Chapitre 15 : Le temps des révélations.

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Ayden.

— Bien sûr que si. Tu vois, il se trouve que cela fait très longtemps qu'une de mes chers camarades de classes ne s'est pas présentée en cours, en tant qu'amie de confiance il va de soi que je lui apporte ses devoirs.

— Mm ? Je doute de ta sincérité, aider les autres ce n'est pas vraiment ton fort Amélie. De toute façon qu'est-ce que peut bien me faire ton histoire ? Fais-moi de l'air tu veux, retire moi de la vu ta présence répugnante que tu m'imposes.

— Je vois. Cependant je ne pense pas que ce que je vais te dire puisse te désintéresser, au contraire puisqu'il s'agit de ta petite amie dont je veux parler. Tu sais une certaine Sonia, ça te dit quelque chose ?

— Abrège. Je ne suis pas censé papoter avec toi mais faire ce que j'ai à faire.

— Bien. En clair j'ai la preuve que ta petite copine nous cache bien son monde.

— Ah oui et je peux savoir laquelle ?

Elle pointa son dossier du doigt qu'elle serrait contre elle auparavant.

— Tu connais le nom de famille de Sonia n'est-ce pas ?

— Mm elle a dû me le dire une fois, je ne sais plus pourquoi ?

Cela peut vous surprendre, mais je ne m'attache pas encore à ce genre de formalités. Je n'ai jamais vraiment demandé le nom de famille de mes camarades de classe, depuis tout petit Sonia est toujours restée « Sonia » et même si j'ai déjà dû l'entendre, je n'ai jamais eu le temps de la questionner à ce sujet depuis que nous nous sommes mis ensemble. Je me souviens simplement qu'il devait être en accord avec ses origines, soit japonais si je ne me trompe pas. Je ne suis pas très doué pour retenir ça.

— Tu vas très vite comprendre, attends de voir où je veux en venir mon cher. Regarde l'adresse qui est sur cette feuille.

Elle ouvrit le dossier dont la première feuille contenait sa « fameuse » adresse, je ne comprenais pas où elle voulait en venir, mais je ne pus m'empêcher de froncer les sourcils en la voyant. En effet, comment avait-elle obtenu l'adresse de Sonia ?

— Effectivement c'est son adresse et alors ? J'aimerais bien savoir comment tu l'as dégoté avant que je t'empoigne pour que tu arrêtes de te mêler de ce qui ne te regarde pas, et encore mieux, que tu cesses de fouiner dans ses affaires et de venir l'emmerder.

— Oh, donc c'est son adresse ?

— Pardon ?

L'idiot ! Je venais de me faire avoir comme un bleu.

— Tu es si simple à faire parler. Pour tout te dire, il s'agit de l'adresse qui a été donné sur le dossier de la Sonia de ma classe, la pestiférée. J'ai récupéré son dossier scolaire grâce à la directrice qui a si bien compris que, elle prit une voix de jeune femme tendre et aimable, « je voulais simplement aider une camarade de classe en lui donnant ses cours pour m'assurer qu'elle ne soit pas en échec scolaire en vue de son long absentéisme. »

Elle me sourit d'une façon excessivement agaçante, me prouvant qu'elle se payait manifestement de ma tête. Qu'est-ce qu'elle m'insupporte cette nana !

— Avec cette première preuve, c'est un bon début pour me porter raison tu ne trouves pas ? En revanche, je suppose que tu vas faire preuve de déni alors je vais t'arrêter tout de suite car cela ne peut pas être une erreur. Le nom qui est associé à cette adresse est bien celui de la rejetée, c'est « Oisawa » un joli petit nom à consonance japonaise dont je ne serai pas très étonnée si la démoniaque portait le même. Si tu connais le nom de la démoniaque je souhaiterai que tu m'en fasses confirmation, est-ce le même ? Il est déjà bien surprenant que tu connaisses cette adresse qui est pourtant celle de la rejetée.

Une histoire d'apparences.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant