[II] « Un crochet du droit en plein cœur »

Chapitre 41 ♡

Salam Aleykum ♡

Youness

Je la regarde manger comme une grosse. À gars, elle me rend dingue cette meuf. Jamais, j'aurai cru que j'allais autant la kiffé.

Luna: Feriza, oubli pas que le concours Miss Univers arrive.

Feriza: Je sais mãe mais j'ai trop faim.

Nabil: Comment une grosse comme toi peut être Miss France?

Feriza: Comment un moche comme toi a pu faire une femme aussi canon ?

Hocine: Ouh ça pique. Trop de violence en une seule phrase.

En vrai, j'aime trop la famille de Feriza, ils se clachent entre eux mais ça se voit, qu'ils sont tous soudés.

Nabil: Prends la confiance. Prends.

Feriza: Pas besoin de la prendre, je l'ai déjà.

Nabil: Mais, je vais la tuer cet enfant.

Feriza: Quel enfant même ?

Nabil: Ah Oui, c'est vrai madame va se marier. Oubli pas que je t'ai déjà essuyé les fesses.

Chahine: Je suis mort.

Nabil: Ta gueule, toi tu te baladais à poils chez moi, avec ton petit zizi. D'ailleurs, il est toujours aussi petit?

Chahine: Harcheum (aie honte).

Luna: Mais papa, tu me fous la honte.

Nabil: Mon sucre d'orge.

Yacine: Anw, il a dit mon petit sucre d'orge.

Hocine: Toi, ta gueule.

[...]

Je m'allonge sur son lit. Je l'aime trop son lit King size. C'est comme les lits à l'hôtel.

Feriza: Fais comme chez toi, je te dirai rien.

Youness: Bah dis rien.

Elle me toise et elle part dans sa salle de bain. Dans même pas 2 mois, on se dira  « Oui » à la mairie. Je pensais pas que ça allait être aussi rapide. Mais, je vais pas me plaindre.

Feriza: Fais moi une place s'il te plait.

Elle s'allonge à côté de moi.

Youness: Tu vas arrêter le mannequinat ?

Feriza: Tu veux que j'arrête ?

Youness: J'aime pas le fait de savoir que y'a v'la les hommes qui regardent ton corps.

Feriza: Tu veux que j'arrête ? Dans ce cas, je vais arrêter. De toute façon, je comptais pas faire ça toute ma vie.

Youness: Tant mieux, on est sur la même longueur d'onde.

Elle pose sa tête sur mon torse. Elle a cru que j'étais son coussin je crois.