SIENNE.

CHAPITRE X

SIENNE.

Chapitre X:

Elle s'essuya le front, mêlant transpiration et cambouis sur son visage. Elle jeta un coup d'œil rapide à la maquette et aux plans puis regarda sa conception et sourit.
Elle avait reproduit à l'identique ce qu'elle avait imaginer pour le vaisseau spatiale que Végéta lui avait demander.

Son génie ne cessera jamais de l'épater, pensa-t-elle de manière égocentrique. En à peine quelques semaines, elle était parvenue à concevoir un petit bijoux technologique permettant des performances incroyables en vol aérien et spatial.

En regardant le vaisseau quasiment fini, elle repensa au Prince apathique qui était très sûrement dans la salle de gravité comme à son habitude.

Cette nuit... il y a 4 jours. Elle rougissait à chaque fois qu'elle y pensait.

Cette nuit avait été merveilleuse pour elle. Jamais elle ne s'était sentie aussi bien. Jamais en compagnie de quelqu'un d'autre n'avait-elle ressentie de telles émotions. Sauf avec...
Avec ledit Prince apathique.

C'était un comble. Comment avait-elle pu se laisser emporter si loin avec cet être dénué de sentiment ?
Elle avait beau se questionner, elle ne savait pas.

Mais elle ne regrettait pas.
Pourquoi regretterait-elle ?

Ce qu'elle voulait savoir, c'était l'avis du prince sur cette nuit.

La regrettait-il de son côté ? Pensait-il avoir fait une erreur qu'il ne recommencera pas ?

Bulma, elle, pensait pouvoir recommencer n'importe quand.
Elle rougit à cette pensée et se remit au travail.

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Voilà plusieurs heures qu'il s'entraînait. Il essayait tant bien que mal d'oublier les sensations qu'il avait éprouvé lorsqu'il avait passé ce moment avec elle.

Il s'était senti faible, à sa portée et à son désir.

Jamais il n'avait laissé quelqu'un qui l'avait vu si faible et vulnérable en vie.

Il aurait pu la tuer. Un rayon d'énergie et plus jamais cette femme n'ouvrirait sa bouche.

Sa bouche, ses lèvres... Elle l'avait couvert de baisers, de tendresse avec cette même bouche qu'elle utilisait pour lui manquer de respect.

Végéta secoua la tête. Encore une fois, il s'était laissé transporter par ses souvenirs.

La tuer. Il ne pouvait s'y résoudre. Il était devenue trop faible pour avoir la force de tuer un humain insignifiant.

Empli de rage devant sa propre fragilité, il redoubla d'effort et continua ses exercices plus hargneusement qu'avant.

Comment pouvait-il hésiter ? Sa mort ne changerais rien à sa vie. Sa mort le soulagerai.

Mais était-ce vrai ? Ou essayait-il de se convaincre ?

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Elle riait encore en repensant à la manière dont elle avait fait sortir Yamcha de chez elle. Cet imbécile, trop sensible aux charmes féminins, s'était fait avoir.