Chapitre 10 ♡

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Salam Aleykum ♡

Feriza.

Journaliste1: Mademoiselle, vous pensez quoi de la guerre en Palestine ?

Journaliste2: Serez-vous là au salon de l'agriculture ?

Cela fait 1heure que j'essaie de répondre à toutes leurs questions, inutiles les unes que les autres.

Staff: Stop, plus de question. Merci de votre intention. Aller Feriza, on y va.

Je me lève de la chaise sous les flashs des journalistes. Et rejoint Dounia dans les coulisses.

Dounia: Tu as été parfait Feriza.

Feriza: Merci, mais c'est fatigant.

Dounia: Je t'avais prévenu la vie de Miss France n'est pas si facile que ça. Tu comptes faire quoi cette après-midi ?

Feriza: M'allonger sur le canapé, manger du pop corn, boire un chocolat chaud en regardant la télé et toi ?

Dounia: Je travaille sur tes robes. Mais tranquille, je les ai bientôt fini. Par contre, fais gaffe à ta ligne.

[...]

Je rentre enfin à la maison, ça fait longtemps que j'ai pas pu posé un pied ici. Ça fait déjà 3 semaines que je suis Miss France, je ne fais que voyager, participer à des émissions, faire des shootings photos. Je suis souvent demandée.
Ça fait aussi 3 putain de semaines que j'ai aucune nouvelle de Youness. Je l'ai appelé au moins milles fois sans aucune réponse, pareil pour les sms. Rien de rien. J'ai appelé sa sœur qui elle me répond mais à chaque fois, elle me dit qu'il n'est pas là. Je suis vraiment inquiète, en plus, il me manque mon Youness.
J'enlève mes chaussures, personne n'est à la maison.
Papa, pour se faire pardonner de son absence, a emmené maman en voyage. Ils sont parties dans les Antilles.
Je prends la direction du salon. La télé est allumée. Je vois Azzedine allongé sur le fauteuil.

Feriza: T'étais pas censé être au USA toi ?

Azzedine: Nan, je suis en vacance. Au faite, Bsartek (bravo) pour ta victoire.

Il me regarde quelques seconde et repose ses yeux sur la télé. Azzedine supporte pas quand on ne l'écoute pas. J'ai en quelque sorte désobéi à ses attentes. Il n'a jamais voulu que je deviens mannequin. Il aime pas le fait que tout le monde puisse voir mon corps.
Il aime pas aussi quand je porte des choses moulantes. Alors, participer au concours de Miss, c'était un mélange de tout ce qu'il n'aime pas. Du coup, il me fait un peu la tête.
Mais, j'aime pas quand il me fait la tête, c'est mon Azzedine après tout.
Je lui saute dessus.

Azzedine: Ta race Feriza ! Je vois plus la télé.

Je le regarde en fronçant les sourcils.

Feriza: Ah ouais, tu préfères ta télé à moi.

Il rigole et commence à me pincer les joues. Il aime trop me faire ça.

Azzedine: Mais nan, je rigole wesh.

Feriza: Je préfère.

Il arrête de me pincer les joues, il commence à inspecter mon visage. Il me caresse la joue qu'il avait pincé. Sa main va de mon front, à ma joue pour finir à mon menton.

[II]  « Un crochet du droit en plein cœur »Où les histoires vivent. Découvrez maintenant