[II] « Un crochet du droit en plein cœur »

Chapitre 44 ♡

Salam Aleykum ♡

Feriza

Je sens qu'on me caresse le visage. J'ouvre les yeux et vois ma mère. Elle me regarde avec un sourire. Elle me sert fort dans ses bras. J'ai beau être grande, mais je resterai à jamais sa fille. Je sais que j'ai pas été une fille facile avec elle mais ça un peu ma façon de lui montrer que je l'aime et que c'est un exemple. Remballez vos Beyoncé, Rihanna, mon exemple, c'est et ça restera ma mère.

Luna: Aller, lève toi avant que là coiffeuse arrive.

Je lui souris et me lève, je prends juste des sous vêtements et prends la direction de ma salle de bain.

Luna: Pas 1 heure Feriza.

Feriza: Oui, maman.

Je mets spotify, Rockabye de Clean Bandit et Sean Paul c'est mon son du moment.

Je regarde mon reflet dans le miroir. Depuis que je l'ai rencontré, ma vie a complètement changé. Je suis devenue Miss France pour ensuite devenir Miss Univers pour enfin me marier.
J'avais toujours peur de l'amour, on m'a toujours dit que ça faisait mal, voir très mal. On m'a dit que certaines personnes sont prête à se suicider à cause de ça.
Mais en réalité, le goût de l'amour est un goût sucré.

[...]

Je sors de ma salle de bain avec ma serviette qui entoure mon corps comme une robe.
Je vois ma mère avec Dounia et Rafaella, mon arrière grand mère, je l'appelle juste Rafaella. Elle vit au Brésil avec Ahmed, mon arrière grand père, mais de là bas, elle s'occupe de ma carrière, c'est une ancienne miss.

Dounia: Enfin, t'es là. On t'attendait.

Feriza: Oh ça va ça va. J'ai été vite. Je pouvais pas faire plus vite.

Dounia: Mais Oui, mais Oui.

Feriza: Me crois pas, je m'en fous.

Luna: Vous allez pas commencer vous deux.

Ma porte s'ouvre violemment sur tata Cléa. Elle a un sourire.

Cléa: Mini Luna va se marier !

Rafaella: Même en vieillissant, elle crie toujours celle là.

Cléa: Et ouais avó (mamie) on change pas une équipe qui gagne.

Luna: Bon, la maquilleuse et la coiffeuse sont en bas.

Feriza: Par contre, je veux un maquillage léger, je veux pas ressembler à un travelo de Bangkok.

[...]

Je me regarde une dernière fois. Cette robe, je la trouve magnifique.