Chapitre 16 ♡

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Salam Aleykum ♡

Feriza

Dounia: On peut dire que t'as volé autour de lui comme un papillon et que tu l'as piqué comme une abeille.

Feriza: Tu vas pas commencer avec tes métaphores.

Dounia: Si si ! C'est mignon, vous pouvez même tourner un film, tu sais du genre La Belle et la Bête ou encore La riche et le pauvre ça pourrait faire super bien.

Feriza: Tu m'énerves. Bon, je dois y aller. Et surtout pas un mot Dounia.

Dounia: Je gère.

Je lui fais la bise et sors de sa résidence. Je lui ai parlé de ce qu'il s'est passé avec Youness. Je préfère lui en parler à elle que à Amira. Je sais qu'elle dira rien, alors que Amira, je la connais, elle ouvrira sa bouche. En plus, elle aime pas Youness et sa sœur. Donc, je préfère ne pas jouer avec le feu.
Je prends mon téléphone et vois un message de Youness me disant que je devais le rappeler au plus vite.
Je compose son numéro. Il décroche de suite.

Feriza: Qu'est ce que t'as Youness ?

Youness: J'ai besoin de toi hbiba.

Feriza: Je t'écoute ?

Youness: Il y a ma mère qui est venue du Maroc. Sauf, que t'as Chaima qui a trop ouvert sa bouche, donc, elle veut te voir ce soir.

Feriza: T'es pas sérieux là ?

Youness: Et si ! Je rigole pas. Viens ce soir vers 20h.

Feriza: Ok ok, c'est bon, je serai là.

Je lui raccroche et monte dans la voiture de baba (papa). Avec maman, ils sont revenus de leur super voyage. Je sais très bien ce qu'ils font quand nous sommes pas là, mais je préfère faire l'innocente.
Je lui fais un bisou et attache ma ceinture.

Feriza: Ça va ?

Chems: Ouais mais ça pourrait aller mieux.

Feriza: Qu'est ce que t'as ?

Il tourne sa tête vers moi en fronçant les sourcils. Ça sent pas bon pour moi.

Chems: J'aime pas ce que tu fais.

Feriza: C'est à dire ?

Chems: Commence pas à faire genre que tu ne comprends pas Feriza. J'aime pas ton métier.

Feriza: Mais, j'aime trop être mannequin...

Chems: Toi, t'aimes mais pas moi. Tu comprends pas que tu dois pas montrer ton corps ?

Feriza: Si mais...

Chems: Bah alors, pourquoi tu fais ça ? Tu te ballades en maillot de bain devant la France entière, voir le monde.

Feriza: Écoute papa, ce qui est fait est fait. Je peux pas revenir en arrière. En plus, on a déjà eu cette discussion, donc pas besoin de re débattre sur ça.

Mon papa m'a toujours soutenu mais à toujours ce côté protecteur.
Quand il a su que je voulais être mannequin, il a pété un plomb, heureusement que ma mère était là pour me soutenir. Elle a réussi à convaincre papa, d'ailleurs je sais même pas comment elle a fait.
Elle veut pas me dire sa petite technique.

[...]

Je me regarde une dernière fois dans le miroir. J'ai mis une tenu simple, un slim avec un chemisier beige et une paire de botte noir courte. Mes cheveux sont restés aux naturels, pour le maquillage, j'ai opté pour du nude.
Je sens une présence, je me retourne et vois ma mère.

Luna: Et bien, elle est belle ma fille. Tu vas où comme ça ?

Feriza: Chez Dounia.

Luna: T'es sûre que tu ne me mens pas Feriza ?

Feriza: Oui oui. Pourquoi je mentirai ?

Luna: Je ne sais pas. Je te fais confiance, par contre, rentre pas tard. Tu connais comment est ton père.

Feriza: Oui Mãe.

Je prends ma veste et mon sac. Je fais un bisou et un câlin à Mãe.
Je l'aime trop Mãe, elle restera la numéro une dans mon cœur.
J'enfile ma veste et sors dehors. Il y a un uber qui m'attend.
Je salue le conducteur et monte. Je sais pas je ferai comment sans un uber.
Je sens mon téléphone vibré, c'est un message de Ali, le jeune que j'avais rencontré dans un taxi. On s'est déjà envoyé 2-3 messages.
J'ouvre son message:

« Comment tu vas Feriza ? Y'a moyen que tu viennes visiter un local que je fais sûrement acheter ?  »

Je lui réponds un Oui, il est super cool comme gars. C'est bien un des seuls avec Youness, avec qui je parle.

[...]

Je m'avance jusqu'à l'entrée du bloc de Youness. Il y a quelques jeunes dehors. Ils ont que ça à faire je crois.
Je ne les calcule pas et monte les escaliers.
J'arrive à la porte et sonne. Chaïma m'ouvre la porte, plus le temps passe, plus je la trouve super jolie, mais vraiment. Elle est plus épanouie. Ça signifie que j'ai fait un très bon travail.

Chaima: Je suis contente que tu sois là.

Feriza: T'inquiète, c'est normal. Par contre, tu parles un peu trop toi.

Chaima: Je sais. Mais, j'aime trop votre couple, il faut vite officialiser les choses, tu vois ?

Officialiser ? J'y ai même pas pensé, enfaite, je me suis jamais dit que un jour, j'aurais un petit copain.
Pour moi, c'était impossible.

Chaïma: Vas-y rentre Feriza. Par contre, Youness est parti avec ma mère. Ils arrivent dans pas très longtemps.

Feriza: Ok, elle s'appelle comment ta mère ?

Chaima: Doha.

Feriza: Doha ?

J'ai déjà entendu ce prénom, mais je ne sais plus où.

Chaima: Oui, pourquoi ?

Feriza: Rien, j'avais juste pas très bien entendue. Par contre, tu changes toi.

Chaima: J'espère que c'est en bien. Je suis tes conseils.

Feriza: Tu changes en bien, t'inquiète pas Chaima. Surtout, calcule plus le regard des gens.

Chaima: Oui, merci.

On entend la porte s'ouvrir. Je me lève, Youness arrive dans le salon avec une femme, je crois que c'est sa mère.
Youness me sourit mais sa mère me regarde choquer. Pourtant, j'ai rien entre les dents.
Youness me fait un bisou sur le front, mais sa mère me toise.
La soirée commence bien.

« Un crochet du droit en plein cœur »

[II]  « Un crochet du droit en plein cœur »Où les histoires vivent. Découvrez maintenant