CHAPITRE III

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SIENNE.

Chapitre III:

Elle finit par lâcher l'affaire. Elle n'arriverait à rien comme ça. Yamcha l'avait rayer de sa liste sentimentale pour la mettre sur sa liste d'amis. Il ne serait jamais jaloux de la voir aux bras d'un autre.

Pendant ce temps, la relation entre Bulma et Végéta ne s'était pas améliorée. Elle lui en voulait énormément de l'avoir vu nue et lui ne faisait rien pour arranger la situation. En effet, il l'agaçait de par son impassibilité.

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- Végéta ?
- .......
- Végéta ??!!!!???
- ........
- VÉGÉTA !!!!!!!!
- ........
- VÉGÉTA !!!!!!! RAMÈNE-TOI ICI TOUT DE SUITE !!!!!!
- ........

Elle allait de nouveau hurler pour l'appeler lorsqu'elle se retrouva plaquer contre un mur.

- Pour qui te prends-tu ?
- Lâches-moi tu me fais mal !!!
- Réponds à ma question: pour qui te prends-tu à m'appeler de la sorte ?
- Je me prends pour la personne qui t'héberges depuis plusieurs années !!!!!!
- Je suis le Prince Végéta. Jamais plus tu ne m'appelles comme ça.
- Je fais comme je le veux !!!! Surtout dans ma maison.
- Sale terrienne....

Et il la lâcha.

- Sale brute. Je t'appelais pour te prévenir que j'avais fini de réparer tous les foutus robots que tu passes ta vie à détruire.
- Il était temps. Tes compétences en matière de rapidité laissent à désirer.
- Je ne te permet pas de me parler comme ça, et encore moins de me juger.
- Je m'octroie moi-même tous les droits. Sache-le une bonne fois pour toute.

Il s'apprêtait à repartir lorsqu'elle l'interpella une nouvelle fois.

- J'ai besoin de toi.
- Je me fous de tes besoins.
- Je dois donner une conférence de presse et il me faut un cavalier.
- Et tu t'imagines peut-être que je vais t'accompagner car tu n'as plus l'autre imbécile pour te tenir compagnie, n'est-ce pas ?
- Entre autre, oui.
- Ta naïveté et ton imagination dépassent les limites.
- Végéta...
- C'est non.
- S'il te plaît... J'ai absolument besoin de quelqu'un et tu es ma seule échappatoire. Je t'en prie.

Ils se dévisagèrent. Bulma venait-elle de supplier Végéta ? Elle qui était habituellement aussi fière et orgueilleuse que le Prince ? Végéta, plus troublé que jamais, parti sans lui répondre.

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- À une condition.
- Une condition ?
- J'accepte à une condition.
- Mais de quoi parles-tu ?
- La conférence.
- Ah.

Elle avait oublié. Effectivement, elle lui avait demander de l'accompagner pour la conférence 5 jours plus tôt. Elle ne pensait pas en reparler et avait donc totalement oublié.

- Et quelle est cette condition ?
- Je veux que tu me construises un vaisseau spatial.
- Pourquoi donc ?
- Ne me poses pas de question et construit-moi un vaisseau spatial.
- Si c'est ça ta condition, alors je l'accepte.
- Bien. Et je n'ai pas besoin de préciser que je ne resterais pas longtemps, n'est-ce pas ?
- Non, effectivement tu n'as pas besoin. Je ne voulais pas rester longtemps non plus.

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- Non.
- Je ne te laisse pas le choix.
- Dans ce cas là, je ne t'accompagnes plus.
- Dans ce cas là, je ne construit plus ton vaisseau spatial.

Il lui jeta un regard des plus mauvais. Elle avait gagné et elle le savait. Il le lui arracha des mains sans ménagement. Elle lui fit un clin d'œil malicieux avant de repartir en riant.

Il devait mettre cette infâme tenue terrienne si il voulait son vaisseau spatial.

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- Femme !!!!!
- BULMA !!!!!! B-U-L-M-A !!!!! C'est pourtant pas très compliqué !!!!!!
- Dépêche-toi de venir.

Elle se dirigea vers la chambre de Végéta. Elle ouvrit la porte.

D'un coup, elle se figea.

Magnifique était un mot infime pour décrire l'homme qu'elle avait devant les yeux.

Sa chemise blanche demi-transparente qui laissait voir le torse et les muscles désirables du Saiyan, son pantalon bleu marine moulant à la perfection ses jambes et sa veste de smoking parfaitement taillée de la même couleur...

"Dieu qu'il est beau...." se dit-elle.
Attendez.... que venait-elle de penser ??
"Bulma, cet homme est un monstre sanguinaire. Ne l'oublie jamais.". Heureusement que sa conscience était là pour la rappeler à l'ordre.

- Que veut-tu, Végéta ?
- Qu'est ce que c'est que cette chose ?

Il tenait dans ses mains une cravate rouge sang.

- Cela s'appelle une cravate.
- Quelle est son utilité ?
- Attends. Je vais te la mettre.

Elle s'approcha de lui. Mais, ayant compris ce qu'elle voulait faire, il recula.

- Je n'ai pas besoin de ton aide.
- Végéta, cesse d'être ridicule. Comment comptes-tu la mettre sans moi ? Tu ne sais même pas a quoi ça sert.

Il ne répondit rien, juste un soupir dédaigneux. Alors elle s'approcha et lui passa la cravate autour du cou. Ce ne fut pas simple, à cause de la montagne de cheveux dont le prince disposait.

Il l'observait. Depuis qu'elle était entrée dans la chambre il l'observait. Ou plutôt, il la dévorait des yeux. Oui, il la dévorait du regard et n'arrivait pas à s'arrêter. Elle ne semblait pas s'en être rendu compte. Alors il continuait. Et ce rapprochement ne faisait que l'embarrasser encore plus, car elle s'était penché au dessus de lui.

Elle ne savait pas qu'en faisant ca, elle mettait le visage du prince directement dans son décolleté plongeant.

A ce moment, son ventre se tordit et ses poings se serrèrent. Qu'elle était cette sensation qu'il n'avait jamais perçut auparavant ? Pourquoi se sentait-il aussi bizarre et.... excité ?? Oui, il devait l'admettre, il se sentait excité par cette vue des plus tentatrice.

"Elle est magnifique..." pensa-t-il. D'un coup, il se rendit compte de ce qu'il venait de dire. "Végéta, c'est une pathétique humaine, ne l'oublie pas."

Alors il remit ses pensées en place et s'écarta d'elle.

Elle avait tout de suite compris au regard qu'il lui jetait qu'il n'avait absolument pas apprécier ce rapprochement. Il lui semblait extrêmement nerveux et gêné.

- Je ne faisait que de te mettre une cravate, Végéta.
- Tais-toi et dépêche-toi. Plus vite nous serons partis, plus vite nous serons revenus. Je n'ai pas de temps à perdre dans mon entraînement.

Et il sorti.
Elle le suivi, quelque pas derrière lui. Qu'avait-elle fait pour le mettre dans un tel état d'embarras et de gêne ?

SIENNE. Où les histoires vivent. Découvrez maintenant