Il fallait. 


                                                                            **

Une douce présence semble m'accompagner dans mon léger sommeil. J'ouvre doucement les yeux et trouve Océane à coté de moi m'observant inquiète. Je me suis endormis et j'ignore totalement combien de temps. 

- Comment tu te sens ? Demande Océane. 

- Épuisée. Répondis-je en la regardant. 

- Skender a appelé. Dit-elle doucement comme si elle avait peur de me le dire. 

Je me relève soudainement et dis : 

- Quoi ? Quand ? Qu'est-ce qu'il a dit ? 

Elle soupire et dis : 

- Qu'il voulait te parler. 

- Et ? La pressais-je. 

- Je lui ai dis que tu dormais. 

Je ne dis rien de plus et elle ajoute : 

- Il m'a demander de te dire de le rappeler.

Je prend mon portable pour le faire mais Océane m'arrête et me dis : 

- Tu ne devrais pas te jeter sur lui comme ça. Il t'a blesser Salomé. Fais-le attendre, va prendre une douche, il est bientôt dis-huit heures et je vais faire à manger moi. Après tu réfléchira. 

Je prend en compte ce qu'elle me dit et repose mon portable à contre cœur. Et je vais sous la douche.  


 

Attirance fatale. Saison 1.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant