Une histoire d'apparences.

Chapitre 11 : Tu ne pourras me résister. (Suite)

Ayden.

— Je vois. Le bon goût n'était que ma femme ? Ça m'aurait étonné, l'art n'est pas ton fort. Elle est à moi et tu n'en auras pas la moindre caresse de sa part.

Bordel, bordel bordel ! A quoi elle jouait ? Son but est de me faire perdre la tête ? Je n'ai pas été agréable avec elle et j'ai commis des actes honteux voire irréparables, ni n'ai été à la hauteur je le sais... Mais était-ce vraiment le prix à payer ? Est-elle intéressée par ce mec ou n'est-ce qu'un jeu ? Je suis complètement perdu et remonté, je lui en veux énormément d'avoir joué avec ce gars depuis tout ce temps dans mon dos. Elle est véritablement séduisante habillée comme ça, je ne pourrais pas lui résister très longtemps à ce rythme-là. Je comprends l'excitation de cet homme, mais à la différence que moi j'en ai le droit parce que nous sommes ensemble ! Elle ne sort pas avec ce minable assis devant moi. Ses cheveux sont doux et sentent bon, c'est agréable... Je n'ai pas réussi à prononcer un seul mot, elle sait que j'apprécie quand elle vient de son plein gré vers moi, c'est si rare. Cependant elle en joue et ça a le don de m'agacer plus particulièrement dans ce genre de situation : lorsqu'un homme malveillant et impitoyable qui sait ce qu'il veut se tient devant pour parler affaires avec moi.

— Pourtant ce n'est pas ce qu'elle m'a laissé croire, il me semble qu'elle était intéressée. C'est elle qui m'a interpellée, je me suis déjà délecté de ses carasses éloignées, n'est-ce pas un peu pareil finalement ? Elle n'est plus tant à toi.

— Plutôt vomir non ? s'indigna Sonia.

— Arrogante en plus ? J'adore.

Ce pervers ose ce genre de choses en plus, il n'y a pas pire que lui avec les femmes.

— Enfin bon, j'en ai assez on s'en va.

Je fais descendre Sonia et le suit jusqu'à l'entrée.

— Et pour notre accord ?

Il s'arrêta avant de franchir la porte, il se retourna et me sourit sournoisement. Je hais quand un homme agit soudainement ainsi, c'est mauvais signe.

— J'ai trouvé ce que je veux Ayden. C'est soit elle, dit-il en désignant Sonia, soit rien.

La porte se referma derrière lui.

Sonia.

Ayden se retourna face à moi avec un regard d'un noir intense. Je pris un air innocent avant d'ajouter :

— Ça veut dire que je dois courir c'est ça ?

— Oh oui tu le peux parce que je te promets que je vais t'étriper.

Sans plus attendre je partis en courant le plus vite possible derrière un canapé. Il me courrait après et se mit face à moi, seul le canapé pouvant me servir de bouclier.

— Bravo tu es fière de toi peut-être ?

— Ce n'est pas ma faute !

Je pris un des coussins qui était dessus et je lui balançais en pleine figure pour le distraire quelques secondes et en profiter pour m'éclipser autre part.

— Tu es sûre de ça ? demanda-t-il en me courant toujours après.

— Oui j'en suis certaine car ce n'est pas ma faute si je suis jolie !

Je vis un léger sourire s'esquisser sur son visage excédé.

— Parce que tu l'es peut-être ?

— Tout à fait. C'est bien toi qui dis aimer les belles choses, ce n'est pas de ma faute si tu t'es épris de moi !