Une agréable punition. Part 15

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Judith a décidé d'acheter l'appartement,  je l'aide à mettre en carton ses affaires. Nous nous amusons comme des folles à écrire n'importe quoi sur les emballages.

-Bonjour les filles.

Je me redresse et je rougis, j'étais en train de finir de dessiner un sexe masculin sur le carton qui contient les petites culottes de mon amante. Je pousse le carton du pied pour le cacher.

-Bonjour. dis je en même temps que Judith.

Armand est trempé de sueur, je suppose qu'il a fait son footing, car, il porte un ensemble pantalon et veste de sport Adidas, ses cheveux noirs sont collés sur son front. Je me noie un instant dans le bleu de son regard. J'adore ses yeux, ils sont comme l'océan.

-Tu viens pour nous aider à porter les cartons? Demande sa sœur.

-Tu sais très bien que les déménageurs seront suffisamment nombreux pour se passer de nous. Je me suis arrêté à la boulangerie, vous avez des croissants et des brioches, si vous voulez faire une pause.

Judith s'approche de lui et l'embrasse sur la joue. Armand me regarde comme si il attendait de moi le même élan. Je ne bouge pas, ou je n'ose pas. Cela me démange vraiment de faire comme elle. Pourtant je n'arrive qu'à sourire et à le remercier.

-C'est gentil, merci. Lui dit elle alors qu'il me fixe toujours.

-Pas de problème, vous me laissez un croissant.Je vous rejoins le temps de prendre une douche. dit il en lâchant Judith qui était toujours collée à lui.

Nous préparons le déjeuner sur la table de la cuisine. J'entasse les viennoiseries sur une assiette quand je sens les mains de Judith m'enserrer la taille. Je frissonne de plaisir.

-Je t'aime. me murmure t elle en m'embrassant dans le cou.

Je me retourne pour lui faire face, ses mains ne me lâche pas, je sens sa caresse et mon cou palpite encore à l'endroit ou son baiser s'est déposé.

-Je t'aime aussi. 

Doucement ses mains glisse sous mon tee shirt et atteignent mes seins, qui ne sont pas retenus par un soutien-gorge. Je sens mes pointes durcir et se dresser. Je lui prend la taille pour l'attirer et l'embrasser. J'en gémie de plaisir, ses doigts experts me pincent chaque téton, une onde de plaisir descend directement vers mon sexe. J'intensifie le baiser.

-Ne vous gênez pas pour moi, J'ai ce qu'il me faut.

Judith me sourit après un dernier baiser et lève les yeux au ciel. Je suis rouge de confusion, j'ai la pointe de mes seins qui veulent traverser mon tee shirt. Armand va forcement se rendre compte dans quel état je suis.

-Vivement, ce week-end, tu es vraiment encombrant comme frère.

Je me retourne, il faut que je me calme, que l'excitation diminue rapidement.

Nous sommes attablés, occupés à dévorer le petit déjeuner. Je regarde le dépliant qu'Armand a posé près de son bol et qu'il lit sans faire attention à ce qu'il fait.

-C'est une publicité pour quel produit ? Demande Judith qui s'intéresse aussi ce que fait son frère.

-La nouvelle gamme de Plug et de vibromasseurs du magasin de Gaëlle.

-Montre ! intime Judith.

Armand lui tend le dépliant et le retire au moment ou elle voulait s'en saisir.

Mais tu es chiant, montre moi ça ! Crie t elle en rigolant.

-Tu n'en as pas besoin. Sophie te suffit amplement.

Comme un navire qui s'échoueOù les histoires vivent. Découvrez maintenant