Chapitre 04 ♡

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Salam Aleykum ♡

Youness.

Doha: Tu fais attention à ta sœur et toi You.

Youness: T'inquiète Yemma (maman), j'arrive à tout gérer. Je t'aime.

Je lui raccroche. Maman est partie au Maroc pour se ressourcer. Je la comprends. Je suis prêt à offrir des diamants rose à ma mère juste pour voir son sourire. Elle a pas eu la vie facile mais pourtant elle garde le sourire.
Chaïma arrive dans ma chambre avec un grand sourire.

Chaïma: Je suis choquée.

Youness: Raconte.

Chaïma: Tu vois la fille de la dernière fois même j'ai cassé sa voiture ?

Youness: Ouais, je m'en rappelle d'elle, c'est Feriza je crois.

Je l'ai pas oublié surtout la façon dont elle m'a parlé. Elle est mignonne mais insultante.

Chaïma: Bah c'est une Benzia. T'sais la famille de Chems Benzia, le grand footballeur et même Chahine et Azzedine Benzia. Bah de ce que j'ai su, c'est leur sœur.

Youness: Ah ouais ! Je m'en fous.

Chaima: Arrête d'être comme ça. En plus, elle est miss Ile-de-France , elle va concourir pour Miss France, j'ai parlé avec une mannequin c'est un truc de fou.

Quand je disais qu'elle agissait comme une gamine de 15 ans.
Je lui fais signe de s'assoir à côté de moi. Ce qu'elle fait direct.

Youness: C'est pas que je veuille briser tes rêves, mais cette fille est née avec une cuillère d'argent dans la bouche, c'est ton opposé. Elle doit sûrement être hautaine, mal regarder...

Chaïma: Pas du tout ! Elle est grave gentille, elle m'a direct consolé et elle a fait comme si, il n'y avait pas eu d'accident.

Youness: Mais, c'est l'image qu'elle veut te donner.

Chaïma: Je pense pas. Je suis sûre qu'elle est super comme fille. Mais toi, tu vois toujours la vie en noir, regarde la vie positivement.

J'ai pas envie de partir dans un débat inutile. En plus, Chaïma est sensible, elle pleure vite et j'ai pas envie de la voir pleurer.

Youness: Bon, je vais à la salle.

Je me lève, lui embrasse le front et pars vers la porte.

Chaïma: Hé Youness !

Je me retourne vers elle.

Chaïma: T'es le plus fort, même Ismael t'arrive pas à la cheville.

Ça me réchauffe le cœur d'entendre ça. Elle sait trouver les mots pour me donner le sourire. Après tout, c'est ma jumelle.

[...]

Je soulève des haltères, c'est pas la chose que je préfère mais disons qu'il faut que je prenne un peu de muscle, j'en ai mais il en faut plus.
Je vois que tout le monde s'arrête, je fais de même et regarde la même direction qu'eux.
J'entends une petite voix. Je regarde bien et vois la fifi à son papa.
Mais qu'elle fout quoi ici ? Direct Ismael va la voir. Quand c'est une question de meuf, c'est le premier.

[II]  « Un crochet du droit en plein cœur »Où les histoires vivent. Découvrez maintenant