Orbis

Chapitre 1

Le soleil se leva doucement sur le village Nauta. Le village sur le bord de la mer se fit alors engloutir d'une grande et chaleureuse lumière et le perroquet du fermier se mis à chanter. Comme chaque matin, monsieur Brown, un des meilleurs pêcheurs du village, sortit en premier de sa maison et se rendit dans son petit commerce. Nauta est le plus grand village pêcheur d'Orbis, juste avant la ville de piscis, un peut plus à l'est. Le village longe le bord du fleuve de vena, laissant plusieurs quais et navires marchands, expliquant le fait que Nauta a une économie grandement basée sur la pêche et le commerce. Le village était fait de pleins de maisons et de bâtiments tous collés un contre les autres. De plus, Nauta était traversé par une grande allée de pierre, en pente qui se rendait au sommet de la grande côte où était bâtis le village. Monsieur Brown accueilli un marchand dans son commerce. Ce dernier amenait un gros tonneau de bois qu'il déposa rapidement au sol dès qu'il fût entré. Un autre homme entra avec un gros panier de poissons crues qu'il donna à Brown. Brown pris un poisson et le regarda, avant de ensuite le sentir. Il remit dans son panier et sortit un sachet de pièces de sa poche. Il paya les deux homme et ceux-ci repartirent. Plus loin, à quelque coins de rues, Marcel le boucher sorti de sa résidence à son tour. Il avait toujours sa longue barbe blanche et ses lunette épaisses. Il ouvrit une grande porte-barrière ce qui mis à découvert son petit commerce. Par la suite, les gens commencèrent un par un, à sortir de chez eux et Nauta recommença à s'animer, comme elle l'était la veille. Joffrey passa la porte de sa maison en tenant la main de sa soeur Juliette. Comment chaque matin, le garçon de 14 ans emmenait sa petite soeur à l'école pour ensuite rejoindre ses amis. Joffrey n'allais pas à l'école, parce que son père avait besoin de lui au travail, mais c'était pareil pour la plupart des petits de son âge. Par exemple, son ami Fred, le fils de Monsieur Jonson, un pêcheur comme les autres, doit aller vendre des saumons et des huîtres au gens pendant la journée. La plupart des enfants travaillaient et les filles de plus de dix ans, eux, devaient rester chez elle avec leur mère pour apprendre à gérer leur prochaine famille. Joffrey et sa sœur eurent de la chance dans leur enfance, puisque leur parents furent dans la capacité de leur payer l'école. Mais depuis que leur mère est décédé d'une grosse fièvre il y a deux ans, leur père, qui est un chevalier du royaume, est tombé dans l'alcoolisme, dans la violence et dans le chagrin. Il lui fût alors impossible de continuer de payer pour l'apprentissage de ses enfants et c'est Joffrey qui se proposa d'arrêter ses étude et de se trouver un emploi. Par chance, sa petite soeur pût reprendre ses apprentissage, mais le garçon n'eut pas la même chance. Joffrey eu l'emploi de crieur. Cela consistait à crier les nouvelles du journal dans les rues de Nauta. Grâce à cela, il réussit à avoir trois pièces d'or par jour, ce qui était très important pour sa famille.

Après avoir emmené Juliette à son école, Joffrey se dirigea vers le bâtiment où le journaliste de la ville , Monsieur Robert Wigmer, un homme riche et important, travaillait. Il entra et alla dans le bureau de son patron. Comme à chaque matin, le garçon se fit remettre le journal d' Orbis de la journée, mais cette fois, cela se passa différemment. Robert se précipitaune vers le petit et le pris par les épaules.

-Ok Joffrey!... aujourd'hui ''t'aurra ''pt'ete pas une job facile... Mais '' t'es '' un gar fort, comme '' moé ''. Joffrey plissa des yeux.

-Que voulez vous dire monsieur? Le journaliste plaça le petit de manière à ce qu'il soit droit.

- tiens toi droit! t'a l'air d'un con! Ne fait pas tout foirer la! Le Petit garçon se glissa la main dans les cheveux et frotta son chandail en enlevant la poussière.

-Qu'est-ce qui se passe monsieur? demanda le petit en regardant Robert.

- oh Joffrey... J'ai '' bin '' peur '' qu'la '' nouvelle que tu va apporter à la population de Nauta est loin d'être joyeuse... Et loin d'être facile à entendre... Mais j'ai pas le temps de '' t'la '' raconter! allez, va et ramène moé de l'argent! Il poussa le garçon dans le dot jusqu'à la sortie du bâtiment. Le Journal dans la main, Joffrey arriva devant la rue, où environ une vingtaines de personnes l'attendaient impatiemment . Il eu un silence. Joffrey ne bougeait pas, sous le choc de tout l'attention qui était posé sur lui. Il a toujours été un petit garçon discret qui ne cherche pas d'attention, et cela le troubla pendant quelques secondes. Un homme approcha doucement en quittant la foule.