Salam Aleykum ♡
Feriza
Je me lève avec des maux de tête, j'ai pleuré toute la nuit avec ma mère. C'est aujourd'hui que je pars et c'est aujourd'hui que papa revient. Et oui, il a fallut qu'il apprenne que sa gosse est enceinte pour qu'il revienne. Je trouve ça dégueulasse envers ma mère. D'ailleurs, elle a dormi avec moi. Elle me serrait fort dans ses bras, elle m'a dit que le bébé sera heureux, qu'elle va m'aider, qu'elle va le chouchouter.
Ça me fait un pincement au cœur de savoir que je vais la laisser, mais je l'appelerai régulièrement, j'essaierai de venir la voir.
Pendant la nuit, j'ai décidé de partir au Brésil, le pays natal de ma mère. J'ai une maison là bas, en plus j'y serai bien, loin des problèmes.
Pour Youness, je compte le prévenir mais j'en ai pas le courage. Parce que je me suis promis de pas lui parler.
Fierté quand tu nous tiens.Ma porte s'ouvre, ma mère apparaît avec un plateau rempli de croissants et gâteaux. Elle me chouchoute.
Luna: Aller, va te laver Feriza.
Je hoche la tête positivement et pars vers ma salle de bain. Je me lave et regarde mon ventre, il y aucune trace de grossesse, mais c'est bizarre de se dire que j'ai un bébé en moi.
Par le miroir, je vois ma mère qui m'observe, avec un regard triste.
Je lui ai dit hier, que j'étais pas prête pour avoir un enfant.
Et même, au fond elle, elle le sait très bien.
Elle s'approche et met ses mains sur mon ventre.Luna: Tu me fais devenir grand mère jeune.
Feriza: Tranquille, tu seras une grand mère avec un certain flow. Le bébé sera fier de toi.
Luna: T'as des idées pour des prénoms ?
Feriza: Pour un garçon, je sais pas mais pour une fille, je veux l'appeler par le prénom de la meilleure qui existe sur cette terre, toi, donc Luna.
Elle me serre fort dans ses bras, elle a les yeux qui brillent.
Luna: Je veux pas que tu pars Feriza, malgré le fait que tu sois enceinte, t'es toujours un petit bébé, t'as encore besoin qu'on s'occupe de toi.
Feriza: Écoute maman, tu sais très bien que dès que papa sera là, il va me mettre à la porte comme une sous merde. Je veux pas de ça, j'ai pas envie que tu vois ça, donc je décide de partir de mon plein gré.
Luna: T'es têtue.
Feriza: À ton avis, je tiens ça de qui ?
Luna: en souriant De moi.
Je la serre fort contre moi, j'ai eu l'idée de la faire venir avec moi, mais ça aurait fait un gros gros bordel.
Luna: Aller, finis de te préparer.
[...]
Je finis de faire mes lacets, mes valises sont déjà dans le coffre, ma mère a appelé un uber.
J'entends des voix venant de la cuisine. Ils se disputent.
Je pars en direction de la cuisine, à peine rentrée, je reçois une claque phénoménale, je regarde la personne et c'est mon père.
Ma mère arrive et le pousse.Luna: Mais t'es malade ! Tu frappes pas ma fille.
Chems: Notre fille, je te rappelle, qu'elle a été salir notre nom.
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[II] « Un crochet du droit en plein cœur »
AventuraTome II de « Le Soleil et la Lune » : « Voler comme un papillon et piquer comme une abeille » Mohammed Ali avait raison, il volait comme un papillon autour d'elle. Elle l'a piqué comme une abeille. Et pourtant, ce n'est pas que métaphorique. Elle...