Orbis

Chapitre 8

Cela faisait quasiment une journée complète qu'ils survolaient Orbis. Sous leur pieds qui flottaient dans le vide gisait un immense champs de montagnes qui montaient tellement haut dans le ciel que le Dragon et les deux Dracos devaient les contourner pour continuer leur chemin.   Le soleil était couché depuis environ quatre heures et une petite pluie fine tombaient à travers la brume qui surplombait le ciel. D'après le commandent Arthur, les Dragons peuvent faire le trajet Insulae à Regno sans s'arrêter à cause qu'ils ont énormément d'endurance, mais ça n'empêchait pas à Joffrey à remarquer leur fatigue de plus en plus grande. Amanda dormait depuis peut-être deux ou trois heures. Elle s'était accoté sur un bord de la selle et s'était laissé emporté par la fatigue. Cela était compréhensible puisque que les deux n'avaient pas beaucoup eu de temps de repos depuis l'attaque de Nauta, à part peut être lorsqu'elle c'est fait guérir de sa blessure en arrivant à Insulae. Joffrey lui avait essayer de dormir mais n'y était pas parvenus, toujours entrain de penser aux événement qui c'était passé les jours derniers. Tout c'était passé si vite et des milliers de questions sans réponses lui venaient un à la suite des autres dans sa tête. Il se rappelais la gigantesque fumée noir qui descendait du ciel vers son village, la sensation d'impuissance s'emparer de lui, comme elle s'emparait de tout les gens du village, la sensation de savoir, au font de lui même, que personne ne pourra rien faire pour arrêter cette chose. Personne, à part peut-être des sorciers... Les images des murailles de Nauta qui s'écroulait en se faisant défoncer par cet effroyable monstre lui apparu à l'esprit. La population mourir brûlé devant lui, le sorcier noir qui entrait lentement dans le village,qui leva le poing et qui fit léviter les chevalier dans les airs, avant de les faire exploser en une sorte de petite fumée noir. Joffrey déposa sa main sur son front et pris une grande respiration, essayant de se camer. Il avait l'impression de revivre les événements, ses mains étaient toute moites et son coeur battait vite. Il tourna la tête dans l'espoir de parler avec Arthur afin de penser à autre chose, mais il fut surprit lorsqu'il vit ce dernier dormir derrière lui. Joffrey se replaça et regarda la grande lune qui projetais une belle lumière claire à travers la pluie. Il décida de réessayer de dormir. Il ferma ses paupières lourdes lentement en soupirant. Le son régulier des ailes qui fouettait le vent le relaxait et il se sentait de plus en plus plongé au fond de lui même. Soudain, lorsqu'il était définitivement plongé au font de son esprit, il entendit un son pas très clair qui ressemblait à un cris. Joffrey réalisa qu'il était dans un vide noir. Rien ne l'entourait, seul un vide et un silence obscur. Aucun bruit ne se faisait entendre, c'était tellement silencieux que le garçon réussissait à entendre sa propre respiration. L'obscurité se dissipa lentement, comme si c'était un brouillard qui disparaissait. Finalement, devant lui, se tenait la silhouette d'un homme qui était à genoux au sol. Il portait une cape noir, qui lui recouvrait le dos. Joffrey avança vers lui lentement. Le bruit de ses pas lent résonnèrent dans le vide qui les entourait.  Le garçon plissa des yeux en essayant de voir le visage de l'homme, mais il eu soudainement l'impression de se faire repousser. Joffrey essayait d'avancer, mais de plus il avançait, de plus l'homme semblait être loin de lui. L'obscurité commençait à se refermer devant lui, comme il l'était avant de se dissiper. Plus loin, la silhouette de l'homme leva la tête vers Joffrey, mais ce dernier ne parvint à voir son visage.Il disparut alors, derrière le brouillard noir qui venait de se refermer sur lui même. Joffrey entendit alors des bruits de pas rapides, comme si l'homme venait de se mettre à courir. Le garçon recula de quelques pas, sans savoir à quoi s'attendre. Les pas continuaient, de plus en plus rapidement, jusqu'à se que l'homme apparut, à moins de cinq mètres de Joffrey. L'homme courra jusqu'à lui et lui sauta dessus. Joffrey tomba sur le dos avec cette homme sur lui. Il était terrifiant. Son visage était lice, sans aucun organe. L'homme n'avait pas de yeux, pas de nez, ni bouche. Seul de vieilles cicatrices était sur son visage, comme si on lui avait arraché les deux yeux ainsi que son nez et lui avons recousus la bouche. Joffrey était en pleine panique et n'arrivait pas à faire le moindre mouvement, comme si quelque chose d'invisible lui retenait tout les membres. L'homme lui pris le cous entre les mains et étrangla Joffrey jusqu'à ce que sans aucune raison, il disparusse. Joffrey se retrouva seul, couché, dans le vide. Il se releva du sol noir en se tenant le cous. La douleur de l'étranglement s'effaça rapidement, comme si il ne s'était jamais fait étrangler. Devant lui, apparut un grand château. Ses grandes tours montaient haut dans le ciel et de grandes et magnifiques murailles l'entourait. Il vit des gens, peut-être quelques années plus vieux que lui, passé devant lui, sans même le regarder. Un grand vent arriva soudainement dans on dos, le faisant perdre l'équilibre. Il se rattrapa et remonta son regard vers le château qui, en quelque secondes, venait de changer. Il était maintenant sombre, à moitié brisé. Les ruines d'unes des tours était au sol et de la fumée sortait des petite fenêtres du bâtiment. Il crut voir des gens se battre, un peut plus loin. Ils se battaient en se jetant des sort. L'un jetait sur l'autre une sorte de petite fumée verte clair, sortant de son bâton métallique, qui fonça vers son adversaire. Ce dernier fit tourner son bâtons et renvoya cette fumée vers l'autre qui l'esquiva en se jetant au sol. L'autre baissa son bâton vers lui et fit sortir une fumée grise, quasi-noir, qui fonça vers l'homme qui venait de se jeter au sol. L'homme essaya d'esquiver à nouveau le sort mais se le pris en plein visage. Il se pencha et donna un coup de bâton sur le sol qui se mit à vibrer. Il tourna son bâton de l'autre côté, où était disposé un bout pointus et se mis à courir vers l'autre. Celui-ci prononça un mot que Joffrey ne pus entendre et l'homme qui courrait se fit alors propulser vers le sol. Il échappa son arme et s'écroula par terre. Il leva la main vers son adversaire et un bruit d'explosion sonna. Une lueur verte sortit de sa main vers l'autre homme qui avançais vers lui pour l'achever. Ce dernier leva à son tour son poing et une lueur grise y sortit. Les deux lumières semblaient se battre, créant une couleur sombre. La terre tremblait et finit par craquer. Soudain, la lueur grise grossit et absorba la verte, faisant retomber l'homme qui venait tout juste de se relever. L'autre avança vers lui, retourna à son tour son bâton de métal vers le bout pointus et lui enfonça dans la tête.  Un frisson parcourut les bras de Joffrey. Cette scène était si violente que Joffrey ferma les yeux pour ne pas assister à la mort de cette homme. Lorsqu'il les rouvrit, il tomba nez à nez avec l'homme qui venait de gagner le combat. Ce dernier regardait sa victime sans rien dire, tout en ignorant Joffrey qui le regardait avec de grands yeux terrifiés. Joffrey n'arrivait pas à croire à ce qu'il voyait. Cet homme, c'était lui! Lui, dans quelques années... Les mains de Joffrey se mirent à trembler et sa respiration à accélérer. L'homme qu'il voyait était un monstre! L'image de lui même dans le futur entrain de tuer des milliers d'innocents lui vinrent à l'esprit. Qu'est-ce qui va lui arriver pour qu'il devienne comme ça!? se demandait-il. Il se vit alors à la tête d'une armée. Ils étaient des milliers dans une armures et criaient le nom '' Joffrey!'' '' Joffrey, le Mortem d'aujourd'hui!!'' Il se vit lever le bras dans le ciel, face à son armée, devant un village détruit et des dizaines de cadavres couché au sol. Le ciel était d'un noir obscur et le sol coloré d'un rouge sang des victimes du monstre qui s'avérait alors être Joffrey. Le petit Joffrey, tout paniqué par ce qu'il voyait se mis à courir vers le village en cendre en se bouchant les oreilles. Il refusait de devenir ce monstre! Il refusait d'accepter son destin! Il couru, croisant quelques cadavres, des maisons détruites, des incendie et s'arrêta, bouche bé. Devant lui se levait un grand arbre. Un arbre mort, mais un arbre qui lui disait quelque chose. Il tomba à genoux face à celui-ci. C'était l'arbre de sa vision. Il était déraciné, couché au sol avec son tronc noir, à cause du feux qu'on lui avait jeté dessus. Joffrey baissa la tête jusqu'à ce que celle-ci touche le sol. 

-Que dois-je faire!? cria t-il tout en pleur. 

-Je ne veux pas être ce monstre! cria t-il. Un petit vent se leva et le fouetta au visage. Les cendres du villages se levèrent dans les aires et se firent projeter plus loin. Joffrey toucha le tronc en laissant couler ses douloureuses larmes sur sa joue. 

-Je ne veux pas être lui! chuchota t-il en déposant son front sur le tronc de l'arbre. Soudain, une autre image lui apparut dans la tête. Il vit Amanda, couché sur de la pierre avec un trous dans le ventre. Autour d'elle avait une pile de cadavres qui brûlaient. Amanda avait sa main tremblante sur sa blessure et fixait Joffrey qui lui faisait face. Joffrey resta là, sans rien dire. La seule personne qui lui restait... Il ne pouvait pas la laisser mourir. Le sang d'Amanda coulait au sol, jusqu'à ses pied

-Non... Cria le garçon en la voyant fermer lentement les yeux. 

-Non! Cria t-il à nouveau. Il tomba à genoux face à elle lentement. 

-Non... Et il pencha la tête vers sa main droite. Il tenait un bâton métallique qui avait le bout pointus plein de sang. Il releva la tête vers elle en réalisant que c'était lui même qui la tuerai. Il lâcha le bâton brusquement. Celui-ci tomba au sol roula vers le cadavre de la jeune fille. 

Un gros et grave cris fit sursauter Joffrey qui se réveilla en sursaut. Le Dragon repoussa un autre énorme cris pour ensuite abaisser ses deux normes ailes dorées. Amanda se réveilla en sursaut et vit le grand ciel bleu clair qui était de retours. Elle vit ensuite les deux petits Dracos devant eux qui se mirent à piquer vers le bas. Sachant la suite des choses, Joffrey pris Amanda par les côtes pour la calmer.

-Non non... On ne pique pas brusquement comme ils viennent de le faire! cria t-elle, paniquée. Avem pencha sa grande tête vers le bas et replia ses ailes. Les passager du Dragon se mirent alors à tous se pencher vers le bas. 

-C'est partit! Cria Arthur en arrière de Joffrey. Ils descendirent alors vers le bas, d'une vitesse incroyable. Le sol grossissait rapidement et le Dragon se replaça droit, en remontant ses ailes. Après qu'Amanda aie poussé un de ses meilleurs cris, elle se replaça sur la selle en tremblant. Joffrey remonta son regard vers l'horizon et vit alors une immense ville. C'était la première fois qu'il en voyait une aussi grande. La solide et grande muraille faisait face à l'océan qui coulait à la droite de la ville. Une cinquantaine de gros canons noirs étaient placés sur celle-ci et Joffrey remarqua cinq grandes tours à archers. À l'intérieur du mur était situé un gigantesque château. Ce dernier avait de grandes tours pointues qui montaient très haut dans le ciel. Plus bas, descendait un chemin de pierre amenant à la ville, où était placé des centaines de bâtiments dans tout les sens. Au centre de la ville était la place du marché où une bonne partie de la population était entrain de faire leur achats. Vers la gauche, le magnifique et gigantesque port où plein de navires attendaient. Le port ressemblait beaucoup à celui qu'avait Nauta, mais celui-ci était légèrement plus petit. L'église se distinguait beaucoup des autre bâtiments. Du point de vue de Joffrey, qui était haut dans le ciel, c'était elle qui ressortait le plus du village.  

-C'est magnifique! dit Amanda. Arthur ricana en faisant un signe de la main pour dire au Dragon de commencer à descendre. Le son d'une grosse trompette se fit entendre ainsi que des coups de tambours réguliers. Avem cria à nouveau et commença à descendre vers le sol. 

-Voici Regno les enfants! Dit Arthur en riant.